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Shaw, Thomas
Voyages De Monsr. Shaw ... Dans Plusieurs Provinces De La Barbarie Et Du Levant: Contenant Des Observations Géographiques, Physiques, Philologiques Et Melées Sur Les Royaumes D'Alger Et De Tunis, Sur La Syrie, L'Egypte Et L'Arabie Petrées (Band 1) — La Haye, 1743

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https://doi.org/10.11588/diglit.6527#0114
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(a) En Arabe uL«*«,U Telemfan,
ou Tlem-fan.

(b) Gcograph. Nubien/, pag. 79. Te-
lemfan componitur duabus urbibus muro
diflintlis ; habet à mendie montem, qui
vocatur Sachratain (id efl duo Saxa)
atque m iflo monte, contra mcridionakm
urbis pjagam porreâo, Junt vineœ ; &>
ad ejus radiées molendinœ fccùs ingentem
rivum aqxus dulcis, rapidceque, qui ri-
vus appellatur rivus Annafrani (id eft
Chriitiani ; ) ad bunc rivum exflruâia
Junt monajïeria, oratorio, aliaque Reli-
gioforum œdificia , cum viridariis am-
pHJJttttjs ; & nominatur ibi rivus Me Al-
fuara (id efl Scaturiginis,) & inde
ad urbem ufque Je extendit. Non longé
°b eadem urbe extat fons celcbris, fons
Om-Iahia (id ejl Matris Johannis)
diclus, è quo rivus in urbem influens con-
cJuditur in lacwn, ac tum difpcnfatur in

°"10i , irrigationes hortorum, balnea ,

fanp0Xs & fimilia. C'eft-à-dire: Tient*

rées comPofé de deux villes fepa-

nne mo£ Une muraille. Au Midi eft

les deux &e appellée Sachratain, ou

L ûui rerJ ' fur la côte de lacîuel"
- k, qui regarde la partie méridiona-

le de la ville, il y a des vignobles:
au pied de la dite montagne on voit
quelques moulins, bâtis fur un grand
ruiiïeau d'eau douce, qui eft fort ra-
pide, & qu'on appelle le ruiffeau
nafrani, ou du Chrétien. Le long de.
ce ruifTeau fe trouvent plufieursMo-
nafteres, Oratoires & autres Maifons
religieufes , accompagnés de grands
jardins. Là ce ruiffeau prend le nom
d'Alfuara, ou de la Source, & s'étend juf-
qu'à la ville. Pas loin de la même ville
eft une célèbre fontaine, dite la fon-
taine Om-Iahia, ou de la Mere de Jean,
de laquelle fort un ruiiïeau qui entre
dans la ville, où il forme un vivier,
& de-là fes eaux font conduites dans
les maifons, jardins, bains, auberges
& pour d'autres ufages femblables.

(c) Voyez la Note précédente.

(d) L''Afrique de MARfiOL Liv.
V. Chap. 11. La ville de Tremecen
eft embellie de plufieurs fontaines,
qui viennent toutes d'une feule (qu'on
appelle Fouara) que l'on conduit de
Numidie par des canaux foûterreins
l'efpace de plus de trente lieues.

H 3

SUR LE ROYAUME D'ALGER. Chap. ijr. 61

A cinq lieues au Sud-Sud-Eft de l'embouchure de la Taf* m,*
na, eft la ville de Tremefen, comme l'écrivent les Géogra-
phes modernes. Les Maures & les Arabes l'appellent {a) Te-
lemfanou Tlem-fan. Elle eft fituée far une éminence, au def-
fous d'une chaîne de rochers efearpés , lefquels (b) Edrifi
appelle Sachratain. Sur ces rochers il y a une affez grande Saéré
plaine, qui eft toute remplie de fources d'eau, lefquelles fe mn'
joignant, forment des runTeaux & des cafeades que l'on voit
en allant à Tlem-fan. Le ruiiïeau qiïEdriJi appelle (c) Annaf- ^nnaJi
raniy eft formé par les fources qui font au Oueft, & il fait «*•
encore tourner à préfent un grand nombre de moulins,
comme il faifoit autrefois. Il y a aufïi dans la ville une fon-
taine abondante, dont l'eau paffe par un conduit foûter-
rein ; & comme ce païs eft tout rempli de fources, il n'eft
point néceffaire de faire venir cette fontaine de la (d) Foua-
ra
 
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