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Revue égyptologique — 9.1900

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Nr. 1-4
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https://doi.org/10.11588/diglit.11060#0199
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Livres et revues.

191

•dans les origines et le développement historique du jus gentium des peuples classiques, en matière civile,
♦criminelle, commerciale et économique. Comparaison des éléments ethniques (indiens ou gréco-latins) dans
»la doctrine de Fustel de Coulakges (la cité antique)», cette sixième question : «Quelles contributions
»à l'histoire des institutions romaines peuvent apporter les papyri et les ostraca récemment, découverts qui
»se trouvent dans les collections de Berlin, Vienne, Paris et Londres.» Mais le vrai «problème» est tou-
jours celui qui est fixé dans la cinquième question et j'ai essayé d'y répondre en partie dans un mémoire
actuellement achevé qui est intitulé : « Rapports historiques et légaux des Égyptiens et des Quirites depuis
la fondation de Rome jusqu'aux emprunts faits par la loi des XII tables au code d'Amasis.» J'y dissèque,
non seulement les institutions légales_ empruntées par Nmna ou le premier législateur romain, quel qu'il
soit, au code de Bocchoris et des Éthiopiens, mais encore cette législation des decemvirs, dont les
diverses origines — égyptiennes et athéniennes surtout — sont analysées et confirment ainsi l'affirmation
des historiens latins. J'ai démontré et je démontrerai de plus en plus que la première couche du droit
romain est surtout égyptienne, la seconde surtout assyro-chaldéo-phénicienne et la dernière (à partir de
Constantin) de nouveau égyptienne. Pour toutes ces questions juridiques voir aussi mon Précis de droit
égyptien, comparé aux autres droits de l'antiquité, qui paraît par fascicules chez Giaud et Brière (16, rue
Soufflot). Parmi les autres publications intéressantes pour nos lecteurs nous signalerons : «Les primitives
civilisations» par Simcox, auteur de «La loi naturelle, etc.». Cela constitue deux forts volumes in-4° de
près de 120o pages, édités à Londres par Swan Sonnenschein et dans lesquels on a voulu utiliser dans une
très large mesure nos travaux (de moi et de mon frère Victor) qu'il cite sans cesse. On y trouve, après
une préface et une introduction sur les problèmes préhistoriques, etc., un premier livre sur l'Egypte. Le
premier chapitre intitulé : la monarchie et les officiers royaux; le 2° l'ordre économique; le 3e : commerce
et industrie; le 4° : caste et extraction; le 5e : la classe militaire; le 0°: la religion nationale et le sacer-
doce; le 7° : loi civile et coutume; le 8e : relations domestiques et loi de la famille. Tout ceci occupe 225
pages d'un texte très serré. Vient ensuite un second livre sur l'ancienne Babylonie allant jusqu'à la page
380 et dont à peu près toute la partie juridique ou économique nous est également empruntée. Le
chapitre premier est intitulé : civilisation sumérienne; le 2° : chronologie babylonienne ; le 3° : les anciennes
cités de Sumer et d'Accad; le 4° : Babylonie et Assyrie; le 5» : loi commerciale et tablette de contrats;
le 6e : relations domestiques et loi de la famille. Nous passerons rapidement en revue les autres parties
de l'ouvrage. Le troisième livre est intitulé : «De Marseille à Malabar». Les Phéniciens, les Carthaginois,
les populations préhistoriques de l'Asie mineure, de la Grèce, de l'Italie, les Étrusques, les Lyciens, les
Rhodiens, les Ibériens, les Crétois, les Spartiates, les anciens Arabes, les tribus hamitiques africaines et
Malabar y sont successivement étudiés, ainsi que la loi de Charondas, un ancien livre de loi syrien (publié
par Sachau en 1886). Le second volume (livre 4) est tout entier consacré à la Chine, si l'on en excepte certains
appendices, dont deux sont relatifs à la chronologie égyptienne et aux irrigations, un autre aux dynasties
babyloniennes, un autre au système métrique de la Babylonie et de l'Égypte, etc. Nous signalerons aussi :
un volume sur la propriété territoriale et l'impôt foncier sous les premiers califes, par Max van Bercuem;
un essai sur la province romaine d'Égypte depuis la conquête jusqu'à Dioclétien, étude d'organisation
politique et administrative par Abdallah-Simaika (du Caire) docteur en droit (librairie Thoeth) ; les Parerga
d'Alfred Pernice, VI—VII (Weimar, Hermann Bohlaus) contenant deux dissertations : l'une sur la paix en
droit romain et grec, l'autre sur le propos délibéré criminel en droit romain et grec ; une histoire des états
romains et de leur droit (nous citant d'ailleurs avec honneur), par Rudolf Leonhard, professeur de droit à
l'Université de Marburg (Leipsic, librairie Veit). C'est seulement, pour montrer l'impartialité de notre mé-
thode de compte-rendu, Rappliquant même à ceux qui essaient de s'approprier nos découvertes, en taisant
le plus possible notre nom pour y substituer avec profusion ceux d'incompétents, que nous signalerons
l'opuscule de M. Cappart — jeune élève pour lequel nous nous étions montré très bon — qui est intitulé:
Esquisse d'une histoire du droit pénal égyptien (Bruxelles, Lefèvbe, 1900). Il n'y a pas là autre chose
qu'un démarquage maladroit de nos «Actions en droit égyptien» qu'il ne cite nullepart — le tout sans
aucune valeur personnelle. A relever l'audace avec laquelle, à la page 8, à propos d'une brève mention
du tribunal de Rckhmara, on met en note : Spiegelberg, Studien und Materialien, p. 8, Viret, Le tombeau
de Rekhmara, Mémoires de la mission archéologique française du Caire, tome V, fasc. 1; Revillout, Mélanges,
etc. — en ajoutant : «Dans ce tombeau de Rekhmara se trouve un passage important pour la procédure
» du tribunal du gouverneur, mais il est impossible de se servir du texte publié par M. Virey d'une façon
» tout à fait insuffisante.» Je crois bien. M. Virey, trompé par M. Maspero sur la disposition du tombeau
prise à l'envers, avait aussi lu à l'envers le texte en commençant par la dernière ligne et en finissant par
la première. Mais ce texte juridique a été en entier rétabli et traduit par moi dans l'ouvrage même que
Cappakt veut avoir l'air, cette fois, de citer en passant. Voilà, je crois, un exemple suffisant de la bonne
foi du jeune auteur.

e. R.
 
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