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https://doi.org/10.11588/diglit.13811#0250
RÉFLEXIONS HISTORIQUES
fuisse as transversos ( idest latérales') sinus, ut nihil cum lis commune haberet. Ekmentaphy-
sioi. tom. IVypag. \5^.
Divers auteurs admettent des sinus orbitaires, ophthalmiques, sphénoïdaux et cli-
noïdes antérieurs. Ceux-ci ne doivent point être distingués du sinus elliptique ou circu-
laire de Ridley. Les autres sont des veines.
CerveleL La description du cerveau a été.le sujet d'un grand nombre de traités; mais il
semble, dit M. Malacarne,, que ï'ardeur des anatornistes se soit ralentie lorsqu'ils en sont
venus au cervelet. La plupart se sont contentés d'indiquer la forme et la position de ce
viscère; encore ont-ils commis de grandes fautes sous ces deux rapports. On est quel-
quefois étonné de voir la même erreur répétée, presque dans les mêmes termes, un
grand nombre de fois; c'est queles originaux sont rares, et que dans les sciences, comme
dans les lettres une partie de ceux qui écrivent ne sont que des copistes.
On peut reprocher à presque tous les auteurs qui ont publié des planches du cer-
velet, d'avoir représenté ses circonvolutions ou segments absolument réguliers et paral-
lèles entre eux. Vésale, dans sa figure 8, lib. 7; Eustachi, édit. de Lancisi, fol. 1716,
fig. 2,7, 8,9, 10, 11, 12; Yieussens, planch. 12 et i3;Willis, Casserius, Verheyen, Cow-
per, Bonhomme, Ridley, fig. 4 et 5; Tarin, Haller, fascicul. 7, planche 3; et M. Monro,
nervous system, planch. 5, ont admis et représenté ce parallélisme qui n'est point dans la
nature. Quelques uns d'entre eux ont donné'de plus aux circonvolutions du cervelet une
largeur qu'elles n'ont point. Tels sont Vieussens, Nevrographia universalis, tabul. 12, et
Ridley, Analomia cerebri, fig. 5. Vésale dans une de ses figures, fig. 9 du septième livre,
a mieux exprimé ces segments que la plupart des auteurs modernes, si l'on en excepte
Santorini, Septemdecim tabulae, planch. 2. Le dessin publié par cet anatomiste montre,
dans la face inférieure et postérieure du cervelet, les segments tels qu'on les voit dans
la nature; les rondeurs et les diverses élévations du cervelet y sont bien marquées. L'ex-
cavation de l'échancrure postérieure y est aussi représentée dans de justes proportions.
Les origines du nerf auditif et du nerf facial y sont bien distinctes; mais les racines du nerf
accessoire ne naissent pas à angle droit, comme ou les voit dans cette figure.
Le processus vermiforme du cervelet, le corps rhomboïdal, et le quatrième ventricule
sont les seules parties appartenantes ou accessoires au cervelet qu'on ait montrées
dans des planches. J'examinerai successivement ce que chaque auteur en a dit.
Vésale.Cetmâtomiste,decorporishumanifabrica, Basileae, pag. 323, a bien décrit
la direction des ventricules du cerveau et du cervelet. Dans les figures 8 et 11 du sep-
tième livre Vésale a fait dessiner le processus vermiforme qu'il appelle aussi média pars
cerebelli, et qu'il divise en deux parties, l'une antérieure, l'autre postérieure. L'extrémité
de ce processus, que j'ai comparée à la luette, ugolade M. Malacarne, y est aussi repré-
sentée, sans que l'auteur en ait parlé avec quelque détail dans son explication.
Dans la figure 10 du septième livre, le bec du calamus scriptorius est surmonté par
deux-angles dont un est placé symmétriquement de chaque côté. Ces angles me parois-
sent offrir une conformation qui n'est point naturelle.
Eustachi. Comme Vésale, il a montré dans ses planches une connoissance plus appro-
fondie du cervelet que la plupart de ceux qui lui ont succédé. Dans la iîgure 7, on voit
le processus vermiforme. Dans la ligure 2 de la planche 6, le quatrième ventricule offre
une forme rhomboïdale, comme M. Malacarne l'a lui-même indiqué. Dans les ligures 8
et 10 le nerf accessoire fait corps avec le nerf vague , dont il est toujours assez, distinct
pour qu'ils ne puissent pas être confondus ensemble. On voit encore le cervelet dans la
figure 9, planche 6, où les principaux nerfs et leurs origines sontdessinés. Cette planche,
qui
fuisse as transversos ( idest latérales') sinus, ut nihil cum lis commune haberet. Ekmentaphy-
sioi. tom. IVypag. \5^.
Divers auteurs admettent des sinus orbitaires, ophthalmiques, sphénoïdaux et cli-
noïdes antérieurs. Ceux-ci ne doivent point être distingués du sinus elliptique ou circu-
laire de Ridley. Les autres sont des veines.
CerveleL La description du cerveau a été.le sujet d'un grand nombre de traités; mais il
semble, dit M. Malacarne,, que ï'ardeur des anatornistes se soit ralentie lorsqu'ils en sont
venus au cervelet. La plupart se sont contentés d'indiquer la forme et la position de ce
viscère; encore ont-ils commis de grandes fautes sous ces deux rapports. On est quel-
quefois étonné de voir la même erreur répétée, presque dans les mêmes termes, un
grand nombre de fois; c'est queles originaux sont rares, et que dans les sciences, comme
dans les lettres une partie de ceux qui écrivent ne sont que des copistes.
On peut reprocher à presque tous les auteurs qui ont publié des planches du cer-
velet, d'avoir représenté ses circonvolutions ou segments absolument réguliers et paral-
lèles entre eux. Vésale, dans sa figure 8, lib. 7; Eustachi, édit. de Lancisi, fol. 1716,
fig. 2,7, 8,9, 10, 11, 12; Yieussens, planch. 12 et i3;Willis, Casserius, Verheyen, Cow-
per, Bonhomme, Ridley, fig. 4 et 5; Tarin, Haller, fascicul. 7, planche 3; et M. Monro,
nervous system, planch. 5, ont admis et représenté ce parallélisme qui n'est point dans la
nature. Quelques uns d'entre eux ont donné'de plus aux circonvolutions du cervelet une
largeur qu'elles n'ont point. Tels sont Vieussens, Nevrographia universalis, tabul. 12, et
Ridley, Analomia cerebri, fig. 5. Vésale dans une de ses figures, fig. 9 du septième livre,
a mieux exprimé ces segments que la plupart des auteurs modernes, si l'on en excepte
Santorini, Septemdecim tabulae, planch. 2. Le dessin publié par cet anatomiste montre,
dans la face inférieure et postérieure du cervelet, les segments tels qu'on les voit dans
la nature; les rondeurs et les diverses élévations du cervelet y sont bien marquées. L'ex-
cavation de l'échancrure postérieure y est aussi représentée dans de justes proportions.
Les origines du nerf auditif et du nerf facial y sont bien distinctes; mais les racines du nerf
accessoire ne naissent pas à angle droit, comme ou les voit dans cette figure.
Le processus vermiforme du cervelet, le corps rhomboïdal, et le quatrième ventricule
sont les seules parties appartenantes ou accessoires au cervelet qu'on ait montrées
dans des planches. J'examinerai successivement ce que chaque auteur en a dit.
Vésale.Cetmâtomiste,decorporishumanifabrica, Basileae, pag. 323, a bien décrit
la direction des ventricules du cerveau et du cervelet. Dans les figures 8 et 11 du sep-
tième livre Vésale a fait dessiner le processus vermiforme qu'il appelle aussi média pars
cerebelli, et qu'il divise en deux parties, l'une antérieure, l'autre postérieure. L'extrémité
de ce processus, que j'ai comparée à la luette, ugolade M. Malacarne, y est aussi repré-
sentée, sans que l'auteur en ait parlé avec quelque détail dans son explication.
Dans la figure 10 du septième livre, le bec du calamus scriptorius est surmonté par
deux-angles dont un est placé symmétriquement de chaque côté. Ces angles me parois-
sent offrir une conformation qui n'est point naturelle.
Eustachi. Comme Vésale, il a montré dans ses planches une connoissance plus appro-
fondie du cervelet que la plupart de ceux qui lui ont succédé. Dans la iîgure 7, on voit
le processus vermiforme. Dans la ligure 2 de la planche 6, le quatrième ventricule offre
une forme rhomboïdale, comme M. Malacarne l'a lui-même indiqué. Dans les ligures 8
et 10 le nerf accessoire fait corps avec le nerf vague , dont il est toujours assez, distinct
pour qu'ils ne puissent pas être confondus ensemble. On voit encore le cervelet dans la
figure 9, planche 6, où les principaux nerfs et leurs origines sontdessinés. Cette planche,
qui