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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0216

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Pavsanias.

Plvtarqve.

194 NARCISSE.

qui s’y est iôgé,radoucist safierté S£ viuacité naturelle:cuidantparauan-
ture d estre aimé reciproquement de lombre, qui le regarde tout^inst qu el-
îe est conuoitée de luy. Or nous pourrions bien alleguer plusieurs choses sur
sa perruque,si nous leussions rencontré cependantqifil chassoit,pource
qu’ily ainfinis mouuemens ddcelleencourant, ôCmesine si quelqueondée
de vent la partrouble &C esbranle : nous ne lairrons pas neantmoins d en dire
ce mot, questantfortdruë & espoilse, &C doréeàraduenant^Iestendonsdu
col en attirent quelque portio deuers eux ; partie s'en est escartée le long des
oreilleSj partie ssote ô£ bat sur le front; &C le reste le coule au poil fol de sa bar-
be. Finalement tous les deux NarcisTes monstrent vne mesme reflemblance$
horsnxisquelvnest exposéàlair,lautreestenchassededanslafontaine:car
îeDamoisel sestplantésurleborddeleau coyeôCtranquile,voiredu tout
attentiue àluy j commesi elle estoit alterée, ô^eust soif de son excellente
beauté.

ANNOTATION*

A v s a n 1 a s ésRœotiques.£# la contréc (dit-il)des Thejsiïensy a certain endroitappellê
DanacoïîyOu l’cn void encoreslasontaine de NarciJJc, lcquels’eftant regardê dans cette eau/ae
s’apperceutpas qtie cesicitfon ombre qu’ily voyoit, & qu’il esioit amoureux de soy-mefrne : de
laquclle amourtlfiicha ér demeura tranjy fur le Ueu. CMats cela estabsurde partrop fiedire
que qtielquvnpetft cftrefidxfuoyé defin entendementpar quelconquc sorte ajsccîion & ar-
dcur d’Amour, qu’il nefceuftdisierner l’ombre d’vn homme, dJ auecques lc vray corps d’iceluy.
i^Au moyen dequoy ily a quelques autres choses qu’on en raconte, qui ne fontpassi cognuês de chacun commt
lespreccdentes. Jfue ce Narcijfi eut vne sœurgemelle, luy resfimblant en toutcs chofes, & mesmes de la che-
uelure, qu’ils eurent l’vn d? l’autre vne mcftne > shabillans au reste eux deux ordinairement d’vne firte, &
allans tottsiours a la chafsi ensimble:si bien qu’ildeuint amoureux deftsiœurjaquelleflurces entresaites cslant
decedée, vnesois qu’il fe reftaifchifsioit fiur vne sontaine il vid sa rejfemblance dedans, dont il receut quelque
foulagcment de fun mai, comme s’il n’euftpus veu fon ombre, mais L’imagepropre de sa fceur. Jpuant a lassettr
qui portefèn nom, la terre l’auoit defta auparattantpreduite, cc mc fcmble ftau moins on enpeut tïrer quel~
que conjessure des versde Pamphits. Careftantplus ancicn deplusieurs annêcs quc ce Nanijsi TheJJien, tla
eftrit, que lorsque Proftrpine fut enleuée en s’esbatant & cueillant des fleurs, ce ne fut pas auecquesdes vio-
lettcsqu’elLc sutdeceuè, maisdcsNarcijfis. Theophraste au sixiesme liure de Thistoire des Plantes,
le descritd vne sorte, &: Dioscoride au 160. chapitre du quatriesme liure d’vncautre, laquellé
semble astcz conucnir auec cette mamere de sseur quenous appeilons les œillets noftre Dame,
carclle est blanche, auccques vn moyeu de couleur orangée , telle quc de ceux d’Inde, crespé
mcnu commc vnefreze de chemise bien goderonnée^lafueillepresquesemblable à ceile d’vn
porreau. Plineaui^. chapitre du zi. liure,enfaitde deuxespeces jrvneayantsseur, &Tautre
qui est toute herbe; appellée ainsi(ce dit-il) de vftm, pource qu’elle endorr,&: appesantist la te-
ste, &: non de ce beau garçon fabuleux : à quoy se conforme ce lieu-cy de Plutarque au 3. liure
des Sympoliaques, question premiere. r vctpraasov ho/asiJfem, cbç a/xQXvvovm, m veu&t vj stapû-
TVIVX.Ç \p<moiuvTaL vapyadSaç. J)o ysij ô lotpoutâç ccutov apgalov sAÆyi.Xcùv d^œv çvpdvM/Uat ( Tisidçj <ssi
ftoJicov ) ‘ôùçyoYisipdjwi. lls ont pareïllcme?it appcllé le Narcijsc ainji,pource qu’il engowdisi les nerss, &
rend Latefte fortpefantc. Aumoyen dequoy Sophocle Le dit estrc Le couronnement desgrands Dieux, c’estasta-
uoirdes terreftres. Celaie peut rapporter à ce qu’il demeura ainsi transy sur le bord dc la fontaine,
dont seroit prouenue sancienne coustume de passer en fort grand silence aupres de son sepul-
chre, qui estoit en la contrée de la Bœoce, parquoy il auroit esté appellé aicoTnystv, c’est à dire,
taciturne, ou nc disantmot. Pour cette conssderation peut-estre austi, qu’il desdaigna la Nymphe
Echo, au contraire ss grande babillarde, &: qui aincestamment l’oreille au guet pour reiterer
ce que l’on profere, sans que iamais l’on puifte auoir le dernier destlis elle. Quantà la sseur, on
la prend pour la campanette ; ou pour vne forme de lys de couleur de pourpre,qui a les fueilles
presque semblabies à celles des ssambes. Neantmoins Ouide au 3, de la Metamorphose, con-
uient à ce que nous en auons dit cy-defîiis.

Nusquam corpus erat, croceum pro corpore ssorcm
Inueniunt folrjs medium cingentibus albis.

Piutarque au y. des Sympossaques, question 7. raconte presque vn pareil inconuenientque
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