DU RÔLE DE LA FEMME, ETC.
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«Ce qui est sur la tablette d'argent du côté du commencement (c'est-à-dire dans le
» sens de l'écriture), une figure à la ressemblance de Sute/ embrassant le grand roi de Xeta,
» tenant serrées entre ses mains les paroles du traité. C'est le scellement (l'approbation) de
»Sutex, roi du ciel, scellement du traité fait par Xetasar, le grand roi de Xeta, le vaillant,
» fils de Marasar, le grand roi de Xeta, le vaillant, ( qui est signifié) dans l'action de serrer
» (l'écrit) que fait cette image. — Scellement de Sute/, seigneur du ciel (place du sceau).
« Sur la tablette de son autre côté, figure à la ressemblance du dieu Ra d'Arauna et de Xeta,
» embrassant la reine, la souveraine de Xeta, qui tient serrées les paroles du traité en ses mains.
«C'est le scellement (l'approbation) de Ea, le seigneur de la ville d'Aranna, le seigneur
» de la terre, c'est-à-dire le scellement de Paupi-/a, la reine du pays de Xeta, la fille de la
» terre de Kit'autau et de la ville d'Aranna, la régente de la terre (de cette terre), la ser-
vante du dieu (de ce dieu) qui est signifié par l'action de serrer (l'écrit) qui fait cette
» image. — Scellement de Ra d'Aranna, seigneur de toute terre (place du sceau).»
Nous avons vu précédemment que le dieu Ea, seigneur de la ville d'Arauna, qui em-
brasse ici la reine, figurait le premier dans l'adjuration parmi les dieux invoqués et y pré-
cédait immédiatement Sute/, de Xeta qui est ici embrassé par le roi. Cela s'explique très
bien si l'on admet avec nous qu'Aranna, la capitale actuelle des Xetas, était l'ancienne
capitale du pays de Kit'autan, dont Paupika était régente et princesse — pays compté
par la même adjuration comme un état à part distinct de celui des Xetas, alors uni à lui
comme l'Ecosse l'était à la France du temps de Marie Stuart.
Ce qui est certain, c'est que la reine de Xeta, régente de Kit'autan, a ici un rôle
politique des plus importants, et que son intervention est décisive même dans les questions du
droit international privé.
Qu'on dise après cela que les femmes ne comptaient pas dans l'antiquité!
^ = w si ^ f| ^ IJL1" 71 11 J= -G (~~~ 111 M. î a—i
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«Ce qui est sur la tablette d'argent du côté du commencement (c'est-à-dire dans le
» sens de l'écriture), une figure à la ressemblance de Sute/ embrassant le grand roi de Xeta,
» tenant serrées entre ses mains les paroles du traité. C'est le scellement (l'approbation) de
»Sutex, roi du ciel, scellement du traité fait par Xetasar, le grand roi de Xeta, le vaillant,
» fils de Marasar, le grand roi de Xeta, le vaillant, ( qui est signifié) dans l'action de serrer
» (l'écrit) que fait cette image. — Scellement de Sute/, seigneur du ciel (place du sceau).
« Sur la tablette de son autre côté, figure à la ressemblance du dieu Ra d'Arauna et de Xeta,
» embrassant la reine, la souveraine de Xeta, qui tient serrées les paroles du traité en ses mains.
«C'est le scellement (l'approbation) de Ea, le seigneur de la ville d'Aranna, le seigneur
» de la terre, c'est-à-dire le scellement de Paupi-/a, la reine du pays de Xeta, la fille de la
» terre de Kit'autau et de la ville d'Aranna, la régente de la terre (de cette terre), la ser-
vante du dieu (de ce dieu) qui est signifié par l'action de serrer (l'écrit) qui fait cette
» image. — Scellement de Ra d'Aranna, seigneur de toute terre (place du sceau).»
Nous avons vu précédemment que le dieu Ea, seigneur de la ville d'Arauna, qui em-
brasse ici la reine, figurait le premier dans l'adjuration parmi les dieux invoqués et y pré-
cédait immédiatement Sute/, de Xeta qui est ici embrassé par le roi. Cela s'explique très
bien si l'on admet avec nous qu'Aranna, la capitale actuelle des Xetas, était l'ancienne
capitale du pays de Kit'autan, dont Paupika était régente et princesse — pays compté
par la même adjuration comme un état à part distinct de celui des Xetas, alors uni à lui
comme l'Ecosse l'était à la France du temps de Marie Stuart.
Ce qui est certain, c'est que la reine de Xeta, régente de Kit'autan, a ici un rôle
politique des plus importants, et que son intervention est décisive même dans les questions du
droit international privé.
Qu'on dise après cela que les femmes ne comptaient pas dans l'antiquité!
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