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Et au 4. de rOdylTée, parlant du Nil.
dç Aiyjrsoio cft/mréoç 7n>m/utsiïo.
Maisnousen dirons dauantage au secondliure surletableaudeMeles. Cependantces deux
sortes d’eaux de la terre& du ciel, ne sont pas du tout alienes ny estrangées de nosescritures
saindes; Là où il est dit en Genese. Et fègregauitaqu<tsab aquis. Et le Psalmiste : odqux qiu> super
cœlosfimtlaudentnomen Domini. Plutegis aquas sujjeYiora eius. Mais pour reuenir à nostre pro-
f»os, les Egyptiens par leurs Hicroglyphiques ontrcpresenté cecy en deux sortes : En premier
ieu par vn cœur attaché auec vne langue : par le cœur denotans la sourcc, comme celuy qui
cst principe &:fondementdevie en l’animal; laquelle consiste &: depend de lTiumidité: Parla
langue,làoù abordetousioursvn amasd’eaux& saliues,celles quiviennent extraordinairc-
mentdespluyes. Et secondementpar rHippopotamc5&:leCrocodile: lepremier denotant
îamesme viuc source; &sautre l’eaude lapluye,dont l’onattribuë lacause ausoleil, quil’at-
tire &:esleuc en hautdelamer: Puis l’air qui l’a respaissie par sa froideur en la moyenne re-
gion,la renuoye en bas. Letout parvnepsouidencedeNature. Hermes en satable d’esme-
raude a aussi touché ce resTort,raccommodantà son secret.£)uodeftwfcrius,eftficntquode(l su-
perius: Et e conuerfo,• adpeypetramia miracula reivnius. EtRaymondLulle en ses Quint’esTenccs
aprcs luy, auec toutclatrouppe des Philosophcs Stagiriques. Inprmononconfideramusnisidquas
à'èreas ,*in duobus vero vltimis, a'èreas & terreas. Nam vniusnatur.t sùntaqu.e qua mittuntur interra, dt*
alterius quœ ponuntur ad dérem. Quclqu’vn entendra bicn que cela veutdire. Car tous les plus
beaux&r profondsmysteresdc iaNature,ontestéparlesEgyptiens peresde toutessciences*
compris sous le faid du Nil. Mais c’est assez de cc propos.
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