DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:Daressy, Georges: Les carrières de Gebelein et le roi Semendès
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Les carrières de Gebelein et le roi Smendès.
Mais si, passant à côté du village de Dababieh, après quelques minutes de marche
dans la vallée, on tourne à gauche en suivant une dépression du terrain, on se trouve
bientôt au milieu de carrières antiques. Le calcaire, en cet endroit, est très compact, et
convient aussi bien pour la statuaire que pour la construction. Une partie du monticule qui
renferme cette couche, a été exploitée à ciel ouvert; plus tard l'extraction se fit en creusant
des galeries dans la masse. Deux des ateliers sont encore à peu près dans l'état ancien,
cinq ou six autres ont été remblayés entièrement.
Dans l'une des carrières, le chef des ouvriers a gravé sous Séti Ier une stèle mainte-
nant très mutilée. En haut, le roi ^ g^] ^gjj fp|g$[)[)--1 A"?" ° t >
fait une libation devant r \lo ^wm- L'auteur de la stèle est renré-
senté en bas à droite, agenouillé et adorant. Le texte se compose de quatorze colonnes ver-
A l'époque romaine, trois proscynèmes écrits en grec ont été tracés à la sanguine sur
les parois, ils sont presque entièrement effacés. Le ciel de la carrière garde encore les in-
dications pour la coupe des pierres marquées à la pierre rouge. Un certain nombre des
divisions porte en outre des signes de repère, les uns sont fantaisistes, les autres formés de
points semblent être des chiffres. Toute une rangée est distinguée par le caractère j.
Là seconde exploitation, distante d'une trentaine de mètres de la première, est rem-
blayée d'environ lm50. En fouillant dans ce mélange de sable et de débris de carrière, on
trouve beaucoup de scellés de vases en terre crue, d'époque copte, les uns simples, les autres
avec des inscriptions ou des ornements dans lesquels la croix primitive revient continuelle-
ment sous toutes ses formes. Un de ces bouchons présente même l'empreinte d'un homme
Les carrières de Gebelein et le roi Smendès.
Mais si, passant à côté du village de Dababieh, après quelques minutes de marche
dans la vallée, on tourne à gauche en suivant une dépression du terrain, on se trouve
bientôt au milieu de carrières antiques. Le calcaire, en cet endroit, est très compact, et
convient aussi bien pour la statuaire que pour la construction. Une partie du monticule qui
renferme cette couche, a été exploitée à ciel ouvert; plus tard l'extraction se fit en creusant
des galeries dans la masse. Deux des ateliers sont encore à peu près dans l'état ancien,
cinq ou six autres ont été remblayés entièrement.
Dans l'une des carrières, le chef des ouvriers a gravé sous Séti Ier une stèle mainte-
nant très mutilée. En haut, le roi ^ g^] ^gjj fp|g$[)[)--1 A"?" ° t >
fait une libation devant r \lo ^wm- L'auteur de la stèle est renré-
senté en bas à droite, agenouillé et adorant. Le texte se compose de quatorze colonnes ver-
A l'époque romaine, trois proscynèmes écrits en grec ont été tracés à la sanguine sur
les parois, ils sont presque entièrement effacés. Le ciel de la carrière garde encore les in-
dications pour la coupe des pierres marquées à la pierre rouge. Un certain nombre des
divisions porte en outre des signes de repère, les uns sont fantaisistes, les autres formés de
points semblent être des chiffres. Toute une rangée est distinguée par le caractère j.
Là seconde exploitation, distante d'une trentaine de mètres de la première, est rem-
blayée d'environ lm50. En fouillant dans ce mélange de sable et de débris de carrière, on
trouve beaucoup de scellés de vases en terre crue, d'époque copte, les uns simples, les autres
avec des inscriptions ou des ornements dans lesquels la croix primitive revient continuelle-
ment sous toutes ses formes. Un de ces bouchons présente même l'empreinte d'un homme