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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0199

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177

LES SÂTYRES.

ANNOTATION.

A v s a n i a s és Phocaïques, dcscriuant les peintures du tcmpîe de Delphes de PA,SANIA,
la mainde Polygnotus,dit cecy de cette ville de Celenes. A v d e s s v s deTha-
myris csiMarjj.is ajns furvne pointcde rocher,& Olympm aupres de luy, ayant la rejsem-
hlance d’vn beau ieunegars fortexperta louerdesssutes : maü les Phrygiens qui habitent en
'Jelenes maintiennent que le sseuue qui pajse par leurville fut autressois vn meneflrier, dr
que l’inuentiondu ieu de haut-bois doiteftre referée à Marfyas :lequel, quand ils desjrcnt
larmée des Barbares, le fecourutpar le moyen de son eau, & du son de sis inftrumens.

Strab o n au ii. liure. Le flcuue de Meandre a st fourced’vne colline des Celleniens flaouily eut Strab©n.
autrefois vnevilledumefmenomque cettecolline. Uonattnbuèacelieu-cyla fablequij'eraconted’Olympus
& de Marjyas ; & la contcntion d’celuy auec Apollon. Au dela puis-apres ily a vn marefcage, quiproduitdes
roscaux sortpropres àflaire les anchesérlanguettes des haut-bois ,* duquelmaresiage l’onditque fortent Mar
jycts &Meandre. Dans lequel il se va rendre, comme rèmarque lc Poete Lucian;
jsua celer, & rectis dejcendens Marfya rixis,

Errantem Mœandron adit, mixtusip refertur, ,

Au demeurât le mont 01ympe,qui est au destus dcla Bithinie,&:prochain de celuy d’Ida,n’est
point habité en son circuit,ayant de profondes forests en la cyme, &: des lieux forts de nature,
touspropresàreceuoirles voleurs & brigands. Quelques-vns estiment que les Marses, peuple
deritaliefortrenommé pourles coniurations &ensorcellemensdes couleuureSjsoientvenus
de ce Marlyas, lequel ayant esté despouste de son Royaume en Aste, ce que les Poëtes dient
escorché,s’en vint habituer en Italiej & ce qui les meut à cela,c 5est la conformité des noms des
lieux de la Phrygie, & de cette contrée de Marsesjcomme Celano pour Celenes aesté depuis
appellée Apamie(ce dit Pline)comme est TApamie de Marses prés de Piscine; plus Atranum à
rimitation de celle de Paphlagonie. Lhsseappellée Ortygie dans le lac Fucin (maintenant de
Celano,)ily ena vne de semblable nom visà vis dela coste d’Ionie,autrèsfois appellée Delos0
Dans les montagnes,vérs le Midy,est la ville de Lycium. Lycie est vne des prouinces de l’ Afîe.

Item le tertrc des Àrmeniens, la ville de Corycule, celle de Capadoye, Corycumele, & des
montagnes encoreceintes de murailles pour leiourd’huy ditesles Cariennes. Dont ilyade
tous semblablesnomsen Asie. Cequiconsirme laconje&uredessusdite.

D ioDORE Sicilienau3.desAiltiquitez,enditcecydauantagee jjueftansvcnusApollonçj D 10cov.C
Marfyas à vnc contentïon de Muftque, ïls esteuretdes Nysêens pouriuges', & quepourle commencement Apoi-
lon employafieulcmentsiharp'e, comme Marfyasfttfesflutes,dontils s’esmerueiUerent comme de chofe nouuelle:
ft bien que defia ïls vouloïent fintencier en faueur de luy ,• que de la douceurdece fon, la mustque du Dieu eftoit
de bien loingJurmontee. Mais Apolton s’en apperceuant, accompagna sagorge bannonieuse auecle toucherdes
cordes ; ce qui emporta du tout Marfyas. Etpource qu’ilne fe vouloit rendre encore, alleguant que leurdijjute
ii’eftoitpas fondee sur l’exccllence des voïx ,mais sur cequi essoit leplus agreabie à ouyrde ces deux inftru-
mens, on la harpe, on les flutes : & outre que c’essoit chofi iniufte, de mettre en ieu deux cbosies enfemble contre
vnefiule; Apollon ftt responfe, qu’aufon de jôn inssrumcni il n’adiouftoit nonplus que saïfoit Marfias, car en
fousfiant dans ses chalumcaux, il s’aidoit aufii bien de la bouche : au moyen dequoy il falloit on permcttre vne
mesme chojè à totss dcux, ou qtte l’vn ny l’autre n’employassssôn haleine à l’ènrichijsement de fon art. llsimbla
aux iuges quApollon ne dfoit que bien : tellement qu’eftans ces deux concurrens rctournez, derechefà lapreu~
ueérmonjhedeleurfçauoir, Marsiassàccomba, çjperdit sacaufe» Etlepisfutencore,car Apollons’'essantex-
asperé contre luy, à caujède fton epimastrei è & orgueil, iefcorcha toutvis Dom ilsie repentit soudain,pour la
tropgrande cruautêqu’ilauoit commife ; du iettantlà les cordesde sa harpe ,fupprima hharmome parluyin-
uentée. Les Mufes toutesfoùy adioufterentce que les Mnficiens appellent la moyenne : Limss, le Lichanon : çfi
Orphée auecTamyrùftHypaté, çj Parhypaté. Or pour ne laistcr rieii en arrieré de ce qui peut raire à
iiostre propos, Ôuide au 6. des Fastes*

Prima tcrebrato per rara foramina buxo
Vt daret ejfeci,tibia longa fonos.

EtHyginusau i6y.chap.enparleainsL Mineruefutlapremierequi fltdesssutesd’vnosdecers,&en Hyæinvs,
ïoüa à vn banquetdes Dieux : maisxomme Iunon & Ventts fe mocqua fent cèelle, de ce qu’ayantles yeuxgrù
àguife d’vn chat, elle enssoit quand çj quand ks iouési desorte quellefe contresaisoit toute;fee voyant raillee,
s’en alla à vnefontaine en lasorejrd’ ida, ou ellese mira dedansl’eau en ioùant, dr vitque l’on s’eftoit rù d’ellç
à bonne raifon. Au moyen dequoyp.ar dejpit elle ictta làsesflutes, les accompagnant d’vne forte maledictions
que celuy quilesreleueroitle premier eufl à ssner cruellement feesiours. Marfias le sils d’Aeagms,pasteur, ô*
l’vndes Satyresfles trouua depuùi&s’en eftantsaify, syexerca soigneufimentpourtrouuertoujionrs quel-
ques accordsplus doux&melodknx Uant que fmakmcm üosabknproHoquer Apollon devcnirà dcspremtt
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