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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0080

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M E M N O N.

aux humai?is:mfqp£a ce que Iupiter,j?artiepardouces mignarderies Ss confo-
latios,partie par menaces Qs criemesja fitretournera fon accoufiumédeuoir.

^’Armee que vousvoyez icy estdeMemnon5Mais
ilsnontpoint d armes pour cest’heure^parce qu’ils se
proposentde menerledueil du plus grad d entr ?eux5
qui a receu vn tres-mauuais coup de lance à trauers la
poitrine5selo qisil mesemble delaperceuoir. Or ren-
contrant icy cette large &C spacieuse plaine3 toute cou-
uerte de tentes &C de pauillôs, auec les rempars &C clo-
sture dvn champ, &C vne groste cité fort bien fermée
de murailles5ie ne sçay pas comment ce ne seroient les
Bthiopiens cesgens-là, &C ces choses icy Troye. Celuy au surplus qu’on la-
mente, est Memnon, le fils de s Aurore ^ lequel estant arriué au secours des
Troyens, Achilles(à ce quel’on dit)rnit à mort5grand &C de belle taille^&C qui
estoitvenudvnautrecosté encontre lesGrecs5 nonenrieninferieuràcet-
tuy-cy. De faidfregardez de quelle corpulence le voila estendu par terre; &C
quels gros espiz de cheueux ilnourristoit (comme ie croyj pourîe sseuue du
Nil. Carles bouches de cesseuue sontbien pardeuers les Egyptiens,mais ses
fontaines en Ethiopie. V oy ez aussi combien de for ce &C de vigueur monstre
la mine de ses yeux.quelques pastez &C defaits qu ils soient. Regardez quand

Pscîiostra-
r e en la vie
i’Apollonius.

Vous ne diriez certes pas queMemnon fust noir$ Car cette pure SCnaïfue
noirceur quiest enluy5monstre iene sçay quel teintagreable. Les Dieux ce-
pendant estans là haut tous mornes &?C pensifsft’Aurore qui pleure à chaudes
larmes soncherenfant, contristele Soleil, &prielanuiâ: qu’ellesehaste de
venir plus viste que de coustume, pour arrester lexercite 5 afin qu elle puisie
enleuerle corps5Iuppiterpar-auanture le consentant. Et voile là tranlporté
desia$la diligenceque lon en fait estant expriméevers leborddutableau:
Car la sepulture de iuy ne se trouue nulle part : T rop bié le voit-on en Ethio-
pie transforméenvne pierrenoire3ayantlacontenâncedVnhommeassis.Ie
n estime pas toutesfois que ce soit autre chose que sa remembrance : neant-
moins quand les raiz du Soleil viennent à donn er desius3 &C qu’il frappe en la
bouche d’icelle 3 tout ainsi que d’vn archet de viole, il semblc attirer de là vne
voix3 qui consoie le iour auec ce langage artificiel.

A N N O TItTo'n' ~

H ï lostratb quia escrit îavie d’ApoiloniusThianéen^auj.chap„du6.Ii-
ure de Memnonsdk cecy. SomUconduitede Timafionils arriuerentau templed>e Mem-
non , lequel Damis raconte auoirde vray efié fils de t Aurore ,* macs nefirepas decedéa Troye,
ou cefi chofie ccrtaine qiïil ne fut oncques, ains en Ethiopie, apresy auoir regnêparcinq aagcs
d’hommes: Et pource que les Etlnopiens fontde tres-longue viepar dejfrs tous autres mortels,
ils pleurent (si lamentent Memnon, comme sil efioit mort en adolefcence s ér sont toutes les mefines querimo-
nies dont l’on fiauroitvfierau dueil de quelqiïvn quï s’en fieroitallc hors de ce monde auant te temps. Le lien
au refie ou le temple eftbasiy, eft, a ceqiïils dient,ficmblable aux placespubliques, ou fè fiouloient fatre iaâis
les ajfemhlées des Citoyens 5 & de faicHl scn voitencore de tels cs plus anciennes villes dupays, esquellessim
demeurez, de refte quelques vieits siragmens de cvlomnes, çsi marques dcs anciennes mnrailtes, auec lcsfieges
çsi portaux, & lesfiatuès de Mçrcure > le tout sartie dcfmotyparmain d’homm, partïe mangé de vieillejje.

cMafi
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