A MONSEIGNEVR
MONSEIGNEVR
HENRY D E BOVRBON,
PRINCE D E CONDE' E T
PREMXER PRINCE D V S A N G,
»
On seignevr,
Philostrate Grec denation,a voüé
à simmortalité, l’exceilence de sès
inuentions, ausquelles les traits hardis de cét esprit haut
ontdonnévnrelief sinaif, que son diseours ssatte les lèns
desnaturesles plus fortes, & leur persuade de voir en ef-
feèf sobjeèt, dont s idée agifl: en leur imagination : En cét
estat il a donné, par vne longue suitte d’années, siijeèt
d’admiration ; iulqu’à ce que traduit en nostre langue,
par vn grand perlonnage, lesangles Ôc parergues desès
tableaux ont receu de luy tel enrichissements, quils ne
font maintenant qu’vn corps, artimé de svn & de sautre,
& font preuue que si s Antiquité & la Grece portent leurs
merueilles auec ellesja France & nostre aageneleur cede-
ront que par modestie ce qu’elles leur pourroientmettre
»
MONSEIGNEVR
HENRY D E BOVRBON,
PRINCE D E CONDE' E T
PREMXER PRINCE D V S A N G,
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On seignevr,
Philostrate Grec denation,a voüé
à simmortalité, l’exceilence de sès
inuentions, ausquelles les traits hardis de cét esprit haut
ontdonnévnrelief sinaif, que son diseours ssatte les lèns
desnaturesles plus fortes, & leur persuade de voir en ef-
feèf sobjeèt, dont s idée agifl: en leur imagination : En cét
estat il a donné, par vne longue suitte d’années, siijeèt
d’admiration ; iulqu’à ce que traduit en nostre langue,
par vn grand perlonnage, lesangles Ôc parergues desès
tableaux ont receu de luy tel enrichissements, quils ne
font maintenant qu’vn corps, artimé de svn & de sautre,
& font preuue que si s Antiquité & la Grece portent leurs
merueilles auec ellesja France & nostre aageneleur cede-
ront que par modestie ce qu’elles leur pourroientmettre
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