A 0m30, du fond rocheux, on relève une première
assise de ces foyers qui se poursuit en dehors dans
le terre-plein d'avant grotte et le cône de déjections.
Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de le dire, ces foyers
épais de 12 à 15 centimètres sont constitués par des
cendres compactes très blanches — comme de la
chaux fondue — en bandes superposées et séparées
les unes des autres par autant de bandes très noires
et charbonneuses. Là, comme partout, l'élément ca-
pital est toujours l'escargot, lequel, de la base au
sommet, a été la nourriture essentielle des habitants.
La fouille de la grotte du Djebel-Fartas est termi-
née; elle s'arrête à la limite de l'ouverture, en coupe,
pour ainsi dire, perpendiculaire. On y marche à pré-
sent sur le sol rocheux et il resterait donc à dégager
le terre-plein d'avant grotte et le gigantesque cône
de déjections.
Le premier habitat est aurignacien, avec une inter-
ruption considérable, qui nous amène au néolithique
moyen; tel est le caractère remarquable de l'occu-
pation dans la grotte escargotière du Djebel-Fartas.
J'ai été fort surpris, au cours de ma fouille, de
rencontrer une proportion considérable de restes de
tortues diverses et on verra plus loin, dans la ques-
tion ornement, que je possède plusieurs pendeloques
faites avec des débris de la carapace. A l'exemple
de beaucoup de peuplades — la tortue terrestre est
même encore fort estimée de nos jours — les primi-
tifs du Fartas ont dû consommer couramment les
diverses variétés de tortues rencontrées, et qui plus
est ils avaient pour elles un certain culte.
Interrogé à cet égard, Ouelaâ m'a appris, qu'ac-
assise de ces foyers qui se poursuit en dehors dans
le terre-plein d'avant grotte et le cône de déjections.
Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de le dire, ces foyers
épais de 12 à 15 centimètres sont constitués par des
cendres compactes très blanches — comme de la
chaux fondue — en bandes superposées et séparées
les unes des autres par autant de bandes très noires
et charbonneuses. Là, comme partout, l'élément ca-
pital est toujours l'escargot, lequel, de la base au
sommet, a été la nourriture essentielle des habitants.
La fouille de la grotte du Djebel-Fartas est termi-
née; elle s'arrête à la limite de l'ouverture, en coupe,
pour ainsi dire, perpendiculaire. On y marche à pré-
sent sur le sol rocheux et il resterait donc à dégager
le terre-plein d'avant grotte et le gigantesque cône
de déjections.
Le premier habitat est aurignacien, avec une inter-
ruption considérable, qui nous amène au néolithique
moyen; tel est le caractère remarquable de l'occu-
pation dans la grotte escargotière du Djebel-Fartas.
J'ai été fort surpris, au cours de ma fouille, de
rencontrer une proportion considérable de restes de
tortues diverses et on verra plus loin, dans la ques-
tion ornement, que je possède plusieurs pendeloques
faites avec des débris de la carapace. A l'exemple
de beaucoup de peuplades — la tortue terrestre est
même encore fort estimée de nos jours — les primi-
tifs du Fartas ont dû consommer couramment les
diverses variétés de tortues rencontrées, et qui plus
est ils avaient pour elles un certain culte.
Interrogé à cet égard, Ouelaâ m'a appris, qu'ac-