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https://doi.org/10.11588/diglit.73994#0095
LA VILLA REALE
En me rendant à la Villa Reale, j'ai dû passer
par le quai Ste-Lucie qui est dans une situation
ravissante, mais les maisons qui le bordent se res-
sentent du voisinage de la mer, car elle a une ac-
tion corrosive qui se fait même sentir sur les
constructions les plus solides. Si l'on observe de
là le vaste golfe de Naples et tous les objets d'alen-
tour qui contribuent à l'embellir, on éprouve de
bien douces émotions; le Vésuve surtout parle
vivement à l'imagination, que de souvenirs d'ail-
leurs ne réveille-t-il pas?
Au milieu de Ste-Lucie, au bord de la mer, je
m'arrête devant une source d'eau souffrée; on me
sert un verre de cette eau dont le goût est assez
agréable.
Au bout du quai Ste-Lucie on voit une petite
île dans laquelle on remarque un château fort
appelé le château de l'CEuf. On prétend que ce
En me rendant à la Villa Reale, j'ai dû passer
par le quai Ste-Lucie qui est dans une situation
ravissante, mais les maisons qui le bordent se res-
sentent du voisinage de la mer, car elle a une ac-
tion corrosive qui se fait même sentir sur les
constructions les plus solides. Si l'on observe de
là le vaste golfe de Naples et tous les objets d'alen-
tour qui contribuent à l'embellir, on éprouve de
bien douces émotions; le Vésuve surtout parle
vivement à l'imagination, que de souvenirs d'ail-
leurs ne réveille-t-il pas?
Au milieu de Ste-Lucie, au bord de la mer, je
m'arrête devant une source d'eau souffrée; on me
sert un verre de cette eau dont le goût est assez
agréable.
Au bout du quai Ste-Lucie on voit une petite
île dans laquelle on remarque un château fort
appelé le château de l'CEuf. On prétend que ce