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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0073

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LES AMOVRS.

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aiJleSj&penndge. E t mefme tant cju’Anieros efîoitprejent & auecluy, ilpurûïjfjîi beuucoupplus beau>&plu
grand-.ti ou toutlecontraireaduenoitensonabjènce. Le dessusdit Pausanias en ses Atciqiies,& Suida.
pareillement, racontent vne histoire sur le proposdecet Anteros5àqui futpourcette occa-
îion dedié vn autel à Athenes 5 dvn Meles naturel du pays 5 lequel ayant comraandé à Tima-
gore qui faisoit demonstration d’eilrc amoureux de luy.fusl pour faire preuue de son affe&ion,
ou pour se deffaire de ses importunitez&poursuites, de se jetter do haut en bas d’vn rocheiy
l’autre sansdilation aucune yobeyt toutsurlechamp. DequoyMeles picqué d’vn desplaisir
&:regret en soy-mesmc5 fitle mesmesautapres luy.Dont le peuple depuis commença dc reue-
rer s esprit deTimagore sous ie nom d’Anteros, comme d’vn Dieu vengeur des trop rigoureux
traidemensqu’onfait à ceux de qui s oneslaimé. Le mesme Pausanias encor. CorefePreftrede
Bacchusj deuintamoureux de Upucelle Calliroé ; & de tantplus qu’il s’cjforcoit degaigner fa bonnegrace, &

$’enflammoitde fen amour, de tantplm au rebourss’aigrifloit lahaine&dejâainparelle conceu'èpour raifen
de ce : DeJorte que ne pouuant trouuer mçyen de U Jîejchir & induire, neparprieres5 neparprejens, ojjres &
promejfes de condefeendre a fen njouloir, il fut contramcî d’en aller fairesa complainte â L’tmage de Dieu : le-
quelprenant en main la caufe de fon miniftre 5 tout incontinent les Calydoniens commencerent â deuenïr in-
fense&jcommesic’euftcfléd’vneyurejsesEtfouruoyez, de lcur entendement.venoient la dejfrn rendre L’ame. Le
peuple cnuoya en Dodone a toracle 5 que tous c 'eux qui habitent en terre ferme, & les Aetohens, auec Les Acar-
nanes & Epirotes, essimoient eftre lephts insaiLLible & veritabLede tom autres, es rejponfes que les Colombes
& le Chejhe y rendoient; La ou il leur futdeclaréque l’indignation de Bacchm eftoit Le motifde ce mal, & n’y
auoit autre remede d’en eftre deliurez, iusques a tant que CGrese eujl fhcrisié Callircé a Bacchmx ou quclquau-
treqni sojfriflde tenir saplace.Etcomme lapaimrette nepeufttrouuer aucun expedient de fegarantïr,& fau-
uersa vie,elle eut reconrs a fesparensmatsfè voyant aiflifruflrêe defon atunte,üne reftoitplm rien qui 'Cen-
gardaft d'eftre immoleepourLe falutdupays. t^Au moyen dequoy ayant eftêdonnê ordre aux autres chofes qui
concernoient ce jacrisice ,fuiuant l’admonefte?7ient de l’oracle, eLLe ftut menee a L’autela guiftd’vne victime,

Mais Corefte qui en auoit la charge, donnan : plm de lieu a l’amour, que non pas a l’indignatïon & vengeanccj.
se tua luy-mefînepourelle, dont il monslra ajfez d’auoir mieux &plm loyaumentaymè, que nul autre de qn$
nom ayons eu oncques cognoijjance. Calliroê le voyant ainjimortpourjon occasion, changea de vouloin Car ii
luy prit jondain vne pitié& compajüon âc ce fiaiff; & quant & quantvn remors de conjcience de teut ce qut
csloitpafiè ,fi bien qu’eliè s’occit de ja propremain ,ioignant la fontainedu portqui n’ejîguere lüïngde Caly-
don, laquelLe fut depuis appelLée CalLtroè comme elle.

S’estant jettè acorpspcrdujur fondos ccmme s’il le vouloit cstoujfer. D an$ Platon5Socrate blas-
me Sc detcstc par tout samour lascif5voluptueux &: charnel : lequel (comme il dit) les Dieux
appellent 7mysiv, c’est àdire5sestouftementdu vrayamour. A qucy Phîfostrate fait icy allu-
sion5vsantdelamesmeformedeparier: eiç Procle toutesfoismterpretq

ce lieu-là dePlaton autrement*, disantque cettelutte&compresïion5 est sAmourdium, qui
tire lesameshorsdescorps corruptxbles & caduqueSjpourlesenleuerlàhautau cielauec luy,

Mais ce qui suit pres ne quadre pas.

Dont cettuy-cy lance la sienne aprcs sauoir baisée; & cettuy-îà tend les mains pour la rece-
uo.ir,&c. llJemble quececy vueillebattre fturleprouerbe, Sphæram inter sese reddere, en Platondans
l’Euthideme imaisc’eftdudeuls qu’ïlparle. ôJÎ EiovvcdcPto&ç êazrzp o-tpui&tv cAt<h^ctsSs)oç rov ?$y>v ,7m\iv
IçüfefzTo th Dionysodore rechasfoit le propos contre le iouuenceau, comme il eust

faitvne pilc. Et Senecque encertainendroit refereaujeude lapaume lacommoditèreciproque d’entreceluy
qui conferequeique bien-faïët,&l’autrequile reçoit.Volo (dit-il) Ghryiippi nostri vtisîmilitudine de
pilæ lusu5quamcaderenonest dubiumautmittentisstudio,autaccipientis5&c. Ce quijepeutac->
commoder a Pamour reciproque, &ace renuoy & reception de pormne dont ii eft ky queftion.

Car illuymordl’oreille,dontLesautres fe fafchent. Ily apresquetoutvnmestne lieu au y des
Familieres de Ciceron5 qui est vnemaniere de parler vsitée enuers les anciens, quand îls vou-
loient exprimer vnpius grand destr de sevenger5qu’on n’en a de puiiTance & de moyen. Les
çhojes (dit-il) en sujfent vemtès avne grande querelle ,fiPacidîan euftveu faire comparaifon de luy auec
EjèrninleSamnite: Etparaduanturequ’illuyeufta bcllesdenlstronconnè l’aumlle:Maisauec Clodm ilfe
stust rappointèpour vray.

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Trcircuç Srp/jrcLs dn&it, û opviôoç, s avQ&>7r&. xtdJ)i ti tô,7îoÀvy>vôv ’bçiPéyhxv'iJKzrcLs ptSvov ttoj)-
*tuv sts dneècüv. ys ro jdss Aclov sj tÔkvoùv ov r\1 ytçps tv <Pi, stjv -, td Jt, cufri ov rncn pùi scnnXdcr-
crzroj to Jî, ctvcujszrcts. De la vient quelelieureque toutes choftes chasfnt, la befie, l’oifteau, L’homme,feit
Jisecond, qu’il eftfeid entre tom auires animaux, lequelefiantpleinftesur-emplift encores : Et ayant des pe-
tits enfin ventre, Les vns pelm, les autres rafes, & sanspoil ; d’autres qm ne commencent qu aJè former, en
itoncoitneantmoinsdenouueaux. Les Hebrieux ayans accoustumé d’appelier tous îes aiitres ani-
mauxaugenremasculin,mettent leiieure arnebeth au feminm5pourceqii’ils cuidentquiine
s’entrouue pointdemasles. Lesautresdis'entquetGUS sont hermaphrodites5indifferemment
cxcrçans tantost l’offtcç & deuoir de raasse 9 tantost de femclle : ies autres 5 qu’vn sexc rxe s j

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