DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.13811#0226
86 RÉFLEXIONS HISTORIQUES
a fait voir le premier ces productions clans la ligure 6 de la planche XVII, édition de
Lancisi; mais, dans ce dessin, la partie postérieure de ces tractus n'est qu'arrondie, et
on n'y remarque point de tubercules. Les modernes sont les seuls par lesquels cette
structure ait été bien décrite. Tarin , planche première, figure 4, a représenté le trajet
des tractus optiques. Il a aussi oublié les petites tubérosités ou tubercules postérieurs;
mais on les trouve bien exprimés dans la figure première de la planche III de Santorini,
■Septeiridecim Tabulœ, et dans la planche II du traité de M. Soemmerring de basi encephali.
Ces tubercules sont trop peu marqués dans la planche VIII de M. Mayer: on les voit
'dans la planche XXI, et dans la figure première de la planche XXVII de ce cahier.
Direction des fibres médullaires démontrée par des coupes horizontales dans la base du
■cerveau. Ce sont les planches XIV, XV, XVI de Vieussens, Nevrographia universalis ,
qui m'ont donné l'idée des coupes horizontales que l'on voit dans les planches XXII
-et XXIII de cet ouvrage. Après avoir cherché long-temps quelles sont les parties que
Vieussens a voulu représenter sous la forme de filaments en éventail, en D, D, E, E,
je me suis apperçu que tout étoit exagéré dans cette planche, où cependant quelques
détails sont conformes à ce que montre la nature. Par exemple, en F, F, D, D, table
XVIde Vieussens, se voient les.libres médullaires que j'ai représentées en 16, 17, 18,
planche XX IL Ces libres naissent des corps pyramidaux, passent au travers de la pro-
tubérance annulaire , et se portent vers les régions moyennes et antérieures du cerveau.
Vieussens désigne leur partie moyenne parie nom de striata corpora média quorum tractus
albi nonnihilflexuoso ductu ad anticam spinulis medullae regionem descendunt. Or, si l'on
compare cette explication avec la figure qu'il a publiée, on s'apperçoit que son dessinateur
a commis une faute, en ne donnant aucune llexuosité aux filets médullaires, ainsi que le
texte l'indique. Je ne connois que M. Monro qui ait senti la nécessité de faire voir, dans
une coupe analogue aux planches XXII et XXIII, les divers entrelacements des filets
médullaires dans la base du cerveau. Observations on the structure and fonctions of the
nervous System, fol. tab. Vil, fig. 1 in order to show a great intermixture of cineritious
substance with the medullary, andvery various directions and interlacing of the bundles of the
medullary fibres, pag. 115. J'ai cru devoir montrer cet entrelacement de fibres dans deux
planches, c'est-à-dire à deux profondeurs différentes.
Corps calleux vu en-dessous. Il est ainsi représenté dans la planche XXIV. On y remarque
?ion seulement la région inférieure et moyenne du corps calleux, mais encore le plancher
supérieur des ventricules latéraux. La figure 4 du septième livre de Vésale N,N,et la
figure 6 de la planche première de Tarin, sont les seules qui aient quelque rapport
éloigné avec celle dont je parle ici.
■Coupe verticale antico-postérieure et moyenne du cerveau, du cervelet et de la moelle alongée.
ïl n'y a que les anatomistes très modernes qui aient lait des coupes verticales du cerveau;
•on n'en trouve aucune de ce genre dessinée dans les ouvrages de Vesale, de Willis, de
Vieussens, ni dans celui de Bidîoo. En 1748, l'auteur du traité de la Céphalatomie,
imprimée à Avignon, publia une planche représentant une coupe verticale, antico-pos-
térieure et moyenne du cerveau et du cervelet, dans laquelle la forme du corps calleux
et la pointe qui le termine en-dessous près de la commissure antérieure, le septum
lucidum et la couche optique, sont bien exprimés; mais on ne peut pas en dire autant de
la faux, du nerf optique , de l'entonnoir, de la glande pinéale, des tubercules quadriju-
meaux, ni des circonvolutions qui accompagnent l'extrémité antérieure du corps calleux.
On n'y apperçoit même pas l'éminence mamiïlaire. Voyez planche VIII du traité de la
•Céphalatomie.
Tarin a publié un dessin du même genre, figure première, planche II, Adversaria
anatomiça* C'est aussi d'après Tarin que Gautier a fait paraître, n°. 4, planche XXIV, un
a fait voir le premier ces productions clans la ligure 6 de la planche XVII, édition de
Lancisi; mais, dans ce dessin, la partie postérieure de ces tractus n'est qu'arrondie, et
on n'y remarque point de tubercules. Les modernes sont les seuls par lesquels cette
structure ait été bien décrite. Tarin , planche première, figure 4, a représenté le trajet
des tractus optiques. Il a aussi oublié les petites tubérosités ou tubercules postérieurs;
mais on les trouve bien exprimés dans la figure première de la planche III de Santorini,
■Septeiridecim Tabulœ, et dans la planche II du traité de M. Soemmerring de basi encephali.
Ces tubercules sont trop peu marqués dans la planche VIII de M. Mayer: on les voit
'dans la planche XXI, et dans la figure première de la planche XXVII de ce cahier.
Direction des fibres médullaires démontrée par des coupes horizontales dans la base du
■cerveau. Ce sont les planches XIV, XV, XVI de Vieussens, Nevrographia universalis ,
qui m'ont donné l'idée des coupes horizontales que l'on voit dans les planches XXII
-et XXIII de cet ouvrage. Après avoir cherché long-temps quelles sont les parties que
Vieussens a voulu représenter sous la forme de filaments en éventail, en D, D, E, E,
je me suis apperçu que tout étoit exagéré dans cette planche, où cependant quelques
détails sont conformes à ce que montre la nature. Par exemple, en F, F, D, D, table
XVIde Vieussens, se voient les.libres médullaires que j'ai représentées en 16, 17, 18,
planche XX IL Ces libres naissent des corps pyramidaux, passent au travers de la pro-
tubérance annulaire , et se portent vers les régions moyennes et antérieures du cerveau.
Vieussens désigne leur partie moyenne parie nom de striata corpora média quorum tractus
albi nonnihilflexuoso ductu ad anticam spinulis medullae regionem descendunt. Or, si l'on
compare cette explication avec la figure qu'il a publiée, on s'apperçoit que son dessinateur
a commis une faute, en ne donnant aucune llexuosité aux filets médullaires, ainsi que le
texte l'indique. Je ne connois que M. Monro qui ait senti la nécessité de faire voir, dans
une coupe analogue aux planches XXII et XXIII, les divers entrelacements des filets
médullaires dans la base du cerveau. Observations on the structure and fonctions of the
nervous System, fol. tab. Vil, fig. 1 in order to show a great intermixture of cineritious
substance with the medullary, andvery various directions and interlacing of the bundles of the
medullary fibres, pag. 115. J'ai cru devoir montrer cet entrelacement de fibres dans deux
planches, c'est-à-dire à deux profondeurs différentes.
Corps calleux vu en-dessous. Il est ainsi représenté dans la planche XXIV. On y remarque
?ion seulement la région inférieure et moyenne du corps calleux, mais encore le plancher
supérieur des ventricules latéraux. La figure 4 du septième livre de Vésale N,N,et la
figure 6 de la planche première de Tarin, sont les seules qui aient quelque rapport
éloigné avec celle dont je parle ici.
■Coupe verticale antico-postérieure et moyenne du cerveau, du cervelet et de la moelle alongée.
ïl n'y a que les anatomistes très modernes qui aient lait des coupes verticales du cerveau;
•on n'en trouve aucune de ce genre dessinée dans les ouvrages de Vesale, de Willis, de
Vieussens, ni dans celui de Bidîoo. En 1748, l'auteur du traité de la Céphalatomie,
imprimée à Avignon, publia une planche représentant une coupe verticale, antico-pos-
térieure et moyenne du cerveau et du cervelet, dans laquelle la forme du corps calleux
et la pointe qui le termine en-dessous près de la commissure antérieure, le septum
lucidum et la couche optique, sont bien exprimés; mais on ne peut pas en dire autant de
la faux, du nerf optique , de l'entonnoir, de la glande pinéale, des tubercules quadriju-
meaux, ni des circonvolutions qui accompagnent l'extrémité antérieure du corps calleux.
On n'y apperçoit même pas l'éminence mamiïlaire. Voyez planche VIII du traité de la
•Céphalatomie.
Tarin a publié un dessin du même genre, figure première, planche II, Adversaria
anatomiça* C'est aussi d'après Tarin que Gautier a fait paraître, n°. 4, planche XXIV, un