Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]: Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate (Paris, 1629) [Cicognara, 1933-2]

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causent cela, icsqueïs parleur souflement poussent sstns cejsse quelque nouuelle matiere du hautdes moniagnes
tjsans la autour. Jpuoy que cefloitja Naturenefle veut pas en cet endroitcontenter d’vn mïracle fleul: Car tcut
le flahle que vousy flauncz, apporter d’ai/leursfle conuert fl soudàin en verre. Jpue f vous le rejettez hors te
pourprù & enclosde cehcu, ilretourne tout auflitoften fonpremiereftre. Cecy dit Iosephe de la sepul»
turede Memnon.Toutesfois Strabonau ig.ïiureja met enlaTroade,vn peuau delàdes bou-
ches du sseuue Esapus, en certain tertre, prés d’vne bourgade de semblable nom.

CLve l sgros ejpicsdecheueuxilnounissoitau Nil. De cestecoustumej ou superstition ancien-
ne,que les ieunes gensde maisonillustrelaistastent croistre leur cheuclure,pour la tondre puis
ll faut corri- apres à qiielque sseuue à qui ils l’auroient voüée, nousen parlerons amplement cy-apres au ta-
gcr-ni’oraiso ^]eau d’Antiloque. Maisquant àcequel’Autheur accompare icy lestouffesdecheueuxàdes
commcTiTà espics de blèds, Nazianzene à ce propos appelle lc Nil é dçu^jv, Fertile &portant

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licu cc
«sa^jr.

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ejpics.


S v R (vv o Y quandîesraisdu SoleiivlennentddonncrXlùit zaiy.(JciWpXvuxz*T)ecessiatuès-
Id n’ijigiuïçs dijjemhlahlecelledeMemnon,dediée au templedeSerapis d Thehesÿ laquelleon ditquetousles
Pavsanias. iours auleuerduSoleilsaitbrmt,&rendienefçay queljon. Et Pausanias es Attiques. Cela medonnavn>
grand eshahijjcment, mak i’admiray encoreplus le Colojfedes Egyptïens > quon voida 7hehes en Egypte?
apres quc vg^.s auez, pafsé le Nil, toignant cet endroitque ion appelle les Syringues. Cess vne ftatue aflsije
aufsi>que lapluspartdientcssreMemnon Eléen,lequel vmtautressoiscCAetbiopieenEgypte,&enccttecon-
tréequis\ssendiussquesd Sufes. LesThehamstoutesssoisne lenommentpas Mcmncn,aïns Fhamonophes,qui
sut,d ce qu’tls dientsvn de lcurs citoyens. Tay appris dauàntage, que quelques-vns veulentdire,que ccttefta*
tu'ècssdu Roy Sefosns,laquelie Camhyfles tronçonna. Etde saicd,encorepour le iourd’huy, tout lehautdicellep
depuis la tefte iussques au ssau du corps, eftarrachc. Jpuoy que ce foit j tlle cft afsifle, & tous les iours emiron le
leuerdu Soleil,rcndcertain retentijjement,presque Jcmhlahle d celuyâ’vne corde ,quijè vientd rornpre en>
vne harpe ou viole.

A v R e g ard derAuroremeredcMemnon ,les Poctes la feignentcstre raubeduiour»
ttnnonçantleretourdu Soleilen nostre Hemisphcre, comme ditOrphéeen son hymne,

WiaoL 0g» tjtuvoç. Elle cst fille d’Hyperion & de Thia, comme dit Hcsiode en sa Theogonie : ( sl
toutesfoisellcestdeluy) selonles aurresdeTitan&: de laTerrc. Etest surnommée aussi
vmd\ ,porte-flamhcau, pour Ia clarté & lumierc qu’clle amene aux humains : &: A&pt'wz?<pctA>rç
encore, reluifante. Laquelle ayant vnefoisà son lcuer jetté l’ceil surTithonus frereduRoy
Laomedon deTroye, Princed’vne singulieré beauté,&: enCoreen laprime sseurdesonaage,
s’cnamoura soudain deluy, &:l’enleua danssoncharioten Ethiopie, làoù bientost apres cllc
en eur Memnon.Tithonus ne luy demandaautrefaueur durant leurs pluscstroitesafïe&ionsj,
ssnon de luy prolongerla vie iusqu’à beaucoupde ssccles: ce qu’elle fir,luy rcnouuellant par
intcrualessaieunesse:Maiscomme ilsc fustennuyéde tant viureencemonde,& cogneustquc
nonobstantsesremedes, la force &vigueur deson corps s’en alloit esuanouyssantpcu à peu*
il fuc flnalement, à sa requisidon proprc, transmué par elle cn Cigale»

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