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Revue égyptologique — 12.1907

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Nr. 1-3
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Livres et revues
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https://doi.org/10.11588/diglit.11501#0153
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Livres et revues.

143

notre excellent ami Birch, 1 et auxquelles nous avons nous-même collaboré. L'ouvrage actuel2 est, du reste,
fort bien classé par périodes historiques.

Le premier volume comprend l'ancien empire, le moyen empire et la XVIIe dynastie. Le second
volume la XVIIIe dynastie. Le volume III devra comprendre la XIXe dynastie. Le volume IV la XXe,
XXIe, XXIIe, XXIIIe, XXIVe, XXVe et XXVIe dynasties. Un cinquième volume contiendra un index
général.

Nous attendrons la fin de cette publication pour en donner un compte-rendu détaillé. Dès à présent
nous pouvons dire que c'est un ouvrage très sérieux dont nous désirons voir le succès, bien que nous
ayons bien des réserves et des observations à y faire. Mais quel est l'homme dont les travaux ne sont
jamais à critiquer? Quand ce livre sera achevé, nous donnerons d'ailleurs une description complète du
contenu. Nous aurons alors l'occasion de signaler les omissions systématiques de documents et de renvois :
de documents, quand il s'agit de ceux que j'ai seul étudiés un peu complètement-, de renvois, quand, au
point de vue bibliographique, il aurait fallu ajouter mon nom à certains autres, particulièrement préférés.
Et cependant on cite ma Revue égyptologique pour mes collaborateurs. L'esprit de partit est une belle chose !
Et cependant je lui fais trop d'honneur. Il s'agit seulement de l'art de parvenir, en s'appuyant sur les gens
en place.

Aux morts maintenant l'honneur.

3° Nous avons mentionné trop rapidement, dans le dernier numéro, la notice nécrologique de notre
ami Karl Piehl par Edouard Navjlle. Les lecteurs de cette Revue savent pourtant en quelle haute estime
nous tenions Piehl, autour duquel (il s'en plaignait) on faisait le silence dans le milieu de M. Maspero et dans
le Recueil qui en publie maintenant l'éloge. Nous, au contraire, nous avons donné l'analyse détaillée de son
Sphinx* tant qu'il a vécu, ainsi que des' ouvrages qu'il m'envoyait. Bornons-nous à dire aujourd'hui que Piehl
est mort à Sitguna, près d'Upsal, le 9 août 1904, dans sa cinquante-deuxième année. Cette mort, je l'aurais
annoncée de suite à mes lecteurs, si l'on m'en avait prévenu. Ne recevant rien, je l'ai longtemps consi-
dérée comme douteuse, malgré les bruits qui en couraient. Il fut l'élève de notre ami Lieblein, qui lui-
même a souvent suivi nos cours de l'Ecole du Louvre. Il est venu ensuite en France, où j'ai commencé
à le connaître et il occupait la chaire d'égyptologie d'Upsal depuis 1881. Il aurait été à désirer que Naville.
au lieu d'en citer quelques-uns, eût donné la liste complète de ses travaux, ce que nous nous proposons de
faire un jour. Piehl aurait eu, du reste, sans doute, bien des observations à faire à sa notice nécrologique.
Mais il n'est plus.

4° Nous parlions tout-à-l'heure de listes de travaux. Dans la notice de Bouriant, cette liste est com-
plète. Elle comprend : 14 travaux coptes, 11 travaux hiéroglyphiques, plusieurs travaux arabes ou grecs,
au total 31 monographies. Plusieurs sont fort importantes et toutes intéressantes : ce qui n'empêcherait
pas, bien entendu, certaines critiques. Bouriant, né le 11 avril 1849, est décédé à Vannes, le 19 juin 1903.
Mais il était malade depuis 1898. Il a été longtemps directeur de l'Ecole du Caire. Je ne sais s'il est venu
à mes cours, car je ne le connaissais pas de figure. J'ai cru cependant dernièrement devoir donner à sa
mémoire une preuve de confraternité, en acceptant d'être le témoin de son fils à son mariage. Ajoutons
qu'il s'agit d'un jeune égyptologue qui m'a parfois consulté et qui, orphelin, n'a peut-être pas trouvé,
ainsi que sa mère, toute la sympathie qu'il pouvait espérer des vieux amis de Bouriant.

5° La notice d'AuGusiE Baillet sert de préface à un volume d'œuvres diverses que nous aurions dû
recevoir et qui fait partie de la «Bibliothèque». Nous attendons, par cette raison, à en faire l'analyse, vou-
lant nous réserver pour celle du volume entier. D'ailleurs, M. Baillet, que j'avais autrefois accueilli très
cordialement, est un vieillard. Il est de 9 ans notre aîné, d'un an celui de feu mon frère.4 11 ne nous plaît
pas d'entrer à son égard dans des polémiques irritantes, comme le fait son fils, présenté par moi à la Société
asiatique et auquel j'ai prouvé à plusieurs reprises une grande bienveillance. Il est vrai que, publiant chez
M. Maspero, il a cru bon de faire ainsi une offrande aux dieux du lieu. Cela ne nous empêchera pas d'an-
noncer encore (comme nous l'avons fait déjà) celles des publications Baillet que nous avons reçues.

6° Les vases « oucheb » et « sochen », par M. August Baillet (père).

7° Les déesses-mères d'Orléans, par Jules Baillet (fils).

8° La réunion de la famille dans les enfers égyptiens, par Jules Baillet.

9° La stèle de Simontu ousir, par le même. J'ai déjà rendu compte du triptyque5 du même, etc.
Venons-en maintenant aux brochures.

1 M. Sayce en a depuis donné une suite.

2 Cette publication est faite par l'imprimerie de l'université do Chicago. Elle est en commission à Londres chez Luzac et à Leipzic
chez Harrassowitz qui l'annonce ainsi : « Band 1—II pro I—IV complet, M 75.»

3 Nous continuerons un de ces jours pour les rares numéros qui nous parviennent depuis.

4 Mon frère avait d'ailleurs connu et soigné la famille de sa femme, tant autrefois au Croisic que plus tard à Orléans.

5 J'en avais aussi parlé longuement dans une lecture faite à l'Académie.
 
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