Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
42 DISC O U II S

nerfs cervicaux forment sur les côtés du col un entrelacement dont les réseaux nombreux
communiquent avec les nerfs précédents et se distribuent à la peau.

Celui qui considère un quadrupède après avoir pris une connoissance exacte de la
structure de l'homme, trouve entre eux de si grands rapports qu'il passe sans étonnement
de l'examen de l'un à celui de l'autre. Mais du quadrupède à l'oiseau la chaîne est rom-
pue : l'autruche elle-même ne peut servir aies lier ensemble ; car, à son pubis près, elle
n'a aucun des caractères propres aux quadrupèdes. Son squelette, ses poumons, son es-
tomac, tout l'éloigné de cette classe d'animaux. Ainsi l'anatomiste, éclairé par ses tra-
vaux, et sévère dans ses comparaisons, rejetera des rapprochements grossiers, et se gar-
dera bien de réunir ce que la nature a séparé.
Les quadm- Les habitudes et les formes des quadrupèdes ovipares et des serpents offrent un

pcdcs ovipares ± i i 1

^Jes serfents- tableau plus uniforme et plus sombre. Ici la chaleur vitale décroît en même temps que les
poumons diminuent; la respiration se fait par de longs intervalles; la voix s'éteint; le
cœur n'a plus qu'un seul ventricule avec des oreillettes ; la circulation se ralentit; la
masse du cerveau se rapetisse ; le squelette a la demi-transparence des cartilages ; un œuf
tient aussi lieu de mamelles à l'embryon; celui-ci se métamorphose dans quelques espèces;
la fibre devient plus molle et plus blanche, à mesure qu'elle acquiert plus de mobilité ;
plusieurs de ces animaux ne se montrent qu'aux approches de la nuit, pendant laquelle ils
veillent, tandis que la plus belle partie de la nature dort; un seul genre a des ailes ; quel-
ques uns marchent ( 1 ) ; les autres n'avancent que par sauts (2) ; la plupart rampent (3) :
enfin plusieurs sont dépourvus de dents, tandis que d'autres en ont de redoutables par un
poison caché, comme celui de l'envie, dont il est l'emblème.

Les paupières et les yeux du caméléon , le cœur et les poumons irritables des tortues,
du crocodile, du lézard et de la grenouille, le développement curieux du têtard, les
ouïes de la jeune salamandre, les ailes du dragon, les vertèbres et la mâchoire de la vipère,
l'ovaire, les muscles et la peau des serpents, sont les caractères que j'ai choisis dans cette
partie de mes recherches.
Les poissons. Les fleuves, les lacs et les vastes bassins de l'Océan, sont habités par des animaux
dont il ne faut pas que le physiologiste ignore la structure. Environnés d'un fluide qui
cède facilement à leur impulsion, des espèces d'ailes dirigent leurs mouvements et leur
tiennent lieu d'extrémités. Leur corps est composé de muscles très vigoureux. Des or-
ganes frangés agissent sur l'eau qui les pénètre, et la chaleur vitale est en raison de la
petite quantité d'air qu'ils en séparent. Une grande famille de poissons se rapproche des
reptiles; leurs ouïes, très multipliées, sont fixées sur des demi-cercles cartilagineux,
et leurs os sont de la même nature : ils ne reçoivent pas l'eau seulement par la bou-
che; quelques uns ont aussi des trous particuliers, et ils la rejettent par d'autres ouver-
tures. Les poissons d'un troisième ordre ont des ouïes renfermées dans une seule cavité
et attachées à des demi-cercles épineux; ils avalent l'eau, et ils la rejettent par une ou-
verture particulière qu'une membrane, soutenue par des rayons, ferme en partie. Des
poissons d'un quatrième ordre (4) tiennent le milieu entre ceux des deux premiers : leurs
nageoires adhèrent à des rayons épineux, et ils rejettent l'eau par une seule ouverture,
qu'une membrane rayonnée ne recouvre point.

(1) Gradientia, (a) Salientia. (3) Repentia. (4) Les branchiosteges.
 
Annotationen