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RÉFLEX I
HISTORIQUES ET

Les planches qui composent ce cahier offrent un grand nombre de détails que l'on
n'avoit point encore fait dessiner. Peu d'anatomistes avoient disséqué le cerveau par sa
base. Après l'avoir considéré en-dessus, j'en ai fait en-dessous un grand nombre de
coupes qui sont presque toutes nouvelles. J'ai pensé aussi que , pour donner une idée
exacte de certaines parties du cerveau, il falloit les séparer de sa masse, comme Vesale l'a
fait dans les figures i5, 16, 17, 18, du septième livre de son ouvrage. Sous ces différents
rapports, j'ai peu d'observations critiques à proposer. Je me bornerai à faire quelques
réflexions sur les ligures suivantes.

Les grands hippocampes vus en-dessous et leurs étuis. Cette coupe montre la structure et
la direction des grands hippocampes, beaucoup mieux que la dissection que l'on enfaiten-
dessus. Tarin est le premier qui ait décrit convenablement le bord dentelé ou godronné
de ces productions ; mais la planche qu'il a publiée à ce sujet est très défectueuse. Pour
s'en convaincre, il suffira de comparer les figures 5 et 6 de la planche II de cet auteur
( Iconographia cavitatum cerebri et cerebelli ) avec la planche XX de ce cahier.

L'extrémité antérieure des cornes d'Ammon n'a pas non plus ces contours symmé-
triquement festonnés que l'on remarque dans les figures de Tarin. On la voit dans la
ligure XX de ce cahier avec ses irrégularités naturelles.

L'origine de la portion grise du grand hippocampe, marquée 38, 38, n'a jamais été ni
dessinée, ni. bien décrite. Voyez la planche II des mémoires que j'ai publiés sur le cer-
veau , académie des sciences, année 1781.

La cavité qui renferme le grand hippocampe, et que j'appelle son étui, a une forme
remarquable ; je l'ai représentée dans la ligure 4 de la planche XXVII, qui a quelque
rapport avec la figure 4 de la planche II de Tarin, Icon. cavit. cer. et cerebelli.

Région antérieure et inférieure du corps calleux. Tarin est encore le seul qui ait fait men-
tion de cette partie du corps calleux; et quoique les figures 4 et 5 de la planche première
n'en donnent qu'une idée très incomplète, on voit cependant que cet objet avoit fixé
son attention. L'excavation à laquelle il a donné le nom de fovea triangularis infra septi
lucidi partem inferiorem obvia, marquée 0,0, dans ces deux figures, répond à l'espace
marqué 4, 5, dans les figures 1,2,, 3, 4, de la planche XXI de cet ouvrage. Tous les
autres détails dont je fais mention dans cette planche ont été négligés par Tarin, si l'on
en excepte cependant le raphé et les fibres transversales qu'il a marquées R, Q, Q.

Cloison médullaire du troisième ventricule. Cette lame très déliée, que j'ai représentée
en 47, 47, 8, 8,9, dans les figures de la planche XXI, se voit dans la figure 5 de la
planche première de Tarin en X, sous le nom de pars pellucida, etc. mais la forme de
grillage qu'il lui a donnée est très loin de la nature. Voyez les ligures 1 et 2 de la planche
IV des mémoires que j'ai publiés sur le cerveau, académie des sciences, année 1781.

Tractus et couches optiques avec leurs tubercules postérieurs. Tous les anatomistes qui
n'ont représenté dans leurs planches que labase du cerveau n'ontpu y montrer qu'une très
petite partie des tractus optiques, comme on peut s'en convaincre en jetant les yeux sur
la planche IV de Vieussens, sur la planche II de Santorini, et sur la planche XVII de
cet ouvrage. L'on a besoin de faire une dissection particulière et d'écarter les circonvo-
lutions cérébrales inférieures pour voir les tractus optique^ en entier. C'est Eustachi qui
Tome I. Planches. ^3

Ô N S

CRITIQUES.
 
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