CHAPITRE IV
LES DÉPENSES
Si les églises en Ëgypte disposaient de revenus importants, leurs
dépenses étaient aussi très grandes. Nous pouvons les classer d'après
les chapitres suivants :
1. l'entretien du clergé ;
2. les frais du culte ;
3. les payements dus aux laïcs travaillant de façon permanente ou
passagère au service d'une église ;
4. la construction et la conservation des édifices destinés au culte ;
5. l'activité philanthropique ;
6. les impôts.
L'entretien du clergé a dû absorber une partie considérable des
revenus, d'autant plus que le personnel ecclésiastique semble avoir
été nombreux. Faute de chiffres (même approximatifs) pour le cler-
gé en Égypte (les recherches nécessaires n'ont jamais été faites), nous
pouvons, à titre d'orientation, nous référer aux chiffres que E. Herman
a établis pour le clergé dans le Péloponnèse : selon lui, il était normal
de trouver un presbytre par 10 à 20 familles paysannes ('). N'oublions
pas qu'en Orient, à l'époque qui nous intéresse, les services religieux
(1) HERMAN, -Einicün/ie des Nietierfcierus, p. 436-437. Dans les sources Égyp-
tiennes, pour l'époque qui nous intéresse, je n'ai trouvé qu'une seule information
au sujet du nombre des clercs d'une église ; qui pis est, cette information concerne
la « grande église i) d'Alexandrie, c'est-à-dire l'église patriarcale. Il s'agit d'un pas-
sage de l'Hisioire des PairiarcAes Copies, qui affirme que sous le patriarcat de Si-
mon (689-701), 140 clercs étaient attachés à la « grande église & (Hisi. Pair., PO,
V, p. 26). Évidemment, ce chiffre n'a aucune valeur d'analogie pour les églises
de la chora égyptienne.
LES DÉPENSES
Si les églises en Ëgypte disposaient de revenus importants, leurs
dépenses étaient aussi très grandes. Nous pouvons les classer d'après
les chapitres suivants :
1. l'entretien du clergé ;
2. les frais du culte ;
3. les payements dus aux laïcs travaillant de façon permanente ou
passagère au service d'une église ;
4. la construction et la conservation des édifices destinés au culte ;
5. l'activité philanthropique ;
6. les impôts.
L'entretien du clergé a dû absorber une partie considérable des
revenus, d'autant plus que le personnel ecclésiastique semble avoir
été nombreux. Faute de chiffres (même approximatifs) pour le cler-
gé en Égypte (les recherches nécessaires n'ont jamais été faites), nous
pouvons, à titre d'orientation, nous référer aux chiffres que E. Herman
a établis pour le clergé dans le Péloponnèse : selon lui, il était normal
de trouver un presbytre par 10 à 20 familles paysannes ('). N'oublions
pas qu'en Orient, à l'époque qui nous intéresse, les services religieux
(1) HERMAN, -Einicün/ie des Nietierfcierus, p. 436-437. Dans les sources Égyp-
tiennes, pour l'époque qui nous intéresse, je n'ai trouvé qu'une seule information
au sujet du nombre des clercs d'une église ; qui pis est, cette information concerne
la « grande église i) d'Alexandrie, c'est-à-dire l'église patriarcale. Il s'agit d'un pas-
sage de l'Hisioire des PairiarcAes Copies, qui affirme que sous le patriarcat de Si-
mon (689-701), 140 clercs étaient attachés à la « grande église & (Hisi. Pair., PO,
V, p. 26). Évidemment, ce chiffre n'a aucune valeur d'analogie pour les églises
de la chora égyptienne.