Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 4.1925

DOI article:
Riff, Adolphe: L'orfèvrerie d'étain en France les éculles a bouillon
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.61693#0165
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
149

que l’un ou l’autre ait échappé jusqu’à présent à nos recherches, mais il est
intéressant de constater que nos premières constatations, qui montraient
que la production des belles écuelles est limitée à quelques villes, ont été
pleinement confirmées.
Avant de présenter la liste descriptive des écuelles à bouillon, il nous semble
utile de donner quelques renseignements généraux sur le 'poinçonnage des
étains, pour la compréhension des marques que nous reproduisons (fig. loi).


87. Ecuelle à bouillon de J. M. Emmerich à Strasbourg (1680-1753). Diam, 15,5 cm.
Musée des Arts Décoratifs, Strasbourg.

Bien entendu nous ne pouvons entrer, au cours de cette brève étude, dans les
détails de cette question, qui n’a d’ailleurs encore jamais été étudiée dans son
ensemble pour la France et que nous nous réservons d’examiner une autre fois.
Les fondeurs d’étain étaient tenus d’apposer un poinçon de maître sur
leurs œuvres, pour que l’identification du fabricant puisse être faite en cas de
fraude. En effet les règlements prescrivaient très exactement la composition
de l’étain, dans lequel entrait une certaine quantité de plomb. Ordinairement
trois qualités d’étain étaient autorisées, une qualité supérieure, une qualité
moyenne et une qualité ordinaire. Cette qualité était désignée par un poinçon
 
Annotationen