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Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine [Hrsg.]
Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine — Sér. 5,11=54.1922-1923

DOI Artikel:
Chaligne, ...: Étude sur l'armée romaine d'Afrique
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https://doi.org/10.11588/diglit.13134#0093
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lement de ce personnel. Les Romains, en effet, sa-
vaient utiliser les aptitudes militaires des peuples
qu'ils avaient soumis : infanterie gauloise de choc,
archers syriens, cavaliers maures et pannoniens, etc.,
figurent en bonne place dans les armées romaines.
On en formait des corps auxiliaires : ailes de cava-
lerie, cohortes, numéri, vexilationes. Quelquefois, on
laissait ces corps agir seuls, comme en Maurétanie
et en Tingitane; le plus souvent, on les adjoignait
aux légions, en ayant grand soin, cependant, que
leur nombre ne dépassât pas sensiblement l'effectif
légionnaire.

De sorte qu'en ce qui concerne, par exemple, la
troisième légion Augusta, dont nous allons nous
occuper, il faut comprendre qu'à ses quelque 6 000
légionnaires, s'ajoutaient 6 ou 7.000 auxiliaires, ce
qui faisait un total voisin de 13.000.

C'est avec cet effectif que nos devanciers ont con-
quis la plus grande partie de la Tunisie, de la Tripo-
litaine et du département de Gonstantine, et qu'ils
ont gardé ces provinces en les colonisant.
 
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