Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Schadow, Johann Gottfried
Polyclète ou théorie des mesures de l'homme: selon le sexe et l'age ; avec indication des grandeurs réelles d'aprés le pied du Rhin (Text) — Berlin, 1866

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.4903#0007
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
VII

zustellen. Deren sind zwei: das des
Mathematikers und das des Künstlers.

Wenn der Geometer ein Dreieck
und der Maler einen Amor zeichnet,
wollen heide, dass dein Beschauer
vernehmlich werde, was sie im Sinne
hatten; heide verbinden Linien zu
einem Ganzen: der Eine nach bestimm-
ten Gesetzen, der Andere mehrentheils
nach Gefühl. Der bescheidene Künst-
ler gesteht sich still, dass seine Dar-
stellung dem, was er im Sinne hatte,
nicht entspreche; der Geometer ist
sicher, verstanden zu werden: er ist
der Zuverlässige. Kein in der Wissen-
schaft bleibend, ist ihm aber das
Reich der sichtbaren Schönheit ver-
schlossen; bei der Anwendung öffnet
es sich zunächst in der Baukunst.
Die Maler finden sich durch die Mittel
des Geometers beeugt; sie halten ihr
Auge für hinreichenden Ersatz und
besorgen, dass deren Anwendung jenen
Keiz zerstören würde, welchen Frei-
heit, Leichtigkeit und Ungebunden-
hcit ihren Arbeiten verleiht.

Der Bildhauer, indem seine Dar-
stelhmgs-Art nicht abstract ist, kann
sich der Mittel des Geometers von
allen Seiten und unbeschränkt bedie-
nen; auch ist die Zuverlässigkeit in
diesem Kunstfache der Grund, dass
die Abweichungen und Ausartungen
nie so weit gingen, als in der Malerei.

Aus don Schriften der Alten er-
hellet, wie sie die Kunst des Messens

saisir les rapports. Pour y parvenir
le mathe'maticien emploie d'autres
mo3_ens que l'artiste.

Le géomètre veut-il représenter la
figure d'un triangle ou le peintre celle
d'un Cupidon; l'un et l'autre s'effor-
cent de révéler leur idée à l'observa-
teur. A cette fin l'un et l'autre réu-
nissent des lignes pour en faire un
ensemble, l'un d'après des lois dé-
terminées, l'autre d'après l'inspiration
d'un sentiment intérieur. Le modeste
artiste craint de ne pas réussir à faire
comprendre son idée, et avoue en se-
cret que sa manière de l'exprimer ne
répond pas à son imagination ; le géo-
mètre est sûr d'être compris: ne sor-
tant pas des limites de la science, il
reste étranger à l'empire de la beauté ;
cependant il en franchit les limites
dès qu'il applique sa science à l'archi-
tecture. Le peintre craint de se trouver
à l'étroit sous l'empire de la géométrie,
il croit que le tact et la justesse de
l'oeil peuvent en remplacer les lois; et
il craindrait en employant les moyens
du géomètre, de détruire le charme que
la liberté, la facilité et l'indépendance
donnent à ses ouvrages.

Il n'en est pas de môme du sculp-
teur. Comme son genre n'est pas ab-
strait, il peut se servir avec liberté de
tous les moyens du géomètre. Aussi
cette branche des arts a acquis un
certain degré de certitude qui est
cause qu'elle n'est pas tombée dans
des écarts semblables à ceux dont on
accuse la peinture.

Les écrits des anciens prouvent
qu'ils croyaient l'art de mesurer éga-
 
Annotationen