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Remarques et notes.
,_, ra
«J'affirmis ma vénération en chantant le bien, (ouvrant l'arche de mon silence, vaste
demeure qui me plaisait,) en un discours muni de césures, pour qu'on ne s'embarrasse dans
un sens mauvais sans être guidé, si ce n'est alors à sa volonté. »
XIII. Dans son catalogue du Musée de Florence, M. Sciiiaparklli a donné une liste
des grands prêtres de Ptah. Un monument du Musée de Boulaq déjà publié il y a deux
ans par M. Bouriant dans ce même
aa/w\a n
□
m
aaaaaa
ÏÏ\
se
a
recueil, nous fournit un nom de
plus. C'est une stèle en granit noir
dont les inscriptions sont ainsi dis-
posées :
Le milieu de la stèle est en
retrait. Pi-nuter-hon y est repré-
senté adorant Ptah. Sous les noms
des quatre membres de sa famille,
ceux-ci sont représentés agenouillés.
Le texte ne nous dit malheureuse-
ment pas les liens de parenté de
ces cinq personnages, mais il est
probable que | est le père (le^^|, lequel vivait sous Thothmès IV et eut un fils
kz^0^ (j (j ^y1^ qui exerça après lui les fonctions de
XIV. Dans les dernières fouilles du Musée de Boulaq à Grournah, on a recueilli les
fragments d'une stèle en calcaire de la XVIII0 dynastie, et probablement de Thotmès III.
Le monument a été tellement broyé, que je n'ai pu reconstituer entièrement qu'une seule
ligne, qui justement nous donne une énumération curieuse : ^ 'jf^ ^ T?,
ÎUM^l f 1), fi) ™}\ il VÎ, i «^-^esses, '^nnts,
grecques, habitantes de l'oasis, lybiennes et syriennes ». Les II Hl J de la racine (I H] J,
«être en joie, sauter», sont évidemment les Lybiens, les Psylles, que M. Brugsch a déjà trouvé
désignés sous le nom de □ (j (j ^ j, les voltigeurs (□ (j (j ° (j (j H?j;
Remarques et notes.
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«J'affirmis ma vénération en chantant le bien, (ouvrant l'arche de mon silence, vaste
demeure qui me plaisait,) en un discours muni de césures, pour qu'on ne s'embarrasse dans
un sens mauvais sans être guidé, si ce n'est alors à sa volonté. »
XIII. Dans son catalogue du Musée de Florence, M. Sciiiaparklli a donné une liste
des grands prêtres de Ptah. Un monument du Musée de Boulaq déjà publié il y a deux
ans par M. Bouriant dans ce même
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recueil, nous fournit un nom de
plus. C'est une stèle en granit noir
dont les inscriptions sont ainsi dis-
posées :
Le milieu de la stèle est en
retrait. Pi-nuter-hon y est repré-
senté adorant Ptah. Sous les noms
des quatre membres de sa famille,
ceux-ci sont représentés agenouillés.
Le texte ne nous dit malheureuse-
ment pas les liens de parenté de
ces cinq personnages, mais il est
probable que | est le père (le^^|, lequel vivait sous Thothmès IV et eut un fils
kz^0^ (j (j ^y1^ qui exerça après lui les fonctions de
XIV. Dans les dernières fouilles du Musée de Boulaq à Grournah, on a recueilli les
fragments d'une stèle en calcaire de la XVIII0 dynastie, et probablement de Thotmès III.
Le monument a été tellement broyé, que je n'ai pu reconstituer entièrement qu'une seule
ligne, qui justement nous donne une énumération curieuse : ^ 'jf^ ^ T?,
ÎUM^l f 1), fi) ™}\ il VÎ, i «^-^esses, '^nnts,
grecques, habitantes de l'oasis, lybiennes et syriennes ». Les II Hl J de la racine (I H] J,
«être en joie, sauter», sont évidemment les Lybiens, les Psylles, que M. Brugsch a déjà trouvé
désignés sous le nom de □ (j (j ^ j, les voltigeurs (□ (j (j ° (j (j H?j;