8—9. Alexandre „Rondanini". Glyptothèque de Munich (d'après Bernoulli, op. cit.,.
pl. V)
Cette ressemblance s'étend aussi à l'Alexandre Rondanini de Munich11 (figs 8—9), reconnu
comme le plus pur reflet du style de Léocharès. Mais l'image de Munich est plus idéalisée, plus
froide, la chevelure retombe en grandes mèches molles et longues, mais est encore absent le
,,gonflement" démesuré des images plus tardives d'Alexandre, I'ocvocotoXy). Si le visage est de
même type, nous ne retrouvons guère ici la tension de l'expression.
Cette tension caractérise la tête d'Alexandre de Constantinople, trouvée à Pergame12 (figs
10—11). C'est la même épaisseur du cou, la forme strictement rectangulaire du visage. Mais
surtout nous retrouvons le front bas barré de deux rides, les cheveux divisés au milieu par un
épi modéré dont partent des deux côtés de très longues mèches. Juste sur notre monument la
tension supplémentaire obtenue par la torsion du cou est absente, par contre la masse de la che-
11 Bernoulli, op. cit., pp. 44—51, fig. 10; Suhr, op. cit., pp. 105—107, fig. 17; Gebauer, op
cit., pp. 72—73,102, K68;L. L a u r e n z i, Ritratti Greci. Firenze 1941, p. 105, n° 40, pl. XV; Ch. Picard,
Manuel d'Archéologie Grecque — La sculpture IV: Période classique — IVe siècle, 2ème Partie. Paris 1963,
pp. 701—703; Bieber, pp. 25—26, figs 6—8. Tout comme la séquence précédente, ce portrait est supprimé
par Schreiber, op. cit., pp. 272—277, de son iconographie d'Alexandre le Grand.
12 Bernoulli, op. cit., pp. 80—82, figs 23—24; Gebauer, op. cit., pp. 56—57, 93—94, К 47;
Laurenzi, op. cit., p. 126, n° 87, pl. XXXIV; Bieber, op. cit., pp. 63—64, figs 71—72. Ce portrait
est également rejeté par Schreiber, op. cit., pp. 85—86.
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pl. V)
Cette ressemblance s'étend aussi à l'Alexandre Rondanini de Munich11 (figs 8—9), reconnu
comme le plus pur reflet du style de Léocharès. Mais l'image de Munich est plus idéalisée, plus
froide, la chevelure retombe en grandes mèches molles et longues, mais est encore absent le
,,gonflement" démesuré des images plus tardives d'Alexandre, I'ocvocotoXy). Si le visage est de
même type, nous ne retrouvons guère ici la tension de l'expression.
Cette tension caractérise la tête d'Alexandre de Constantinople, trouvée à Pergame12 (figs
10—11). C'est la même épaisseur du cou, la forme strictement rectangulaire du visage. Mais
surtout nous retrouvons le front bas barré de deux rides, les cheveux divisés au milieu par un
épi modéré dont partent des deux côtés de très longues mèches. Juste sur notre monument la
tension supplémentaire obtenue par la torsion du cou est absente, par contre la masse de la che-
11 Bernoulli, op. cit., pp. 44—51, fig. 10; Suhr, op. cit., pp. 105—107, fig. 17; Gebauer, op
cit., pp. 72—73,102, K68;L. L a u r e n z i, Ritratti Greci. Firenze 1941, p. 105, n° 40, pl. XV; Ch. Picard,
Manuel d'Archéologie Grecque — La sculpture IV: Période classique — IVe siècle, 2ème Partie. Paris 1963,
pp. 701—703; Bieber, pp. 25—26, figs 6—8. Tout comme la séquence précédente, ce portrait est supprimé
par Schreiber, op. cit., pp. 272—277, de son iconographie d'Alexandre le Grand.
12 Bernoulli, op. cit., pp. 80—82, figs 23—24; Gebauer, op. cit., pp. 56—57, 93—94, К 47;
Laurenzi, op. cit., p. 126, n° 87, pl. XXXIV; Bieber, op. cit., pp. 63—64, figs 71—72. Ce portrait
est également rejeté par Schreiber, op. cit., pp. 85—86.
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