DIVORCE DE HENRI IV. 193
a’étaient nécessaires que pour le; édits dontles jupes
devaient maintenir l’observation. Ce jour sut une
des plus célèbres époques du règne trop court de
Henri IV.
CHAPITRE XLI.
Divorce de Henri IV\
Le parlement n’eut aucune part au divorce de i$99-
Henri IV avec Marguerite de Valois sa première femme.
Elle passait pour stérile, quoique peut-être elle ne
l’eût pas été en secret. Elle était âgée de quarante-
six ans, et il y en avait quinze qu’une extrême
incompatibilité réciproque la séparait de son mari.
Il était nécelsaire que Henri IV eût des ensans, et on
présumait qu’ils seraient dignes de lui. Lne affaire
si importante , qui dans le fond est entièrement civile,
et qui n’est un sacrement qu’en vertu d’une grâce de
DIEU, accordée aux époux mariés dans l’église,
semblait devoir être naturellement du ressort des
lois. Les sacremens sont d’un ordre sur.naturel qui
n’a rien de commun avec les intérêts des particuliers
et des souverams.
Cependant l’ancien usage prévalut sans difficulté ;
on s’adressa au pape com'me aujuge souverain , sans
l’ordre duquel il n’était pas permis en ce cas à un roi
d’av oir des successeurs. L’exemple du roi d’A ngleterre,
Henri VIII, n’effraya point, parce qu’on se crut sûr
du pape. La reine Marguerite donna son consen-
tement. Le pape fit examiner cette cause par des
Hijt. du Peu lem. de Paris. N
a’étaient nécessaires que pour le; édits dontles jupes
devaient maintenir l’observation. Ce jour sut une
des plus célèbres époques du règne trop court de
Henri IV.
CHAPITRE XLI.
Divorce de Henri IV\
Le parlement n’eut aucune part au divorce de i$99-
Henri IV avec Marguerite de Valois sa première femme.
Elle passait pour stérile, quoique peut-être elle ne
l’eût pas été en secret. Elle était âgée de quarante-
six ans, et il y en avait quinze qu’une extrême
incompatibilité réciproque la séparait de son mari.
Il était nécelsaire que Henri IV eût des ensans, et on
présumait qu’ils seraient dignes de lui. Lne affaire
si importante , qui dans le fond est entièrement civile,
et qui n’est un sacrement qu’en vertu d’une grâce de
DIEU, accordée aux époux mariés dans l’église,
semblait devoir être naturellement du ressort des
lois. Les sacremens sont d’un ordre sur.naturel qui
n’a rien de commun avec les intérêts des particuliers
et des souverams.
Cependant l’ancien usage prévalut sans difficulté ;
on s’adressa au pape com'me aujuge souverain , sans
l’ordre duquel il n’était pas permis en ce cas à un roi
d’av oir des successeurs. L’exemple du roi d’A ngleterre,
Henri VIII, n’effraya point, parce qu’on se crut sûr
du pape. La reine Marguerite donna son consen-
tement. Le pape fit examiner cette cause par des
Hijt. du Peu lem. de Paris. N