Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne a la renaissance (Band 4) — Paris, 1873

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1316#0176
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 163 — [ PALLIUM ]

Pour la forme donnée au paile, voyez Manteau. Lemotpo//epeul
aussi s'appliquer à l'étoffe dont est fait un vêtement, comme on dit
aujourd'hui « vêtu de drap ».

PALLETOT, s. m. On trouve ce mot employé vers le milieu du
xvc siècle. Il paraît désigner un peliço'n court, ou peut-être un
de ces hoquetons qu'on passait par-dessus l'armure. En parlant de
Jacques d'Avrnnchies, Olivier de la Marche, dans ses Mémoires, dit
qu'à un pas d'armes, ce seigneur « étoit armé de toutes armes; et
" dessus son harnois avoîl un palletot à manches de soy^ vermeille,
« couvert de larmes* ». (Voy. Peliçon.)

PALLIUM, s. m. Le paUium était, dans l'antiquité et jusqu'au
\uc siècle, un manteau quadrangulaire qu'on attachait sur l'épaule
droite. On le considérait comme un vêtement honorable (voy. Man-
teau) que portaient dans les occasions solennelles les rois français

|'l I l'-l I l-l-t 1 |

des deux premières races. Il y a tout lieu de croire même, en con-
sidérant les monuments, que ce manteau avait la forme d'un tra-
pèze, dont les angles du petit côté étaient attachés ou même
simplement noués sur l'épaule droite. En effet, ce manteau taillé sui-
vant un parallélogramme, ou n'aurait pas donné des plis assez am-
ples en bas, ou aurait formé un amas d'étoffe très-gênant sur le dos
fit les épaules. L'examen des monuments figurés doit faire supposer
que le pallium était coupé suivant la figure !. Il descendait jusqu'aux
talons et était bordé de franges ou d'orfrois (voy. Orfroi) , quelque-
fois semé de pierreries, de perles ou de fleurettes ou ornements d'or.

1 Une 1« (1450).
 
Annotationen