DOI article:
Georges-Vicrey, Marcelle: Recherches sur l'Antique Égypte: origines et initiation d'après les Temples et les Tombeaux
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.13134#0218
Perrot et Chipiez, dans leur Histoire de l'Art, nous
disent que c'est pour avoir ramassé au fond d'un
puits du Temple d'Albâtre, — le temple souterrain
enfoui non loin du Sphinx — une trentaine de sta-
tues de Chéphren, à diverses époques de sa vie et
dont les hiéroglyphes mentionnent à son actif l'érec-
tion d'une grande Pyramide.
Celle de Ghizeh lui fut ainsi attribuée sans que les
statues ni aucun grafiti ne nous donnent une date
ou une précision. Si l'on peut admettre que ce fut
bien là un tombeau et le tombeau du roi Chéphren
— rien ne nous dit l'époque à laquelle il vivait, rien
n'est moins probable que la chronologie approxima-
tive qui lui attribue un rang dans les dynasties his-
toriques de l'Ancien-Empire dont Mènes est le point
de départ. Lorsque Mariette découvrit le temple
d'Albâtre, il renonça bientôt à- donner un âge à cet
ensemble, dominé par le Sphinx; il se garda de ne
rien affirmer, en face de ces vestiges cyclopéens,
mais étrangement ouvrés qui attestent pour qui-
conque les a vus des conceptions supérieures à nous-
mêmes î Mariette, simplement, confirma que les
Schesoo-Hor — ou serviteurs d'Horus — d'après
les lectures de Maspéro — étaient bien cette race
préhistorique à qui « revient l'honneur d'avoir cons-
titué l'Egypte telle que nous la connaissons depuis
Ménès ». 11 rappela que les Adeptes d'Horus possé-
daient déjà le genre d'écriture hiéroglifique dont té-
moignent les inscriptions déchiffrées (papyrus de
Turin) où, aux lieu et place des dynasties connues,
disent que c'est pour avoir ramassé au fond d'un
puits du Temple d'Albâtre, — le temple souterrain
enfoui non loin du Sphinx — une trentaine de sta-
tues de Chéphren, à diverses époques de sa vie et
dont les hiéroglyphes mentionnent à son actif l'érec-
tion d'une grande Pyramide.
Celle de Ghizeh lui fut ainsi attribuée sans que les
statues ni aucun grafiti ne nous donnent une date
ou une précision. Si l'on peut admettre que ce fut
bien là un tombeau et le tombeau du roi Chéphren
— rien ne nous dit l'époque à laquelle il vivait, rien
n'est moins probable que la chronologie approxima-
tive qui lui attribue un rang dans les dynasties his-
toriques de l'Ancien-Empire dont Mènes est le point
de départ. Lorsque Mariette découvrit le temple
d'Albâtre, il renonça bientôt à- donner un âge à cet
ensemble, dominé par le Sphinx; il se garda de ne
rien affirmer, en face de ces vestiges cyclopéens,
mais étrangement ouvrés qui attestent pour qui-
conque les a vus des conceptions supérieures à nous-
mêmes î Mariette, simplement, confirma que les
Schesoo-Hor — ou serviteurs d'Horus — d'après
les lectures de Maspéro — étaient bien cette race
préhistorique à qui « revient l'honneur d'avoir cons-
titué l'Egypte telle que nous la connaissons depuis
Ménès ». 11 rappela que les Adeptes d'Horus possé-
daient déjà le genre d'écriture hiéroglifique dont té-
moignent les inscriptions déchiffrées (papyrus de
Turin) où, aux lieu et place des dynasties connues,