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la Cathédrale de Strasbourg. L’examen du texte nous a révélé l’erreur
de cette supposition.
A vrai dire, l’erreur était possible; le manuscrit débute par les mots:
« Descriptio Astronomie! Horologii &c : Horologium hoc aùropia'üc) est...»
et termine par la dédicace :
«David Wolkenstein Vratislaviensis, Silesius, mathematum professor:
« et Chori Musici praefectus, in Argentoratensium academia : Honestis-
« simo et Integerrimo Viro : Dn. Georgio Zolchero, amicitiae et obser-
« vantiae ergo describebat : Anno Dni 1590.
« XIIX. Februarii. »
Or, comme Wolckenstein avait été choisi par Conrad Dasypodius
pour collaborateur à l’horloge destinée à la Cathédrale de Strasbourg,
le manuscrit devait, à première vue, sembler être une description de
cette œuvre, dédiée par l’un de ses auteurs à un ami ou à un protec-
teur quelconque.
Cependant il n’en est rien et, comme nous le disions plus haut,
l’examen approfondi du texte a donné un tout autre résultat : rapproché
du manuscrit de Strasbourg, il nous frappe par l’analogie des mécanismes
décrits. Le programme de son texte est tout différent ; Wolckenstein
s’arrête longuement à des détails d’astronomie théorique que néglige
l’auteur anonyme du manuscrit de la Bibliothèque de Strasbourg. Par
contre il ne donne pas, comme ce dernier, en appendice, toutes les
tables nécessaires au contrôle, au réglage et à la compréhension intégrale
des indications de cette horloge.
Certaines parties constituantes mentionnées par l’un des manuscrits
sont tues par l’autre, et vice versa. Mais nulle part on ne trouve une
contradiction formelle. Les coïncidences au contraire sont nombreuses.
Là où les choses commencent a être troublantes, c’est lorsque Wolcken-
stein écrit: « Exemplum taie esto : Anno 1583: die XXI Junii...»,'
c’est donc la même date qu’avait choisie l’autre auteur pour ses explica-
tions.
Nous ne croyons plus devoir douter de ce que dans les deux docu-
ments il s’agisse de la même horloge, d’une horloge disparue, car aucune
horloge existante ne correspond à ces deux descriptions.
En allant plus loin nous dirons même que Wolckenstein a connu,
pour la rédaction de son opuscule, les calculs qui ont servi à la rédac-
tion du manuscrit anonyme, à moins qu’il ait connu et utilisé tout ce
dernier ou qu’il en soit même l’auteur. Dans ce cas sa rédaction de
 
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