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https://doi.org/10.11588/diglit.5564#0088
7<5 Histoire
de Vainqueur dans ces combats ne le cé-
doit guère à celui de Conquérant , &
que la palme Olympique rehaulîbit de
beaucoup l'éclat du sceptre & du dia-
dème. .Les Odes de Pindare nous mar-
quent que c'est ainli que pensoieni Gé-
lon & Hiéron Rois de Syracuse. Denys
qui y régna longtems après, porta enco-
re plus loin qu'eux cette ambition. Phi-
lippe, Roi de Macédoine, saisoit graver
sur les monnoies ces sortes de victoires,
& il en parohToit ausfi flaté que de cel-
les qu'il remportoit sur les ennemis de
l'Etat. Tout le monde sait la réponse
flut.in d'Alexandre le Grand à ce sujet. Com-
iex.p.ôit.mz ses amis lui demandoient un jour s'il
ne se présenteroit pas à ces Jeux pour y
* dilputer le prix de la courte: Oui, dit-
il , si sy trouve des Rois pour antagoniftes.
Ce qui montre qu'il n'auroit pas dédai-
gné ces combats , s'il avoit trouvé des
rivaux dignes de lui.
Les chars étoient attelés le plus ordi-
nairement de deux ou de quatre che-
vaux , rangés de front : bïg£, quadriga.
Quelquefois on mettoit des mules à la
place des chevaux, & le char pour lors
s'appelloit knim. Pindare, dans la cin-
quième Ode du premier livre, célèbre
un Psaumis qui avoit remporté une tri-
ple vidoire, lavoir dans la course d'un
char attelé de quatre chevaux, •tvt&mirm
dans la course d'un char attelé de mu-
les, &dans la course simple du
de Vainqueur dans ces combats ne le cé-
doit guère à celui de Conquérant , &
que la palme Olympique rehaulîbit de
beaucoup l'éclat du sceptre & du dia-
dème. .Les Odes de Pindare nous mar-
quent que c'est ainli que pensoieni Gé-
lon & Hiéron Rois de Syracuse. Denys
qui y régna longtems après, porta enco-
re plus loin qu'eux cette ambition. Phi-
lippe, Roi de Macédoine, saisoit graver
sur les monnoies ces sortes de victoires,
& il en parohToit ausfi flaté que de cel-
les qu'il remportoit sur les ennemis de
l'Etat. Tout le monde sait la réponse
flut.in d'Alexandre le Grand à ce sujet. Com-
iex.p.ôit.mz ses amis lui demandoient un jour s'il
ne se présenteroit pas à ces Jeux pour y
* dilputer le prix de la courte: Oui, dit-
il , si sy trouve des Rois pour antagoniftes.
Ce qui montre qu'il n'auroit pas dédai-
gné ces combats , s'il avoit trouvé des
rivaux dignes de lui.
Les chars étoient attelés le plus ordi-
nairement de deux ou de quatre che-
vaux , rangés de front : bïg£, quadriga.
Quelquefois on mettoit des mules à la
place des chevaux, & le char pour lors
s'appelloit knim. Pindare, dans la cin-
quième Ode du premier livre, célèbre
un Psaumis qui avoit remporté une tri-
ple vidoire, lavoir dans la course d'un
char attelé de quatre chevaux, •tvt&mirm
dans la course d'un char attelé de mu-
les, &dans la course simple du