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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0077

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LES ÀMOVRS.

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m Vems\ Et Pausania's en ses Arcadiques,par)at deVenùs Melanis,c’est à dire nôiïc^àksiuec’esi

fource (jue les hüwes n’y vaquentpas tantle wurJgui/è de beftes brutes.comme ilsfontU rnïci. S i csauërure
ce n’estoient queîques efFrontez & impudês Cyiiiques, destituez de toute honte & vergongne,
Qv a n t aux miroüers quil luy assigne comme pour marques ôcenseignes d elle, au ec autres
telles beatilles j cela est asscz vsité & commun, noii seulement enuers les Poëtes &c Sophistes„
mais aux Philosophes & Historiens encore ; comme mesme onle peut voirdans Plutarqueau
liure de la Fortune des Romains. Maiscomme lcs Lacedemonïensdifent queFenmyapresfVelle eutpasê
la riuiere d’Eurotas, qmtta là fon rnimier, & tout le resiede fion ornement, wfques aufacrêtisfu sroyre.pnr
prendre l’efcu & la lance,& se monfirer ainfieqmpsêc a Lycurgus ; mimjl la sortune delaijsant les Per/es &
Ajfyriens Jur-volalegerementparLiMaccdome. Et ce qui suifc de ce propos puis-apres. L 3 a K g e n t
dont il est aussi fait mention icy, outre quelque sens mystique qui peut estre caché là dessous2
comme nous l’auons deiiadit cy-deuant, est pris pour la blancheür &c îustreargentin d 3iceîle
Venus,&: des dames qui luy symbolisent,amsi que nôus voyons dans Lïomere Thetis estre sur-
nommée fiyo&mfct, aux pieds d’argent,pour dire beaüx,blâcs,& nets:Et la riuiere de Peneus3
pure & claire. Mais Porestdediéà lacheuelure,&au poil;dontiln’y a Poete cn
langue que cc soit, qui n’ait eommunément vsé de ceste façon de parler, comme mesme en
Phymne d’Apollon, sa mere est appellée Ajîto gçü<jQ7iXoKPf4Qç> Latone aux tresscs dorces.

L’assïstange leurfouhaïted’auoirtoufioars<vnsibeau&pUifantverger. Chacunaassezouy
parler du Dieu des Iardins,&: de sa pourtraidurc, dont parle le commencenienE dela hui£tieC
më Satyre du premier liure des Sermons en Horaceo

Oiim truncus eram sculnus, inutile Ugnum,

Cum saber incertus scamnum, facerétne Priapum-,
MaluitcJJè Dcum. Deus inde ego furum, auiumquè
iJMaxima formido : Namfures dextra co'ércety
Obscœndque ruberporredïus ab inguine palusy
x^Aft importunas volucrcs in vertice arundù
Tcrret sixa, vetdtque nouis considere in hortis*

Ëtde fai£t,ce Dieu icy a fort grande conuenancè auec ïes Àmours,& îes beaux petîts iardinets

quils cukiuent.quisontarrousez dc cedoux sôurjondeliqueurvenerique,causedetoutepro-=>
creation& lignée.Èt c’est ce que veut dire Varron au propos cy-delsus, que tousiardins^pour
cette occasion, sont en la charge & tutelle de Venus, Decsse de generadono

O K L v c i an s’estdbatuaussiencemesmcargument,&subjetde lapluraîitédLAmours,
au Dialogue intitulé Herodote ; où îl descri t le tableau du peintre Ætion, qui y representa les
iiopces d’Alcxandre,& de Roxané fille du Satrape Oxyartes; d’vn sigrand artifice, que Payant
porté,& faitvoirenPassembiéedesieuxOlympiqueSjilfutsibien receude tous,que Proxeni-
das, Pvn des deputezde îa Greceàiuger des sacrcz combats, îuy donna sur le champ sa fille cu
mariage : tant îl prit de plailir à cette belle fantaisie & rare inuention, qui estoit telle qui s’en-
suit : Car icelny Lucian tesmoigne Pauoir veu en î calie, parquoy il en a peu parler seuremento

En premieb. liev, essia peinte vne charnbre excellemment riche & bienparêe,auec le iicl nuptial j VCIA
tsutprefta fie ynettrededans ; ContreiequelRoxanés’appuye,fille tres-bdle entre lesplus belles, de taille, de
cbamure, & vifiige : Les yeux modeftement abaifiez, en terre ,pourla crainte & reuerence de ce grand Roy Id
prefient. Et autour d'eux font toutplein de petits Cupidons ejpandus rians delicatementi dont i’vn s’eftant mis
dcrriere eile,luydejfaits bellccoijfurei&lamonsire cependantdudoïgtàfonefpoux Üautreferuiablement
prosiernèa fespieds, la deflchaufifepourla menercoucher; L’autre s’efantenudoppédans la robbe de muci d’A~
iexandrefle tiretantqu’ilpeutdeuers dle,ii qui iltendvne couronne„ La eftprefent Hephejhon ausii, qui tient
le lieu deparrain & de considant pour mener tejpousèe, ayant aupoing vne torche ardente; appuyé au refic fur
*vn beauiouuenceau, que ie croïrois eftre Hymenée : toutessois iln’y en a pointde bïllet. o/i’autre cosic du ta -
hleaufevoyentpareillementdes Cupidons,quife ionent&passent leurstempsdesarmesd’Ahxandre : Deux
desquels Jè font chargez, de Ja lance, a gtiije de ceux qui portent quelque pefant fardeau. llyena puis-apres
deux autrss qui traifhentpar les courroyes de l’efcu,vn de leurs compagnons qui efi asiis defisus comme vn Roy,

CMais vn autre $ èftalléietter dans le corps de cuirassse quigiftla renuersé, lequel lesguette & aftendaupaj-
sage,pour leursairepeur en furfaut,quand ils arriueront aupres de fon embufcade. Tout cecy neanîmoms nefl
pas vnefimpleplaifanterie, ou iouëtdcpetits ensans, quAetion aitpris peine de reprefintcr inutilement, &
sans quelque fensÿ maïspourdenoter 'CajfcBion & iefomgafiidu cdAlexandre au saiffîde laguerre & desar«
mes îpuis que toutpar mefme moyen il a eftésiejpris de hamQurde Roxané, &fina puspour cda la fséen vn>
mnchaloir&oubly lefonuenirdefin bdhqueux exenice,

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