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Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 8.1929

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Pariset, Francoise: Étude sur l'atelier de la cathédrale de Strasbourg entre 1681 et 1789
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.63188#0190
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Jahrzahl 17 doch nicht als Werkmeister, aber nicht zum besten... » Il n’y a
plus d’architecte, ni même d’employé ; les comptes mentionnent seulement
un maçon : c’est ainsi qu’en 1710 apparaît le maître maçon Anthon
Lôwenstein qui reçoit 15 sch. 6 d pour un travail à la maison du sacristain
et en 1712 le maître maçon Heinrich Richard qui reçoit 6 sch. pour
un « secret » à la maison du sacristain ; le nom que nous retrouvons le plus
souvent est celui de Jacob Diemer ; il est nommé, la première fois, en
1703 : « meister Hanns Jacob diemer, des Werckhs jetzigem Maurer » et
est qualifié, les années suivantes, « Stiftsmaurer » ou « Maurer ». Il semble
bien que durant ces quelques années, le personnage central de l’atelier ait
été Jacob Diemer, le maçon. Un dernier trait qui caractérise cette période
est la dépendance où se trouve l’atelier vis-à-vis des services architecturaux
de la ville ; en 1710 et en 1711 les architectes de la ville surveillent
l’atelier et font des expertises.
1713—1760 Michel Erlacher, Werkmeister.
Après cette décade où l’atelier sans architecte est surveillé par la ville et
végète dans l’action, voici le relèvement avec Michel Erlacher.
Erlacher est d’origine suisse : une note de Schnéegans, copiée sur
un document du xvme siècle, le dit né à Bâle en 1682 ; il est fils de
Marguerite Glock et de Jean Michel Erlacher, batelier et membre du
Grand-Conseil; il fait son instruction à Bâle pendant 5 ans et devient,
après un voyage en Allemagne « Maurer handwerk gelemt » ; puis il se fixe
à Strasbourg en 1707 et, en 1708, il est mentionné dans les «Oberbauherren
protocollen » ; il est « Werkleuth » et c’est alors comme werkleuth qu’il
se marie.
Erlacher va se marier quatre fois ; mais son premier mariage explique toute
sa carrière : il épouse en effet en 1710 Anne Marguerite Lautenschlager,
la veuve de l’architecte, et va hériter bientôt de toutes les places de Lauten-
schlager. En 1713, il devient architecte de l’Œuvre. «... und die Herren
Pflegere zur vergüngung auff disemt endlich kàmen H. Erlacher v. Basel
und nummehr bis auf heutigen Tag solches Ampt mit Ruhm erfuhrt. » Le
compte de 1713 nous permet de dater l’entrée en fonction d’ERLACHER :
78 fl. 10 s. sont dépensées pour le travail exécuté du 26 Juin au
21 novembre 1713 par le « Stiftsgewesen Maurer » Diemer et 86 fl. pour
« H. Erlacher, deC> stiftswerkmeister, was derselbe durch sein Gesindt
vom 29. November 1713 biB den 31. Juli 1714. Puis, en 1714, comme
le four de la briqueterie est vieux et délabré, les « Oberbauherren » décident
qu’il l’exploitera avec sa femme ; le ménage exploite le four encore en
1717 et en 1719; à partir de 1720 «die beede bestander des Teuch u. Rhein
 
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