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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 3.1929-1931

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Bayoumi, Abbas: Survivances égyptiennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.32868#0161
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[2]

SURVIVANCES ÉGYPTIENNES.

111

TRADUCTION.

Si tu veux savoir si la femme est inféconde

ou l'homme stérile,

mets l’eau de i’homme et l’eau de la femme
chacune à part;

puis trouve deux têtes de laitue encore en piace
dans le potager

et verse chacune d’elles sur une des denx têtes
de laitue,

et marque chacune des deux têtes sur lesquelles
on a versé l’eau de Phomme et l’eau de la
femme;

cela doit avoir lieu lors de i’existence du soleil.

Le lendemain

tu examineras les deux têtes :

celle qui se trouve en voie de décomposition

montre que le propriétaire de cette eau est in-
fécond ou stérile.

PAPYRÜS MAGIQÜE DE LONDRES ET DE LEIDE, VERSO ,
COL. V, LJGNES 4-8, TRADUCTION DES EDITEURS i 11 :

Le moyen de savoir si une femme est enceinte.

Tu fais que la femme verse son eau sur la même
herhe que précédemment Gf

le soir.

Le matin venu,

si lu trouves la plante flétrie(?),
elle (la femme) ne portera pas;

si tu la trouves florissante, elle portera.

U y a entre ces textes une parenté indéniable.

Notons pourtant une divergence. La recension égyptienne, ici d’ailleurs comrne
dans les textes analogues ^, n’envisage pas le cas de la stérilité masculine : ce qui ten-
drait à prouver que les anciens Egyptiens, à la différence des modernes, considé-
raient la stérilité comme une infirmité exclusivement féminine. Le rédactenr arabe
a complété la formule en tenant compte de la possibilité, alors admise, de la stérilité
masculine.

Les éditeurs du texte démotique ont rendu, dans leur traduction, le mot
^ paj‘ creau r> et dans leur index par cc uriner, ' 4). Par ailleurs le mot cc eauv se dit
régulièrement = en démoticiue, et V V ^ * - ne peut en effet être que mh

(1) Griffith and Thompson, The Demolic Magical
Papyrus of London and Leiden, Londres, 1 goà , voi. I,
p. 177.

(2; La plante dont il s’agit s’appelle ff'p-'o (ligne 1)
et il est dit que son jus a la vertu d’arrêter Thémor-
ragie.

(3) Wreszinski, Der grosse medizinische Papyrus
des Berliner Museurns, Leipzig, 1909, p. A5-A7,
n 03 19 2" 199-

(4) Griffith and Thompson, op. cit., voh III, Indi-
ces, p. 34.
 
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