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Revue égyptologique — 12.1907

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Nr. 1-3
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Livres et revues
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https://doi.org/10.11588/diglit.11501#0152
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142

Eugène Revillout.

etc.) a les indications de contenance. Chabas y joint une note intéressante sur le parfum composé qui
était contenu dans ce vase du temps des Thoutmès, parfum encore en usage, paraît-il, chez les Arabes
d'Egypte. Loret a fait faire aussi l'analyse des parfums contenus dans un vase à inscriptions coptes. Il
devrait les publier.

J) Sur une stèle du Musée de Turin, très curieuse par l'énumération des félicités terrestres que les
Égyptiens demandaient à leurs dieux.

K) Le papyrus Prisse. Dans cette notice, datée de 1870, Chabas se déclarait encore incapable de
traduire en entier ce document précieux, dont il annonçait, près de sa fin, la version totale dans son
Egyptologie. Cette traduction, il n'a malheureusement pas eu le temps de la faire, et nous avons dû nous-
même y consacrer un des numéros de la Revue égyptologique. Déjà, en 1870, d'ailleurs, l'illustre égyptologue,
occupé surtout à critiquer M. Heath, en a donné de bons extraits.

L) Sur ^ et °OTJ°, employés dans le sens « classe, ordre ». Ce sont les cpuXat, tribus sacrées, des

décrets trilingues. Mais on se servait du même terme pour certaines troupes d'ouvriers. On sait que le
mot sa, sans cesse employé dans le sens de « protection » dans les textes mythologiques, désigne aussi
les phylactères magiques.

M) Note sur la momie conservée à S' Lazare (Venise) et sur le titre her sedjef « préposé aux cou-
pures » du défunt.

N) «Le calendrier des jours fastes et néfastes de l'année égyptienne», d'après un texte des «Select
papyri ». On sait que Chabas, à propos d'un autre texte, est encore revenu sur ce sujet dans un opuscule
rédigé en collaboration avec Lieblein. Mais ici, il s'agit d'un ouvrage déjà considérable, publié à part chez
Dejdssieu et Maisonneuve. Il s'étend de la page 127 à la page 238 de l'édition actuelle.

0) Note sur le système égyptien de sanguinité. (Elle est fort courte.)

P) Hymnes et invocations — autre recueil considérable de textes religieux. Nous regrettons les
coupures faites dans l'édition actuelle.

Q) Lettre à M. Cerquant sur la mythologie égyptienne. Chabas y déclare qu'on n'est point encore
en état d'avoir un système complet et clair à ce sujet. La question n'a pas beaucoup avancé depuis lors.
Et, en effet, ce n'est pas à un système unique, mais à plusieurs, successifs ou parallèles, que nous avons
affaire, bien que les noms des divinités n'aient pas varié ou aient rarement varié. Naville (dans une bro-
chure dont je parlerai) en cite pourtant, s'il fallait Ven croire, un exemple curieux.

E) Hebraeo-Aegyptiaca. Chabas y signale certaines analogies entre la morale des Egyptiens et celle
des Hébreux et y traite aussi certaines questions historiques.

S) Un roman chinois. — Ceci est en dehors de notre compétence spéciale. J'en dirai autant du
«Conte chinois», intitulé «la veuve», qui a été publié plus loin.

T) Sur les campagnes de Thoutmès III (dont s'était occupé déjà notre illustre maître E. de Rougé),

U) Note à l'appui de l'identification des Hébreux avec les Aperu des hiéroglyphes, en réponse à
M. Maspero (célèbre sujet de controverse pour lequel nous suivons Chabas).

V) A propos des textes hiéroglyphiques, récemment publiés par Ludwig Stern. Observations, parmi
lesquelles il faut remarquer celle qui concerne ëai et Renen, dans lesquels Chabas croit voir la génération
masculine et féminine. Les exemples cités par lui ne me convainquent pas et je crois qu'il faut donner
à ces expressions le sens de destinée et de fortune généralement reconnus, et qu'on trouve dans la psy-
chostasie du chapitre 125 du Rituel, comme pour Mi dans le conte du prince prédestiné et en démotique
dans de nombreux versets et dans tous les refrains des chapitres du papyrus démotique moral de Leide
que je suis en train de publier dans le Journal asiatique. Chabas, s'il vivait encore, serait de cette opinion.

X) Note sur le nom égyptien du fer (Baa qui a donné naissance à Baenpe = le fer du ciel [Êenme
ferrum], trouvé dans les bolides et opposé au fer de la terre).

Y) Deux nouveaux contes égyptiens (le conte des deux frères que venait de publier M. de Rougé
et le conte du prince prédestiné que venait de publier Goodwin et qu'a réédité Maspero). Chabas y ajoute
l'épisode du jardin des fleurs, que réédita aussi, sous une autre forme, Maspero.

Z) Découverte d'armes en silex, trouvés à Volgu, près Digoin, Saône et Loire. — Les silex de
Volgu au Musée de Chalon-sur-Saône. Ceci se rattache à la polémique entreprise par Chabas dans son
ouvrage sur l'antiquité historique, ouvrage presque épuisé fort intéressant et dont une nouvelle publication
se fait attendre, ainsi que celle de beaucoup d'autres ouvrages de Chabas, devenus presque introuvables
et plus importants que la plupart de ceux qu'on nous a donnés jusqu'ici dans la Bibliothèque.

2° De l'auteur : Ancient records of Egypt, by James Henry Breasted Ph. D. Professor of Egypto-
logy and oriental history in the University of Chicago. Il s'agit de deux gros volumes, les premiers de
cette publication, qui a pour but de compléter ou plutôt de remplacer, au point de vue égyptien, les anciens
«Records of the Past », s'appliquant à la Chaldée comme à l'Egypte, «Records of the Past» publiés par
 
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