L'ART DECORATIF
ne s'est pas fait représenter dans les différents
congrès et n'a pas désigné de membres des jurys
spéciaux, notamment de la classe 6.
c D'un autre côté le Consulat général de cette
nation a fait prendre des renseignemen'.s détaillés
et s'est rendu compte des progrès réalisés dans
les cours professionnels.
« Avoir quelle importance nos voisins attachent
à ce genre d'enseignement, il est hors de doute
que chez eux le dessin joue un rôle capital dans
tout ce qui a trait aux questions d'art industriel.
Il est donc absolument indispensable que nous
nous mettions en mesure de lutter avec eux sur ce
terrain, de manière à collaborer pour notre part
au progrès général, o
-v yoici L'ENTREFiLET Qu'oN A Lu dernièrement
\/ dans les journaux. Nous le copions textuel-
lement:
« On sait tous les changements qu'apportent
à la perspective des Champs-Elysées la percée
de l'avenue Nicolas-11 et le pont Alexandre-111
dans l'axe de l'esplanade des Invalides.
a Or, dans quelques semaines, au débouché de
l'avenue Marigny, le spectacle sera unique, soit
que l'on regarde droit devant soi les Invalides,
soit que l'on se tourne, à droite, vers l'Arc de
Triomphe, ou, à gauche, vers la place de la
Concorde. Mais le voyageur venant des Invalides
vers les Champs-Elysées n'aura, au contraire,
devant lui, que la rotonde Marigny. Aussi,
M. Chancel, architecte de l'Élysée, vient-il de
proposer à M. Bouvard de tracer, au croisement
des axes de l'avenue Nicolas-11 et de l'avenue
Marigny, un peu en arrière des Champs-Elysées
et sur leur droite, une vaste place demi-circulaire.
« Sur cette place, il élèverait une, colonne
monumentale faisant trio avec celle de la Grande-
Armée et celle de la Bastille, de même hauteur
qu'elles. Et cette colonne, surmontée d'une
de Barrias, gardée à sa base par une R7A
<A ArAs de Dalou, et dont le piédestal, — poly-
gonal pour obvier à la difficulté des axes, — est
décoré de bas-reliefs de Roty et de mosaïques
d'après des cartons de Jean-Paul Laurens, serait
le monument du dix-neuvième siècle et le complé-
ment du décor du site urbain le plus beau du
monde, o
Ce n'est pas un rêve; vous l'avez lu. Il se trouve
dans Paris un monsieur qui préfère la colonne
Vendôme aux grands ormes et les mannequins
de pendule de M. Barrias au doux saule trempant
le vert tendre de ses branches dans l'eau fraîche
de la vasque; qui nous offre d'échanger les
parterres fleuris, les pelouses charmantes, les
bosquets délicieux le long desquels glissent les
couples amoureux, contre le morne ennui d'un
poncif d'architecture auquel l'immensité d'une
place de la Concorde n'accordera même pas la
pitié de sa grandeur; qui prétend, au nom de
l'art! saccager l'adorable jardin vers lequel nos
pas font un détour, quand le hasard nous conduit
de ce côté, pour échapper un instant à Paris et
rapprocher nos cœurs de la nature!
Faut-il rien ajouter? Non, il y a des choses
qu'on ne discute pas. Levez-vous, Parisiens, et
sus à ces gens-là! Qu'ils gardent l'Institut, les
croix d'honneur, les places, et nous. . . laissent
tranquilles. J.
y A VOGUE dont jouissent les travaux artistiques
] sur cuir a déterminé l'ouverture de deux
cours pour l'enseignement de cet art. L'un,
à l'École des Arts décoratifs, est professé par
M. Saint-André; l'autre, à l'École normale pour
l'enseignement du dessin (École Guérin), par
M. G. Dubouchet.
M. G. Dubouchet fera paraître, en outre/sous
le titre « l'Art du Cuiro une publication mensuelle
qui sera l'organe de son cours.
Nous PRIE D'ANNONCER qu'une «société in-
( ) ternationale de miniaturistes enlumineurs "
est en formation à Paris. Les adhésions
et demandes de renseignements doivent être
adressées à M. J. van Driesten, 19, rue Poncelet,
Paris, iyL
y A QUATRIÈME COMMISSION du Conseil général
] de la Seine a approuvé la proposition de
M. Quentin-Bauchart tendant à la création
d'expositions d'art industriel au musée Galbera.
Très bien. Seulement le musée Galliera est tout
là-bas, là-bas. . . trop loin. Enfin, cela vaut encore
mieux que rien.
Y 'OUVERTURE d'un c Collège d'Esthétique mo-
derne ') est annoncée, avec, comme princi-
paux cours :
L'Esthétique de la vie, M. Saint-Georges de
Bouhélier. — Les origines de l'Art contemporain,
M. Maurice Le Blond. — L'Évolution des genres
dans la musique, M. A. de Rosa. — L'Esthétique
des sciences, M. Edouard Laurent. — L'Héroïsme
dans le temps présent, M. Albert Fleury. — La
Beauté moderne, M. Eugène Montfort.
1 ' xposiTiONS OUVERTES ou PROCHAINES à Paris,
fT en province et à l'étranger.
SorW <A.s Ar/AA?, du 4 au 22
janvier, galerie Georges Petit. — aAs TA
73A2A7AAS' (A du 23 janvier
au 6 février, galerie Georges Petit.
Troisième exposition de la Soc/cA (As A7732.S
<As A/A à Angers, du 1^ décembre à février. —
Deuxième exposition de la SacAAGfA/V
à Bordeaux.
Exposition internationale de céramique et de
verrerie, à partir du 25 décembre, à Saint-Péters-
bourg.
180
ne s'est pas fait représenter dans les différents
congrès et n'a pas désigné de membres des jurys
spéciaux, notamment de la classe 6.
c D'un autre côté le Consulat général de cette
nation a fait prendre des renseignemen'.s détaillés
et s'est rendu compte des progrès réalisés dans
les cours professionnels.
« Avoir quelle importance nos voisins attachent
à ce genre d'enseignement, il est hors de doute
que chez eux le dessin joue un rôle capital dans
tout ce qui a trait aux questions d'art industriel.
Il est donc absolument indispensable que nous
nous mettions en mesure de lutter avec eux sur ce
terrain, de manière à collaborer pour notre part
au progrès général, o
-v yoici L'ENTREFiLET Qu'oN A Lu dernièrement
\/ dans les journaux. Nous le copions textuel-
lement:
« On sait tous les changements qu'apportent
à la perspective des Champs-Elysées la percée
de l'avenue Nicolas-11 et le pont Alexandre-111
dans l'axe de l'esplanade des Invalides.
a Or, dans quelques semaines, au débouché de
l'avenue Marigny, le spectacle sera unique, soit
que l'on regarde droit devant soi les Invalides,
soit que l'on se tourne, à droite, vers l'Arc de
Triomphe, ou, à gauche, vers la place de la
Concorde. Mais le voyageur venant des Invalides
vers les Champs-Elysées n'aura, au contraire,
devant lui, que la rotonde Marigny. Aussi,
M. Chancel, architecte de l'Élysée, vient-il de
proposer à M. Bouvard de tracer, au croisement
des axes de l'avenue Nicolas-11 et de l'avenue
Marigny, un peu en arrière des Champs-Elysées
et sur leur droite, une vaste place demi-circulaire.
« Sur cette place, il élèverait une, colonne
monumentale faisant trio avec celle de la Grande-
Armée et celle de la Bastille, de même hauteur
qu'elles. Et cette colonne, surmontée d'une
de Barrias, gardée à sa base par une R7A
<A ArAs de Dalou, et dont le piédestal, — poly-
gonal pour obvier à la difficulté des axes, — est
décoré de bas-reliefs de Roty et de mosaïques
d'après des cartons de Jean-Paul Laurens, serait
le monument du dix-neuvième siècle et le complé-
ment du décor du site urbain le plus beau du
monde, o
Ce n'est pas un rêve; vous l'avez lu. Il se trouve
dans Paris un monsieur qui préfère la colonne
Vendôme aux grands ormes et les mannequins
de pendule de M. Barrias au doux saule trempant
le vert tendre de ses branches dans l'eau fraîche
de la vasque; qui nous offre d'échanger les
parterres fleuris, les pelouses charmantes, les
bosquets délicieux le long desquels glissent les
couples amoureux, contre le morne ennui d'un
poncif d'architecture auquel l'immensité d'une
place de la Concorde n'accordera même pas la
pitié de sa grandeur; qui prétend, au nom de
l'art! saccager l'adorable jardin vers lequel nos
pas font un détour, quand le hasard nous conduit
de ce côté, pour échapper un instant à Paris et
rapprocher nos cœurs de la nature!
Faut-il rien ajouter? Non, il y a des choses
qu'on ne discute pas. Levez-vous, Parisiens, et
sus à ces gens-là! Qu'ils gardent l'Institut, les
croix d'honneur, les places, et nous. . . laissent
tranquilles. J.
y A VOGUE dont jouissent les travaux artistiques
] sur cuir a déterminé l'ouverture de deux
cours pour l'enseignement de cet art. L'un,
à l'École des Arts décoratifs, est professé par
M. Saint-André; l'autre, à l'École normale pour
l'enseignement du dessin (École Guérin), par
M. G. Dubouchet.
M. G. Dubouchet fera paraître, en outre/sous
le titre « l'Art du Cuiro une publication mensuelle
qui sera l'organe de son cours.
Nous PRIE D'ANNONCER qu'une «société in-
( ) ternationale de miniaturistes enlumineurs "
est en formation à Paris. Les adhésions
et demandes de renseignements doivent être
adressées à M. J. van Driesten, 19, rue Poncelet,
Paris, iyL
y A QUATRIÈME COMMISSION du Conseil général
] de la Seine a approuvé la proposition de
M. Quentin-Bauchart tendant à la création
d'expositions d'art industriel au musée Galbera.
Très bien. Seulement le musée Galliera est tout
là-bas, là-bas. . . trop loin. Enfin, cela vaut encore
mieux que rien.
Y 'OUVERTURE d'un c Collège d'Esthétique mo-
derne ') est annoncée, avec, comme princi-
paux cours :
L'Esthétique de la vie, M. Saint-Georges de
Bouhélier. — Les origines de l'Art contemporain,
M. Maurice Le Blond. — L'Évolution des genres
dans la musique, M. A. de Rosa. — L'Esthétique
des sciences, M. Edouard Laurent. — L'Héroïsme
dans le temps présent, M. Albert Fleury. — La
Beauté moderne, M. Eugène Montfort.
1 ' xposiTiONS OUVERTES ou PROCHAINES à Paris,
fT en province et à l'étranger.
SorW <A.s Ar/AA?, du 4 au 22
janvier, galerie Georges Petit. — aAs TA
73A2A7AAS' (A du 23 janvier
au 6 février, galerie Georges Petit.
Troisième exposition de la Soc/cA (As A7732.S
<As A/A à Angers, du 1^ décembre à février. —
Deuxième exposition de la SacAAGfA/V
à Bordeaux.
Exposition internationale de céramique et de
verrerie, à partir du 25 décembre, à Saint-Péters-
bourg.
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