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Voltaire
Oreste: tragédie — Paris, 1750

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https://doi.org/10.11588/diglit.3135#0058
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58 O R E S T Ë ,T

lui ! votre fils ! ô Ciel !.... quoi les pénis paflës...
11 elt mort: c'eu elt fait, puifque vous balancez.

CLITEMNESTRE.
Je ne balance point : va, ta fureur nouvelle
Ne peut même affbiblir ma bonté maternelle ;
Je le prends fous ma garde, il pourra m'en punir....
Son nom feul me prépare un cruel avenir....
N'importe.... je fuis mère, il fuffit, inhumaine,
J'aime encor mes enfans.... tu peux garder ta haine.

ELECTRE.
Non,Madame,à jamais je fuis à vos genoux.
Ciel! enfin tes faveurs égalent ton couroux,
Tu veux changer les cœurs, tu veux iauver mon frère,
Et pour comble de biens tu m'as rendu ma mère»
Fis du quatrième Acie-

ACTE V.

SCENE PREMIERE.

O ELECTRE.

N m'interdit l'accès de cette affreufe enceinte :
Je cours ; je viens ; j'attends ; je me meurs dans la crainte :
En vain je tends aux Dieux ces bras charges de fers:
ïphife ne vient point a les chemins font ouverts ;
Ea voici, je frémis.

SCENE IL

ELECTRE, IPHISE.
ELECTRE.

Q.

,Ue faut-il que j'efpere?
Qu'a-t-on fait? Clitemneltreofe-t'elleêtre mère?
Ah fî.» Mais un tiran l'afevit aux forfaits
Peut-elle réparer les malheurs qu'elle a faits ?
En a-t-eîle la force ? en a-t-elle l'idée ?
Parlez. Défefpérez mon ame intimidée >
Acbeyjz mon trépas.
 
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