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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 2,1.1899/​1900

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No. 13 (Octobre 1899)
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Chronique de L'Art Décoratif
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L'exposition de 1900
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https://doi.org/10.11588/diglit.34203#0065

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L'ART DÉCORATIF -0^^

vince doivent s'adresser à la Société des Anus des
Arts, rue Cadelie, à Angers.
L'Exposition internationale des Beaux-Arts a
Venise qui vient <de fermer ses portes, acte un
succès. Nous n'avons pas à en parler, car i art
appliqué n'y tenait qu'une faibte place — iacune
que les organisateurs s'attacheront sans doute a
combler dans les expositions suivantes. Indiquons a
ceux qu'elle intéresse le. livre — gentiment édité
dans lequel AL Sylvius Paoletti en a fait le compte
rendu très détaillé et substantiel Z, A/7c n//-r
y" /'n/cr/m/zo/m/c 7/ Fc/z/^/a ; 77*c/7o,
STo/on/cFF/U/, c7.), ainsi qu'un volumede ALVit-
torioPica, celui-ci renfermant nombre d illustrations.

A 77?AVA7?A 7/D ,17TY777D
Ya Dcc//c aa G//a//ga/', la belle décoration de
AI. Francis Auburtin qui figurait au dernier Salon,
vient d'être placée dans l'escalier du Alusée Long-
champ à Alarseille, où se trouvent déjà les deux
œuvres capitales de Puvis de Chavannes : 77ar-
xc/7/c, V/7/c Grcr^ac, et 77a/*xc/7/c, 7D/7 7c
/'0/*/caL Nous avons parlé de cette œuvre de
AI. Francis Auburtin dans un de nos derniers
numéros.
Cet artiste travaille en ce moment à une grande
composition décorative intitulée Ta Ca/a//^/<c et
qui fait suite à sa Pcc/zc aa Gaaaga/ exposée au
Salon de 1899. C'est dans le grand atelier de
AL Benjamin Constant, à l'Ile de la Grande-Jatte,
que l'excellent artiste mènera son œuvre à bonne
Un.
Pendant ce temps, AL Benjamin-Constant occupe
l'atelier de Puvis de Chavannes (Vans lequel tra-
vaillait ce printemps une élève du maître AP''- Afar-
guerite Cornillac) et met la dernière main à son
Aa/rcc 7'U/Aaz'a 77 à 7ùa/caxc qui figurera dans la
galerie des illustres de cette ville.
Le sculpteur Carlier achève le monument du
général Poilloue de Saint-AIars.
AD" Emma Calvé, de l'Opéra Comique, a com-
mandé au sculpteur Denys Puech sa statue en
Ophélie, couronnée de Leurs, qu'elle destine,
parait-il, à son tombeau, ce qui est, avouons-le, un
peuprématuré.

DAArA7X7AS' DACO/G17YV7FS'
Le besoin d'un nouveau style est tel aujourd'hui
que les grands établissements de plaisir n'hésitent
pas à faire des frais considérables pour donner un
attrait de plus à leur clientèle.
Avenue Rapp, un restaurant a innové un éclai-
rage ultra-fantaisiste composé desimpleschainettes
courant au plafond et portant des lampes à incan-
descence accompagnées de cabochons de verre.
Au Casino de Paris, Al. Niermans a installé des
fauteuils très confortables avec des arrondis nou -
veaux et garnis d'une étoffe vert d'eau, le tout dans
un décor blanc-exposition s, agrémenté de vert
et or,tandis qu'au plafond courent des fleurs peintes
au pochoir.
Ce n'est pas encore la perfection, mais le mieux
est si appréciable qu'il nous montre déjà l'horreur
des fauteuils rouges et noirs des anciennes salles
de. spectacle.

ZUS rZdZDDAX-DOATA
Notre Sous-Secrétaire d'Etat des Postes et Télé-
graphes, AL Mougeot, est l'homme des innovations
et nous ne connaissons guère que AL Picard, direc-
teur de l'Exposition universelle, pour le surpasser
sur ce terrain.
AL Alougeot a décidé une nouvelle série de tim-
bres-postes ; ils sont commandés, sans concours,
aux graveurs Roty, Chaplain et Dupuis. Si l'on se
rappelle les nombreuses commandes de plaquettes
et médailles qu'ont déjà reçues ces artistes, on
croira que Page d'or est proche pour les graveurs
français.
On semble avoir oublié le timbre-poste de
Grasset.

Z.l « 77,1/7 OA- 7/07)770771
Les Salons d'exposition de la <r. Aîaison moderne 3-
dont nous avons parlé dans le dernier numéro se-
ront ouverts au public dans la deuxième quinzaine
d'octobre.
Un petit <7 vernissage 3. précédera et nos abonnés
de Pans y seront invités. Les lecteurs au numéro
et les abonnés de province recevront des cartes,
sur simple demande adressée à l'J/7 Dcco/nDy.
GOACOD7/T DA aZ.'A/éT' DDC07M77D,)
Les personnes qui ont pris part aux quatre
premiers concours del'A/7Dcco/*a///*etqui n'ont
pas encore réclamé leurs projets sont priées de
nous envoyer le montant du retour, égal au prix
de l'envoi.
Le premier prix de chaque concours reste seul
notre propriété.

L'EXPOSITION DE [900
COUD D'Œ/Z D'DAT/DZDZA
Pour se faire une idée exacte de l'état des tra-
vaux de l'Exposition, il faut se placer sur le pont
de la Concorde.
Adroite, se dressent,en tête du Cours-la-Reine,
deux grands minarets que des ouvriers revêtent
de motifs en ciment. Les fers de la porte monu-
mentale seront bientôt posés, on dirait actuelle-
ment la carcasse d'un feu d'artihee. Au loin les
dômes du petit Palais et la coupole du grand Palais
des Champs-Elysées.
Au centre, le pont Alexandre 111 s'élance élégam-
ment entre les deux rives de la Seine. Il y a même
une illusion d'optique assez curieuse : le nouveau
pont de fer cache exactement le pont des Invalides
de sorte que les promeneurs, les voitures et les
tramways qui passent sur celui ci semblent passer
sur celui-là ; avec un peu de bonne volonté, on
imagine la foule des visiteurs de l'Exposition pas-
sant des Champs-Elysées à l'Esplanade.
A gauche, les constructions diverses qui couvri-
ront partiellement la gare des Invalides.
Au fond, la Tour Eiffel repeinte et les pavillons
des jardins duTrocadéro.
Quittant le pont de la Concorde et avançant sur
le quai d'Orsay, on suit les terrassements des nou-
velles berges de la Seine, car les exposants retar-
dataires seront encore bien heureux de pouvoir
s'installer sur les promenades du bord de l'eau.
Le pont est presque terminé. 11 ne reste guère
qu'àfaire les balustrades et à relier le pont au'quai.
 
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