142
Remarques et notes.
nue stèle dont le cartouche est martelé. Les prières s'adressent à ^^jf ^
Un peu plus au nord sur des rochers qui paraissent avoir été exploités, on lit :
■ q n n <ri? Enfin à 1 kilomètre au nord des ruines coptes se
! 6u I trouve la ville égyptienne perchée au sommet de la
montagne, entre le Nil et une vallée. Elle est en-
tourée d'une forte enceinte en briques crues, et
® ft. n possède un temple creusé à ciel ouvert dans le
1 1 ' roc, du reste sans inscriptions. En-dessous de la
ville, le graffiti reproduit ci-dessus, est gravé sur la paroi à pic de la montagne et doit
remonter au temps de la XIIe dynastie.
IV. Une stèle ptolémaïque que j'ai vue, il y a un an, à Zagazig, et qui est mainte-
nant au musée de Constantinople, représente un roi dont les cartouches n'ont pas été remplis,
faisant offrande à Amon-Râ et à Maut, dont la légende est : Q ® j^p
Pa-bau est inconnu à moins que ce ne soit le nom sacré de
©
5à t&a
n q
Shcnt het'aneb «le grenier de Memphis». Cette dernière ville se
retrouve sur la stèle de Pian/i (où on avait cru lire A sept le i^w, I^Od
premier signe). D'après le dire du détenteur, la stèle venait de
El 'Awasgah As^^l, district de Sawaleh, aux environs de
Faqous. La position des deux villes au pouvoir du prince serait donc connue.
V. Au Caire, sur un bloc de granit noir qui sert de mortier, on lit deux fois la légende :
Ht ° SSI f^jD llj \ \ ^\ ^a Prnicessc Ptah-nefru n'était pas, je crois,
connue. La pierre pourrait être de la XV1LT dynastie.
VI. A Aboutig (Apothéké) un bloc de granit rose taillé en forme de meule était placé
sur un puits. Une colonne verticale donne un fragment de texte en gros caractères
° 1T § 3 ^ ^ A~^fiiiif • A droite est représenté Ammon WMfy^l C ^^HH A Q '
A gauche T ^ ( M coiffée comme Ammon, présente ^vililï • la légende est
''*|^|6j|^^^^G'Y|l/'^'f- Sous ce tableau, on voit le haut d'un second avec des
fragments de texte ^^|||p(_-3^||f' On serait tenté de croire que la Régente Hatsepou avait
élevé un grand monument dans cette ville, tandis qu'il n'y a là qu'un fragment de son
deuxième obélisque à Karnak, correspondant au 6° tableau de la face O. de celui qui est
intact. Cet exemple de la facilité avec laquelle môme les fragments de gros monuments
peuvent être déplacés, montre avec quel soin on doit vérifier les provenances.
VII. Dans une maison du Caire un morceau de sarcophage en brèche verte porte l'in-
scription suivante
C'est évidemment un fragment du tombeau de Nec-
tanébo IL Déjà le musée de Boulaq possédait des
statuettes funéraires à son nom trouvées à Mem-
phis. Les auteurs grecs rapportent que Nectanébo
a_c
^—^ après sa défaite s'était réfugié en Ethiopie. Il sem-
blerait résulter de ces monuments que Nectanébo
Remarques et notes.
nue stèle dont le cartouche est martelé. Les prières s'adressent à ^^jf ^
Un peu plus au nord sur des rochers qui paraissent avoir été exploités, on lit :
■ q n n <ri? Enfin à 1 kilomètre au nord des ruines coptes se
! 6u I trouve la ville égyptienne perchée au sommet de la
montagne, entre le Nil et une vallée. Elle est en-
tourée d'une forte enceinte en briques crues, et
® ft. n possède un temple creusé à ciel ouvert dans le
1 1 ' roc, du reste sans inscriptions. En-dessous de la
ville, le graffiti reproduit ci-dessus, est gravé sur la paroi à pic de la montagne et doit
remonter au temps de la XIIe dynastie.
IV. Une stèle ptolémaïque que j'ai vue, il y a un an, à Zagazig, et qui est mainte-
nant au musée de Constantinople, représente un roi dont les cartouches n'ont pas été remplis,
faisant offrande à Amon-Râ et à Maut, dont la légende est : Q ® j^p
Pa-bau est inconnu à moins que ce ne soit le nom sacré de
©
5à t&a
n q
Shcnt het'aneb «le grenier de Memphis». Cette dernière ville se
retrouve sur la stèle de Pian/i (où on avait cru lire A sept le i^w, I^Od
premier signe). D'après le dire du détenteur, la stèle venait de
El 'Awasgah As^^l, district de Sawaleh, aux environs de
Faqous. La position des deux villes au pouvoir du prince serait donc connue.
V. Au Caire, sur un bloc de granit noir qui sert de mortier, on lit deux fois la légende :
Ht ° SSI f^jD llj \ \ ^\ ^a Prnicessc Ptah-nefru n'était pas, je crois,
connue. La pierre pourrait être de la XV1LT dynastie.
VI. A Aboutig (Apothéké) un bloc de granit rose taillé en forme de meule était placé
sur un puits. Une colonne verticale donne un fragment de texte en gros caractères
° 1T § 3 ^ ^ A~^fiiiif • A droite est représenté Ammon WMfy^l C ^^HH A Q '
A gauche T ^ ( M coiffée comme Ammon, présente ^vililï • la légende est
''*|^|6j|^^^^G'Y|l/'^'f- Sous ce tableau, on voit le haut d'un second avec des
fragments de texte ^^|||p(_-3^||f' On serait tenté de croire que la Régente Hatsepou avait
élevé un grand monument dans cette ville, tandis qu'il n'y a là qu'un fragment de son
deuxième obélisque à Karnak, correspondant au 6° tableau de la face O. de celui qui est
intact. Cet exemple de la facilité avec laquelle môme les fragments de gros monuments
peuvent être déplacés, montre avec quel soin on doit vérifier les provenances.
VII. Dans une maison du Caire un morceau de sarcophage en brèche verte porte l'in-
scription suivante
C'est évidemment un fragment du tombeau de Nec-
tanébo IL Déjà le musée de Boulaq possédait des
statuettes funéraires à son nom trouvées à Mem-
phis. Les auteurs grecs rapportent que Nectanébo
a_c
^—^ après sa défaite s'était réfugié en Ethiopie. Il sem-
blerait résulter de ces monuments que Nectanébo