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Reh, Alfred; Goehner, Charles: Les péages de rivére Strasbougeois
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.63188#0167
LES PÉAGES DE RIVIÈRE STRASBOURGEOIS
par ALFRED REH et CHARLES GOEHNER
LA situation géographique favorable de Strasbourg au croisement d’im-
y portantes voies de communication par terre et par eau, lui procura
de tout temps des avantages remarquables au point de vue économique.
C’est ainsi que la circulation et le trafic intenses des marchandises firent
d’elle une ville de péage par excellence.
Outre les péages perçus des voyageurs à pied et à véhicule, à tous les
accès routiers de la « ville magnifique », les péages fluviaux jouèrent un
rôle non moins important. Un coup d’œil sur une carte du vieux Stras-
bourg appelle aisément l’attention sur les endroits où ces péages seraient
à chercher : ils sont au nombre de trois.
Au sud, du Haut-Rhin et des environs immédiats de Strasbourg, ce
sont 1’111, la Bruche et le Canal de la Bruche, anciennement la Mossig,
qui entrent par les Ponts Couverts dans la Ville ayant franchi les
remparts au sud-ouest.
Au sud-est c’est au Rheingiessen qu’incombait le rôle de réunir à 1’111
tout le Rhin en amont d’un côté, de l’autre le pays de Bade avec la
Kinzig.
Au nord, finalement, c’est l’aval du Rhin qui, remontant le cours,
cherche par la Wantzenau la réunion la plus courte à 1’111, en passant
dans celle-ci par l’embouchure du Wuhrgiessen.
A ces 3 endroits il faut chercher les maisons de péage qui percevaient
les droits d’entrée et de sortie des bateaux. Elles furent dénommées
elles-mêmes péages de rivière : supérieur, moyen et inférieur.
Comme leur topographie était jusqu’à présent assez incertaine, il nous
parut intéressant de recueillir les quelques indications dans l’histoire de
Strasbourg et de les compléter à l’aide de nouvelles recherches effectuées
dans les archives. Ceci d’autant plus, que deux de ces péages consti-
par ALFRED REH et CHARLES GOEHNER
LA situation géographique favorable de Strasbourg au croisement d’im-
y portantes voies de communication par terre et par eau, lui procura
de tout temps des avantages remarquables au point de vue économique.
C’est ainsi que la circulation et le trafic intenses des marchandises firent
d’elle une ville de péage par excellence.
Outre les péages perçus des voyageurs à pied et à véhicule, à tous les
accès routiers de la « ville magnifique », les péages fluviaux jouèrent un
rôle non moins important. Un coup d’œil sur une carte du vieux Stras-
bourg appelle aisément l’attention sur les endroits où ces péages seraient
à chercher : ils sont au nombre de trois.
Au sud, du Haut-Rhin et des environs immédiats de Strasbourg, ce
sont 1’111, la Bruche et le Canal de la Bruche, anciennement la Mossig,
qui entrent par les Ponts Couverts dans la Ville ayant franchi les
remparts au sud-ouest.
Au sud-est c’est au Rheingiessen qu’incombait le rôle de réunir à 1’111
tout le Rhin en amont d’un côté, de l’autre le pays de Bade avec la
Kinzig.
Au nord, finalement, c’est l’aval du Rhin qui, remontant le cours,
cherche par la Wantzenau la réunion la plus courte à 1’111, en passant
dans celle-ci par l’embouchure du Wuhrgiessen.
A ces 3 endroits il faut chercher les maisons de péage qui percevaient
les droits d’entrée et de sortie des bateaux. Elles furent dénommées
elles-mêmes péages de rivière : supérieur, moyen et inférieur.
Comme leur topographie était jusqu’à présent assez incertaine, il nous
parut intéressant de recueillir les quelques indications dans l’histoire de
Strasbourg et de les compléter à l’aide de nouvelles recherches effectuées
dans les archives. Ceci d’autant plus, que deux de ces péages consti-