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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 7.1886

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Nr. 1
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Bsciai, A.: Peut-on trouver encore des mots nouveaux dans la langue copte?: lettre à M. Revillout
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https://doi.org/10.11588/diglit.12254#0040

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30

Peut-on trouver encore

— tfpKa-e (tê) constructio, fàbrica, arab. j-Jj>. Peyron, p. 417, écrit sA^s. j^o.

J'ai cité plusieurs noms sans article, et d'autres qui se trouvent dans Peyron; ainsi :

Âi.m.eA.£, salsaginosus, yépaoq, Zoega, p. 304.
Xooire tîfi^A, pili palpebrarum, Peyron, p. 78.

reo, domare. De là n.eçe çto (pour rêç çto) domare, ml edocere equos. Zoega, p. 652.
Cod. Borg., 146.

noifc, faute pour no<V.<rê, Job, VII, 5. Cf. Peyron; etc.

Je n'ai cité aucun mot mernphitique, parce qu'à eux seuls ils forment tout un diction-
naire; mais afin que vous puissiez juger, Monsieur, en voici quelques-uns :

«jAçujeç : le sens donné par Peyron est tout-à-fait faux, car ce mot signifie xpi^siv,
mcXïïpiv. Ce sens ressort en effet non seulement des textes grecs parallèles, mais encore des

Oeuvres purement coptes : ne:?ta.q ne>.q âeit otùujot qs.6 &Sok eriuoAo^ ■ iiô.pe T6q2£incô.2£.i x*&.p

uji\ouja)o notri\oTs-=!«.i akit ne. Cod. Vat., 69, vie de S* Pacôme.

L'exemple suivant est encore plus probant : ujô-qoi otxoc ot°ç_ «j^pe tuspnou-i £k»2\.
êêoA. TupoT. Cod. Vat, 64, vie de Macaire l'Egyptien.

Je ne parle pas du verbe grec Ipauvàv que Peyron a cru un mot copte composé de ep
et de eumaot; ni de ca^çj, pour e&aej; comme on le trouve dans Zoega, p. 83. Je me réserve
de relever ultérieurement toutes ces fautes et d'autres semblables.

IV.

J'arrive maintenant au mot &ncM.jne auquel vous avez bien voulu reconnaître le sens
que je lui avais donné. Afin d'édifier encore plus votre religion, si c'est possible, voici un
troisième exemple qu'il faut joindre aux deux que j'ai déjà cités : Aumcto-m e-mi\ev<\q rëujis.
AuissLoeic noTTs.tieAv.Ave rcuja. eiieo. Exod., XII, 14.

V.

Vous avez dit en dernier lieu, Monsieur, que le mot îÎToe ne répondait pas à Si dans le
passage des Proverbes où je lui ai attribué ce sens. Je vous demande la permission de vous
démontrer par les textes parallèles grecs que non seulement htoc; mais encore utoott rendent
Si. Outre les exemples que j'ai déjà cités au v. 24 du ch. X des Proverbes, où la Vulgate
donne le correspondant autem, en voici de nouveaux : t^^ts-x" <Ïtoc h^tsAhA e&ïjû. Tiix-oeic.
Psal., XXXIV, 2. Voici ceux de ÏÎtoot : hmot iitoot îuïpeqpiioÊe çoou-. Psal., XXIII, 12.
itpj,v.p^«j ktoots- it^RAHpoiiOAiei amik&ç, Psal., XXXVI, 11. îi^acevace utoot>- ojhç. Psal., XXXVIII,

19, etc. Dans tous ces passages le texte grec met Si.

Nous voyons aussi quelquefois que le mot ïÎToq est placé immédiatement après le mot
Si. Exemple : tshot a^e nToq 6ù.T6TitppAvo6 e&o'iv çÂv nnofie. Ep. Rom., VI, 22. Dans cet
exemple, comme dans les précédents, si JÏToq, ûtoc, ûtoott ne signifient pas Si, ils sont com-
plètement inutiles, même iitoot, suivi d'un nom pluriel, car on peut parfaitement se conten-
ter de dire iimoit mipeqpitoûe çoot et np^p^uj HcsvA.Hpono.Mei .>.inn;\ç.
 
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