Les carrières de G-ebelein et le roi Smendès.
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de face, vêtu d'une longue robe, les bras levés, la tête entourée d'une auréole. C'est pro-
bablement Jésus Christ qu'on a voulu représenter.
Si sur les murs on remarque des traces d'inscriptions en démotique, en grec et en arabe
dont il n'y a rien à tirer, en revanche un texte important est celui gravé en beaux hiéro-
glyphes sur un pilier, dont malheureusement une moitié a été abattue plus tard, peut-être
par des chercheurs de trésors, qui ont également creusé à la base du pilier.
L'aspect général de l'inscription est celui de la stèle de Sheshanq Ier au Gebel Silsileh.
Au sommet s'étend le disque ailé. A droite une bande verticale servant pour ainsi dire de
Toi jp©ife"gros cai'nctères 1 î=^ f^i (-°4ttfcsfl ^Sni
Al II (^CU kon> maître des deux terres, souverain auteur des choses, Ka het'-/eper
step en râ, fils du soleil, maître des diadèmes, Amen-mer nes-bi-tat, donnant la vie, la
stabilité et la tranquillité comme Râ». La bordure de gauche était sans doute identique.
Sous le disque ailé une double scène d'adoration occupait la largeur de la stèle. Deux
colonnes verticales d'hiéroglyphes écrits en sens inverse séparent les deux représentations.
A droite on lit : ^ JJ S ^\Mn^ï ^ ^ A™"
râ, le sécateur de la terre, qui est le dieu qui existait la première fois : il donne la vie».
a «— ■■ n ± im- £& f (. i : n i s ™ni a -c« * **
Ammon-râ, seigneur des trônes des deux terres dans Thèbes, le plus grand des dieux : il
donne la force».
A droite, le roi coiffé ity est représenté tenant une offrande indistincte. Sa légende,
gravée au-dessus de lui, est "j^Z (HgBj^jTiQM^^HSI^^H
I ^-^'i■'.-]; iXX jj 1 ^""^ I J | ê CSt 611 Pr<^seuce Ammon-râ, coiffé des
deux plumes et du disque, et de Khonsou à tête d'épervier surmontée du disque solaire,
tous deux debout tenant le sceptre j et le signe de la vie ■¥-. Les titres de ces divinités
sont 1 I^^A'2'! r| ' "if «Amon-râ, seigneur des trônes des deux terres,
dans Thèbes, dieu grand, maître du ciel», et <\ I /-1 V «Khonsou, maître de
vérité, uni à la vérité».
A gauche le roi devait être en présence d'Ammon et de Mont. Mais, par suite de la
destruction d'une partie du pilier, le roi a disparu entièrement; il reste un fragment de
légende ^fj^jj"' qui doit se rapporter au dieu thébain et on distingue une coiffure qui
est celle de la déesse Maut, dont le corps est détruit, et les titres devenus illisibles.
L'inscription proprement dite compte dix-sept lignes écrites de droite à gauche. La
moitié au commencement, près des deux tiers du texte à la fin a disparu. Dans la traduction
j'essaierai de donuer une restitution du sens général des parties détruites.
■2 ^.A.m=n^m&Mi¥Y,mplw^
AA/NAAA
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de face, vêtu d'une longue robe, les bras levés, la tête entourée d'une auréole. C'est pro-
bablement Jésus Christ qu'on a voulu représenter.
Si sur les murs on remarque des traces d'inscriptions en démotique, en grec et en arabe
dont il n'y a rien à tirer, en revanche un texte important est celui gravé en beaux hiéro-
glyphes sur un pilier, dont malheureusement une moitié a été abattue plus tard, peut-être
par des chercheurs de trésors, qui ont également creusé à la base du pilier.
L'aspect général de l'inscription est celui de la stèle de Sheshanq Ier au Gebel Silsileh.
Au sommet s'étend le disque ailé. A droite une bande verticale servant pour ainsi dire de
Toi jp©ife"gros cai'nctères 1 î=^ f^i (-°4ttfcsfl ^Sni
Al II (^CU kon> maître des deux terres, souverain auteur des choses, Ka het'-/eper
step en râ, fils du soleil, maître des diadèmes, Amen-mer nes-bi-tat, donnant la vie, la
stabilité et la tranquillité comme Râ». La bordure de gauche était sans doute identique.
Sous le disque ailé une double scène d'adoration occupait la largeur de la stèle. Deux
colonnes verticales d'hiéroglyphes écrits en sens inverse séparent les deux représentations.
A droite on lit : ^ JJ S ^\Mn^ï ^ ^ A™"
râ, le sécateur de la terre, qui est le dieu qui existait la première fois : il donne la vie».
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Ammon-râ, seigneur des trônes des deux terres dans Thèbes, le plus grand des dieux : il
donne la force».
A droite, le roi coiffé ity est représenté tenant une offrande indistincte. Sa légende,
gravée au-dessus de lui, est "j^Z (HgBj^jTiQM^^HSI^^H
I ^-^'i■'.-]; iXX jj 1 ^""^ I J | ê CSt 611 Pr<^seuce Ammon-râ, coiffé des
deux plumes et du disque, et de Khonsou à tête d'épervier surmontée du disque solaire,
tous deux debout tenant le sceptre j et le signe de la vie ■¥-. Les titres de ces divinités
sont 1 I^^A'2'! r| ' "if «Amon-râ, seigneur des trônes des deux terres,
dans Thèbes, dieu grand, maître du ciel», et <\ I /-1 V «Khonsou, maître de
vérité, uni à la vérité».
A gauche le roi devait être en présence d'Ammon et de Mont. Mais, par suite de la
destruction d'une partie du pilier, le roi a disparu entièrement; il reste un fragment de
légende ^fj^jj"' qui doit se rapporter au dieu thébain et on distingue une coiffure qui
est celle de la déesse Maut, dont le corps est détruit, et les titres devenus illisibles.
L'inscription proprement dite compte dix-sept lignes écrites de droite à gauche. La
moitié au commencement, près des deux tiers du texte à la fin a disparu. Dans la traduction
j'essaierai de donuer une restitution du sens général des parties détruites.
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