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https://doi.org/10.11588/diglit.11577#0197
chez les Anciens 18g
cle précision, de sagesse, de vie, de proportion, d'ordonnance,
d'étude, en un mot, tant de beauté naturelle. On ne méconnoît
pas, à la vérité, ces grands hommes dans les temps actuels, mais
on en estime quelquefois d'autres qui sont au-dessous de ceux-ci ;
ainsi, ce n'est pas distinguer le vrai mérite.
Nous terminons cet ouvrage en priant nos lecteurs de nous faire
connoître s'il s'y est glissé quelques erreurs, parce qu'il est très-
facile d'en commettre, lorsqu'on manque de preuves, et qu'il s'agit
de notices inintelligibles et d'explication de passages obscurs, qui ne
•se trouvent nulle part plus multipliés que dans l'Histoire de l'art.
notices très-intéressantes sur la peinture main ; et à la chapelle de Witthall, à
chez les Chinois , dans les rapports des Londres , par Rubens ; le Julius Sabinus f
Missionnaires. Enfin , sans pousser nos de Plazer ; le Cercle Popilius, de Smu-
recherches plus loin, sans y compter même kleniez ; les Horaces, la mort de Socrate ,
les nouvelles découvertes de Vémail, de la do David ; Y éducation d'Achille , do
mignature^àu pastel,deVéléodorique,qae Rainaud ; le Sextus et VJIippolite , de
les Petitot, Campana, Rosalba , Isabey , Guérin , etc.
Grassi, Janawch , Cossay, ont illustrées 5 La peinture à l'huile qui a été employée
nous dirons que la peinture à l'huile , par à presepue tous ces chefs-d'œuvre, est
les facilités qu'elle offre , et malgré ses plus ancienne que Wan-Eick , à qui on
défauts , a beaucoup concouru à fixer la en attribue l'invention, en 1410 , étant
prépondérance de cet art chez lesmodernes. déjà connue au i5e. siècle. On a trouvé
Ne voulant pas rappeler ici les artistes qui an château de Carlstein , en Bohême ,
ont déjà été honorablement cités dans cet un coffre d'autel , peint à l'huile sur
ouvrage, nous sommes convaincus que un fond doré, par Mutina, en 1^97. On
l'antiquité n'a rien pu produire de plus le voit actuellement dans la galerie do
profondément pensé , de mieux exécuté Vienne , où l'on montre aussi des ouvrages
et de plus beau que VArcadie ,1e Déluge, pareils , de Nicolas Wurmser , de Stras-
les Sabines , de Poussin; les Jeux d'en- bourg, en l357; et deThéodoric, dePrague,
fans, de l'Albane ; les Sites , de Claude ; au i4e- siècle. Nous avons sous nos yeux
les Animauxf de Berghem, Wouvermans , quatre petits tableaux qui ont été détachés
Denis; le Triomphe de Sclpion, de Pierino d'un pareil coffre d'autel , qui sont abso-
del Vaga; les Plafonds à Parme , par le lument peints dans la même manière, e|
Corrège ; ceux à Mantoue j par Jules Ro= ont plus de cinq siècles d'existence.
cle précision, de sagesse, de vie, de proportion, d'ordonnance,
d'étude, en un mot, tant de beauté naturelle. On ne méconnoît
pas, à la vérité, ces grands hommes dans les temps actuels, mais
on en estime quelquefois d'autres qui sont au-dessous de ceux-ci ;
ainsi, ce n'est pas distinguer le vrai mérite.
Nous terminons cet ouvrage en priant nos lecteurs de nous faire
connoître s'il s'y est glissé quelques erreurs, parce qu'il est très-
facile d'en commettre, lorsqu'on manque de preuves, et qu'il s'agit
de notices inintelligibles et d'explication de passages obscurs, qui ne
•se trouvent nulle part plus multipliés que dans l'Histoire de l'art.
notices très-intéressantes sur la peinture main ; et à la chapelle de Witthall, à
chez les Chinois , dans les rapports des Londres , par Rubens ; le Julius Sabinus f
Missionnaires. Enfin , sans pousser nos de Plazer ; le Cercle Popilius, de Smu-
recherches plus loin, sans y compter même kleniez ; les Horaces, la mort de Socrate ,
les nouvelles découvertes de Vémail, de la do David ; Y éducation d'Achille , do
mignature^àu pastel,deVéléodorique,qae Rainaud ; le Sextus et VJIippolite , de
les Petitot, Campana, Rosalba , Isabey , Guérin , etc.
Grassi, Janawch , Cossay, ont illustrées 5 La peinture à l'huile qui a été employée
nous dirons que la peinture à l'huile , par à presepue tous ces chefs-d'œuvre, est
les facilités qu'elle offre , et malgré ses plus ancienne que Wan-Eick , à qui on
défauts , a beaucoup concouru à fixer la en attribue l'invention, en 1410 , étant
prépondérance de cet art chez lesmodernes. déjà connue au i5e. siècle. On a trouvé
Ne voulant pas rappeler ici les artistes qui an château de Carlstein , en Bohême ,
ont déjà été honorablement cités dans cet un coffre d'autel , peint à l'huile sur
ouvrage, nous sommes convaincus que un fond doré, par Mutina, en 1^97. On
l'antiquité n'a rien pu produire de plus le voit actuellement dans la galerie do
profondément pensé , de mieux exécuté Vienne , où l'on montre aussi des ouvrages
et de plus beau que VArcadie ,1e Déluge, pareils , de Nicolas Wurmser , de Stras-
les Sabines , de Poussin; les Jeux d'en- bourg, en l357; et deThéodoric, dePrague,
fans, de l'Albane ; les Sites , de Claude ; au i4e- siècle. Nous avons sous nos yeux
les Animauxf de Berghem, Wouvermans , quatre petits tableaux qui ont été détachés
Denis; le Triomphe de Sclpion, de Pierino d'un pareil coffre d'autel , qui sont abso-
del Vaga; les Plafonds à Parme , par le lument peints dans la même manière, e|
Corrège ; ceux à Mantoue j par Jules Ro= ont plus de cinq siècles d'existence.