DOI article:
Bosco, Joseph: Toponymie phénicienne sur le préfixe GI, LAM, RVS et SVB de certaines localités de l'Afrique du Nord, [1,4]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.13134#0380
à l'état sporadique de par les mutilations respective-
ment subiesi1).
L'époque moderne partage avec l'époque antique
la responsabilité de ces dégradations.
Le procédé archéologique qui a permis la recons-
titution des précédents monuments phéniciens, appli-
qué ici, produit un résultat analogue.
On trouve à la roche Dbis la longueur de 17 mètres,
la hauteur moyenne de 4 mètres et la largeur variant
de 4 à 10 mètres.
En ce qui concerne sa longueur primitive, des re-
pères attestent qu'au Sud elle se soudait à la ligne
de roches démantelées et mutilées se poursuivant
dans cette direction et tournant ensuite vers l'Est.
Au Nord, un éboulis chaotique vient démontrer à
ce point une plus grande extension jadis de la roche.
Une largeur supérieure à celle actuelle est prouvée
par les entailles, restes de cavernes disparues, des
parois de l'Est et de l'Ouest. A l'Ouest, une portion
en angle droit de la roche semblerait se rattacher à
un couloir de la grande plate-forme des cavernes de
ligne de crête dont il sera parlé.
La plate-forme de la roche, infléchie légèrement
de l'Est à l'Ouest, n'est pas plus épargnée. On peut
s'en rendre compte en dépit de son envahissement
par les herbes et parfois par de jeunes pins.
Gryptogamifère et vacuoleuse par endroits, la roche
qui nous occupe et dans la composition de laquelle
entrent de nombreux fossiles de végétaux, s'agré-
mente à la base Ouest de deux figuiers; déjeunes
pins s'accrochent également à sa paroi du Nord.
(1) Cf. J. Bosco, Rec de Const., 1921-22, pp. 270-271.
ment subiesi1).
L'époque moderne partage avec l'époque antique
la responsabilité de ces dégradations.
Le procédé archéologique qui a permis la recons-
titution des précédents monuments phéniciens, appli-
qué ici, produit un résultat analogue.
On trouve à la roche Dbis la longueur de 17 mètres,
la hauteur moyenne de 4 mètres et la largeur variant
de 4 à 10 mètres.
En ce qui concerne sa longueur primitive, des re-
pères attestent qu'au Sud elle se soudait à la ligne
de roches démantelées et mutilées se poursuivant
dans cette direction et tournant ensuite vers l'Est.
Au Nord, un éboulis chaotique vient démontrer à
ce point une plus grande extension jadis de la roche.
Une largeur supérieure à celle actuelle est prouvée
par les entailles, restes de cavernes disparues, des
parois de l'Est et de l'Ouest. A l'Ouest, une portion
en angle droit de la roche semblerait se rattacher à
un couloir de la grande plate-forme des cavernes de
ligne de crête dont il sera parlé.
La plate-forme de la roche, infléchie légèrement
de l'Est à l'Ouest, n'est pas plus épargnée. On peut
s'en rendre compte en dépit de son envahissement
par les herbes et parfois par de jeunes pins.
Gryptogamifère et vacuoleuse par endroits, la roche
qui nous occupe et dans la composition de laquelle
entrent de nombreux fossiles de végétaux, s'agré-
mente à la base Ouest de deux figuiers; déjeunes
pins s'accrochent également à sa paroi du Nord.
(1) Cf. J. Bosco, Rec de Const., 1921-22, pp. 270-271.