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L' Exposition Populaire illustrée — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1335#0363
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L'EXPOSITION POPIT.MRE ILLUSTREE

«Minier de chaque mois; c'est pourquoi elle por
■sil le surnom <<■■■ Calnvlnris.

' \m csIpik!- ■■ mençaieni ' an.

..-■!■ ■ ■■ ■

letendresseajourflje.d. '
Bilée d'avance eu rl,-,;,^'). ny

ruea oui I'itî"
njjejieinoQ! Il tradition ; Ovide est encore ici


■ ■ ■

[A*

I ■

..- cadeaux, il ï irait une
,-uire r.lasse tfïi

l'arrivée des calendoi el pour laquai]
janvier n'étaient pas aftolssa craind

'.....téi,:.■■■"-.

iur-là. Il s'en trouvt.il be

Mi bien voulu pouvoir
renvoyer leurs i/eiufai jrscg'ues,

Naturellement, du mot coîendes est venu celui
te caixiuicnu, -| qu'en nonne

Arsgo : « Une Collection de précepte» ou de ta-
ble* dans lesquelles les subdivisons d» lemps sont
envisagées dans leurs rapports naturels ou con-

. . .1 ' . I'1-

Les Romuaos ne comptaient pas les quantièmes
Torr.mc rioufl.

Ils caractérisaient chaque jour par sa distance à
h fêle suii'aiitt -lu mente mois.

[iiii]ii':Ji.(U;[iierit après les calendes d'un mois
quelconque, les datée étaient rapport*» aux no-
ues, et l'un disait sept jcurs, si s jours, cinq jours,
■■:<:., avant les nones. Dès le lendemaia des nones,
on comptait par ides; enfin les jouw qui termi-

■..... - '■'i"ji'L!i;iTLH.,Lll

[iriui-i-, ;jyinl i■ i■.■ 11 eu dm), i-m,i„i.- ion augure —
rennes sont i]utIqu.' '■■:.• menieusen — des liran-

L'usage de* l'tînmes rrt général; ' "

... usons un ril.irlire Miinc,
„ Le j.'.iis :n"irc li-niine-
„ ( lui lrv|i:es:i le demie!' jour île l'un,
a Du peur de donner des étrenoe». «
Le cardinal Dubois était i.j;. n.'-.'ii.v :■ Monsieur,i
avait-il cnuUimc de rlii-e ;i snn muiliv d'hôtel, « je voui
« lionne jifin- étvi'iini-s loul <-c que vous ui'uve/ voli

naient un mois étaient de même ra; ■
lenries dn mois snivan'. t'.ir exemple, les derniers
jours i!" févrie-

[t cinquième, etc., argot les calendes de mars,
lie nisi-qnous que le jonr-qu i précédait immédiate-
ment le* nones, i- '.-s. ..i.i'.c
comme de raison,la veille 'les nenes, hi veille des
ides, la veille 'les ealenéte, et que l'avant-veille
de chacun de ces j<piirs urn.il dn :■.■■
tiveinent le nom ȍ tb-irviSiiiC i i!if:iv.ir le- mine-,
[>pendnnt, par

i".......HÏIBlia é!r:i,lv-i'. '■' ■■

i veillai ta I .■■ î»afrâia«, et ainsi du

■■■■■■ ■......■ ■ ■■ ■ ■ 'uni; i i ■.

n . eait les désordre
dan» le calendrier romain lorsque i ■
[.reprît de le réformer par le plus simple de tous
l«s mode» d'intorcal.'liiin, celui d'une bissextile
tous les quatre ans. « Mais, dil I |
i- .: ...durée :'.'; i uter sensible-

ment l'origine de» années égyptien
on de l'équinoie, il ne fatil qu'un petit nombre de
siècles pour opérer Is môme déplacement dans
:■■- ; '■ ■ ijiii rend indis-

pensable une inti l . 1: n

le onzième slè le, ri
remarquable par son
rendre la quatrième i :..- ■ ..'

suite, et à ne faire i i huitième fuis

qu'à la cinquième année. Cela suppose la lon-
.■■ de 368 i.,24.242*2, plus
grande seulement de B j.,«00160a que l'année dé-
terminée ;iiir Mirte qu'il fau-
drait un ,.■ .ind nain

trier grégorien

l'année que cela



ger la différence,
.bservaUoos lius-

atinée, qui d'aii-
:onstanle. »
que le cncile de
,t lorsqu'il croyait

erait t,



qui tut une année tiisseilile à la fois dans le ca-
lendrier Julien et dan» In calendrier (rréforien;
m-ii» elle s'accrut d'un jour en 1700 H sf»B auiru
jour en ISOO; ce qui (ait un total de doiue jours,
dilférence actuelle, entre i es dates des Russes, qui
. .■ julien et lei liâtes des
autr.-s peuples de l'Kurone.

: >n correspùn-

Ësime donné, il faut f.umfoser une

: I" ,..,.■•(.. ,„,■ ,,u ordre des

riurs, mois par mois, h raison de :tl r;our janvier,

sa (et29 les innées bi-si ■

n'ir mars, 30 pour avril, ,11 ponr ■
juin, al tiour juillet, 31 pour ;::"'.■. 3i> pour sep-
lenbre, 31 pour octobre, 30 pour novembre et :)l
■ irs de ia se-
maine (JuMifi, marit, Btc. - :"■ ;.■ ni/mie des saints
chacun deeesjosia; é'cnîin taaau-
■ ..in calendrier connu" soua'iei nom»
■■■ oie, toacte, toèHetto*, womftre d'or.
L'indicalion des feles FJiea du catholicisme
(l'Assomption, la Toussaint, Noël) n'offre aucune
Dl sui fêles mobiles, leur» dates
se déterminent au moyen de celle de la Pique. ;
ainsi la SeptuagC-sime et le Mercredi des Cendres
sont, l'un 63 jours, l'autre M jours avant
l':ï |»es, tandis que les Hngationy. l'Ascension, la

PenteeOte, la Trinité, la Fête-Dieu, viennent res-
pectivement 3(1, iO, KO, 57, 60 jours nprès la fête
pascsle.

M |ue n'arriro jamais o!us tird que
le 2B avril ni plus tût que le -n mars, on a cons-
truit sur cette hypothèse un calendrier dit perpé-
tue/, qui sert à trouver tontes les l'èiq^ mobiles de
l'année. Il semble an premier abord que te calen-
drier perpétuel doive iié.v.s«im:menl te comnoser

■■ luira les 33
série de combinaisons
aierjtee.

exactes qu'ingé-

siécle, cet équinoie n«(tcip<ïii déjà beaucoup sur
la date qui lui avait été assignée. Celte erreur, en
s'aecroissant, auraitOni par rejeleren plein hiver

■Mes. Aussi, en 1414, le cardinal
Pierrs Dailly prnjKr>s-t-il an m.nl. ■

■ i Wlll <le rétVirmer le système a'in-
temii tien de Juta Céur. Ver» la même époque,
le cardinal Cusa écrivit aussi sur la matiè.ce, que
Hoger Bacon avait déjé ■
Murait sans doute r.péré la réforme,
plus en plu» nécessaire, sins la mort de Hegio-

■ ilrune célèbre, qu'il avait appelé à.
Rome pour !e charger ne cette affaire.

i'rès d'un siècle après, en 156.1, In concile de
Trente, en se séparant, fit !\ ce sujet de nouvelles
recommandation» au pape. EttBn Grégoire Mil
réussit, en 15K2, a opérer la réfoime tant désirée,
avec !e concours d'un savant Calabrais nommé

l.a réforme grégorienne ne se horna pas i pour-
voir aui besoins de l'avenir; elle voulut ramener
les choses à l'état on elles étaient a l'époque du
concile de Nicée, et, comme l'équinoie, lise au
21 mars par le» prélals qui composaient ce con-
cile, avait anticipé »ur cette date et arrivait le
tl mars, on décida de supprimer din jours. Une
bulle de 1581 ordonna donc que dans l'année
las'î le lendemain du 4 octobre pnrt.
tième du 15 nclobre, et ainBÏ rie suile. Par c-f
moyen le jour uni eût été le 11 mm suivant *e
trouva le 21, et l'équlnoie fut rétabli

■ : te M'.nlilivr. Le

. les antres parce qu'il ne
s'y rencontre aucune des fêtes mobiles, dont la
translation n'aurait pa» été san» ..i ;
est l'origine de la différence primitive de dii
jours qui a longtemps existé *m!re les riatp» pour
les pays où la réforma grêROrienne fut adoptée et
les contrées protestants nu du rit grec. Celle dif-
férence de dix jours ne s'augmenta pas en 1600,

LIBRAIRIE.
EXPOSITION ALPHONSE LEMERRE.
(Possnye Ckoiteul, .:

On me remet un beau volume in-folin. — livre
d'étrennes, — Paul i:i Vihgfmr. — Que dire de ce
chef-d'œuvre de sentinten , de vérité, de naturel,

de religiosité et, puiir répéter le mot deioid's.TFJ,
de ce livre d'un

Que dire qui n'ait été dit?
Pour P*m et ViasttWBj on a épuisé tentes les
formates de l'éloge,

Racontons donc tout simplement une anecdote
peu connue.

Vers r,ni. Bernardin ri- Sainl-Picrre mettait la

■ main il ses Etudes; à la même époque, et

comme pour reposer soi esprit, nous ne disons

C 'mposait, mais qu'il écrivait Padi. et

VmriiNiE.il -n iil la lecture (Tins les sjlr.ns.de

e fecki ■ ïérence qui accueillît

,-e'te li,i:lnr,;>L. l'aulenr dans un profond acca-

;es e mu?

i qui r<

ml de

synspa-

honteu

les mouchoirs rie Lttiste; mais il se rappelait aussi
la figure ennuyée de M. de iïuff.m. :■
de M. Necker.'la s-.mnol.uee de Tb.imas, et la re-
traite furtivi

lui s

aqui

t plu-, C.-

in ! i

lonl.'voyan:



nilié

a» le

Alun Ternet voulnl entendre ce livre réprouvé .
que aréopage qu'avait présidé ms-

■.,:,.■ À ■ i,

. lorsqu'il fut arrivé i. la dernière
pufet longtemps

.. d'oubli, Vémol s- ■
inondé de larmes, et, pressant ilern iruiu 'iaiis ses
bras : ii Me.ii ami! oh! mon ami! s'êcria-t-il, vous
ave/ l'ail un chef-d'œuvre! «
 
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