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https://doi.org/10.11588/diglit.6527#0463
4o2 OBSERVATIONS PHYSIQUES ET MELE'ES
duChrif- tures probables. Je ne puis cependant en omettre une, dont
tianifme i„ p, A—1- t,^!^ £r nnî «n. f—__
wAjri- *e tems & l'avenir découvrira la vérité , & qui eft fort re-
marquable, en ce qu'elle promet aux Chrétiens le retabliffe-
deftruc- ment de ieur Religion dans tous ces Royaumes qui leur ont
Maboml été enlevés autrefois par les Sarrafms & par les Turcs. Ce
tans. qu'il y a de plus particulier, c'eft que cette prédi&ion, com-
me je l'ai déjà obfervé ailleurs,eftuniverfellement reçue dans
tous les Etats Mahomet-ans, & que pour cette ra^fon ils fer-
ment foigneufement les portes de leurs villes tous les Ven-
dredis, depuis dix heures du matin jufqu'à midi, qui eft,, di-
fent- ils, le tems marqué pour cette cataftrophe.
CHAPITRE IV.
Du Gouvernement, des Forces & du Revenu des A l-
gériens; de leurs Cours de Jufiice £?? de leurs Cbâ-
timens ; de leurs Intérêts 6? Alliances avec les Princes
Chrétiens.
Forme /^iOmmc cet Ouvrage a roulé jufqu'ici en grande partie
•ïeGou- fur les Arabes, il eft jufte de dire encore un mot
mJntdes ^ur la forme du Gouvernement établie dans leurs Tribus.
Tribus Quoiqu'ils foient la plupart, depuis plufieurs fiécles, fous le
Arabv. j0Ug ^es purcs> il feur eft cependant permis d'avoir leurs
propres Magiftrats, & d'exercer la Juftice à leur manière : car
pourvu qu'ils fe tiennent en paix > qu'ils payent régulièrement
la huitième partie du produit de leurs terres, & outre cela
une petite capitation que les Turcs leur demandent tous les ans;
ceux ci ne les troublent point danslapaifiblejouilfance de leurs
loix, de leurs coutumes & de leurs privilèges. Ainfi chaque
Dou-war peut être confideré comme une petite Principauté ,
dans laquelle préfide ordinairement le Chef de la famille la
plus confiderable, la plus riche & la plus accréditée du vil-
lage.
duChrif- tures probables. Je ne puis cependant en omettre une, dont
tianifme i„ p, A—1- t,^!^ £r nnî «n. f—__
wAjri- *e tems & l'avenir découvrira la vérité , & qui eft fort re-
marquable, en ce qu'elle promet aux Chrétiens le retabliffe-
deftruc- ment de ieur Religion dans tous ces Royaumes qui leur ont
Maboml été enlevés autrefois par les Sarrafms & par les Turcs. Ce
tans. qu'il y a de plus particulier, c'eft que cette prédi&ion, com-
me je l'ai déjà obfervé ailleurs,eftuniverfellement reçue dans
tous les Etats Mahomet-ans, & que pour cette ra^fon ils fer-
ment foigneufement les portes de leurs villes tous les Ven-
dredis, depuis dix heures du matin jufqu'à midi, qui eft,, di-
fent- ils, le tems marqué pour cette cataftrophe.
CHAPITRE IV.
Du Gouvernement, des Forces & du Revenu des A l-
gériens; de leurs Cours de Jufiice £?? de leurs Cbâ-
timens ; de leurs Intérêts 6? Alliances avec les Princes
Chrétiens.
Forme /^iOmmc cet Ouvrage a roulé jufqu'ici en grande partie
•ïeGou- fur les Arabes, il eft jufte de dire encore un mot
mJntdes ^ur la forme du Gouvernement établie dans leurs Tribus.
Tribus Quoiqu'ils foient la plupart, depuis plufieurs fiécles, fous le
Arabv. j0Ug ^es purcs> il feur eft cependant permis d'avoir leurs
propres Magiftrats, & d'exercer la Juftice à leur manière : car
pourvu qu'ils fe tiennent en paix > qu'ils payent régulièrement
la huitième partie du produit de leurs terres, & outre cela
une petite capitation que les Turcs leur demandent tous les ans;
ceux ci ne les troublent point danslapaifiblejouilfance de leurs
loix, de leurs coutumes & de leurs privilèges. Ainfi chaque
Dou-war peut être confideré comme une petite Principauté ,
dans laquelle préfide ordinairement le Chef de la famille la
plus confiderable, la plus riche & la plus accréditée du vil-
lage.