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Jove sacrificabatur, et lapides votivi circum allare per
aream dispositi erant'.
Haud aliter res se habuisse videlur in eis faucibus,
sub radice montis Bou Kournein sitis et hodie Khang-
at el Hadjadj nuncupatis, ubi nonnulla Saturno Soba-
rensi sacrata monumenta nuper effossa sunt. Ibi nul-
lum fcdificium, nullum aidificii vesligium exaratum est;
at plane in eo loco, ubi lapides votivi reperti sunt,
quasi area notata est, qua; nobis nihi aliud esse videtur
quam altaris superficies2.
Iu eadem regione olim supererant rudera duorum
templorum, quorum hoc per Ximenes, hispanum quem-
dam monachum, illud per Giovanni Pagni, toscanum
medicum, nobis notum est, qui ambo aidium vestigia
inscriptionumque fragmenla septimo decimo et octavo
1. Melanges de VEcole francaise dc Ilome, ann. 1892 (t. XII),
pag. 8 : (i Suivant toule apparence, il n'y avait pas sur le Bon Kouniein
ile temple proprement dit. Les recherches et les fonilles n'ont amene la
decouverle d'aucnn fragment d'arcliilecture; ni colonues, ni chapiteaui, ni
debris d'arcliitecture n'ont cte trouves a la surface du sol ou enfouis dans
la terre; l'on n'a meme pas renconlre une pierre de taille. » l'ag. 13 :
« Tels sont les vesliges de conslriiclion que les fouilles m'ont perniis de
reconnailre au sommet de la pointe occidcnlale du IJj. I!ou Kournein.
Ancun temple n'y avait il& eleve; aucun monument de quelque impor-
tance n'y exislait; il n'a pas ete relrouve le moindre debris de slatue. Ce
sanctuaire etait tout simplement un espace cohsacre, un temenos, entoure
d'un mur d'enceinte, et au milieu duquel se trouvail l'aulel des sacrilices. »
2. ttilanges de 1'Ecolc frangaise de Rnme, ibid, pag. lo, nol. 2 :
« D'apres les renseignements quc j'ai recueillis au Kbangat meiiie de la
boiiohe de ceux qui ont decouvert lcs steles, il n'y avait aucune trace de
vaste constrnclion, mais seulemcut les resles d'une plale-forme, autoitr de
laquelle les sleles etaient disseininees. Le sancluaire de Salnrnns Soba-
rensis se compnsait donc probablement d'un siniple temenos, au reutrc
duquel se dressait 1'aulel des sacrifices. »
Jove sacrificabatur, et lapides votivi circum allare per
aream dispositi erant'.
Haud aliter res se habuisse videlur in eis faucibus,
sub radice montis Bou Kournein sitis et hodie Khang-
at el Hadjadj nuncupatis, ubi nonnulla Saturno Soba-
rensi sacrata monumenta nuper effossa sunt. Ibi nul-
lum fcdificium, nullum aidificii vesligium exaratum est;
at plane in eo loco, ubi lapides votivi reperti sunt,
quasi area notata est, qua; nobis nihi aliud esse videtur
quam altaris superficies2.
Iu eadem regione olim supererant rudera duorum
templorum, quorum hoc per Ximenes, hispanum quem-
dam monachum, illud per Giovanni Pagni, toscanum
medicum, nobis notum est, qui ambo aidium vestigia
inscriptionumque fragmenla septimo decimo et octavo
1. Melanges de VEcole francaise dc Ilome, ann. 1892 (t. XII),
pag. 8 : (i Suivant toule apparence, il n'y avait pas sur le Bon Kouniein
ile temple proprement dit. Les recherches et les fonilles n'ont amene la
decouverle d'aucnn fragment d'arcliilecture; ni colonues, ni chapiteaui, ni
debris d'arcliitecture n'ont cte trouves a la surface du sol ou enfouis dans
la terre; l'on n'a meme pas renconlre une pierre de taille. » l'ag. 13 :
« Tels sont les vesliges de conslriiclion que les fouilles m'ont perniis de
reconnailre au sommet de la pointe occidcnlale du IJj. I!ou Kournein.
Ancun temple n'y avait il& eleve; aucun monument de quelque impor-
tance n'y exislait; il n'a pas ete relrouve le moindre debris de slatue. Ce
sanctuaire etait tout simplement un espace cohsacre, un temenos, entoure
d'un mur d'enceinte, et au milieu duquel se trouvail l'aulel des sacrilices. »
2. ttilanges de 1'Ecolc frangaise de Rnme, ibid, pag. lo, nol. 2 :
« D'apres les renseignements quc j'ai recueillis au Kbangat meiiie de la
boiiohe de ceux qui ont decouvert lcs steles, il n'y avait aucune trace de
vaste constrnclion, mais seulemcut les resles d'une plale-forme, autoitr de
laquelle les sleles etaient disseininees. Le sancluaire de Salnrnns Soba-
rensis se compnsait donc probablement d'un siniple temenos, au reutrc
duquel se dressait 1'aulel des sacrifices. »