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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0088

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66 NEPTVNE ET AMYMONE.

deU contrec de Lerne.S'i est~ce que Inachus a des souroes3comme il dit puis-apres.odso deJJwd’Ae-
noefe ’voidle mont Artemifien, ^ aufommet d'iceluy <vn tcmsle de Diane. La endroitfont lesfontaines d’I-
nachuiy cara la verïté ilert a, mais l’eau n’apasgueres longcours :feparantles Argmes d’auec ceux de Man-
tinée (ce dit-il és Arcadiques':) Maisguts-apres fedcf ournantdecette rcute, ilpajfèpar à trauers leterri-
toire d’iceux Argïues. Ce cjui efi caufe que Efchylm & quelqucs autres luy donnent le fùrnom d’Argien.

Nestvne teintleflot de couleur de pourpre. II y a au Gr ec 9vjvp(pupSv dï oujtv o nocgdâv ysiga.
Cecy semble auoir esté pris d’Homere au premier liure de l’Iiiade : pour le moins c’est vne
mesme forme dc parler.

ov clC 'Zdsicrw judaov îjiov' dusï Q vZfast

çvîpn 11vpçvpsov sjjtydïè vroç î'dùnç. Ce qu’il resume au second de l’Odystee, vcrs la

ftn ; Et en l’Hymne de Paîias encore.

COUVildy f d&l 7WVT0Ç

%vsigLtn 7rof)(pupiOicn nvndsJJjCç, ’iygw ds ctX/jjr,

Àu j. de rïiiade, il y a aussi mpcpvpsoç dzimtoç , la mort purpurèe. Et V irgilc a dit : Putpureurn
mare,&purpureos olores. Mais tout cecy neme iatisfaid pas assez pour lepouuoir accommo»
der à rinterpretation de ce passage. Ains me semble cstre vne allusion à ce que Neptune ayanc
depeinte Amymoné, ies ondes qui en receurontla premiere sseur Lc despoüiile, en demeure-
ront teintes de couleur vermeilîe : ou queNeptune s’estant eschauffé ôc esmeuà vntei plai-
sir, la couleur luy en scra montée àu visage.

O k pour ne s’estendre poinc pius auant en propos sur toutes ces particuiaritcz, îe Diaiogue
dc Lucian esclaircira assez le ressdu de ce tableaiu

TritoMj Nep T V N E , E T ÂMYMONe'.

TR I TO N. Ilyavne fortbellesiüe (fire Neptune) qui vientordinairementquerirdel’eaua la fon~
taine de Lernc; Et nepenfe pas,quant a moy>en amiriamaisveu vne plusgentille. Nept.vne. Esi-
elle de franche condition celle que du dis, Triton, ou hien quelquc chambrierc, qui vient ainf qucrir de l’eau?
T k. Non certes; ains slle de Danaus que tujçais: & l’vne mefinedes cinquante, normnée Amymoné. Car ie
luy ay demandê comment elle s’appeiloit, & de qnelle pa'renté ede eftoit. Mais Danaustraite forl rudemcntfès
Jilles, & leur monftre a gaigner leur vie ; les sait alier à l’eau, & les nourriss à toute autre fiorte de hefongnt
concernantlemefhage, depeurâeles laijfer oisiues, &quellesnedeuicnnentparessevfis. Nep. <^A-elle de
cousiumedefaire vnfi tongchemin toute feule, dcpuis Argosiusqu’à Lerne ? T K. Seulepourvray;Car Argos
efisort alterée, comme tu fçais, & ayant saute â’eau ,parquoy illuy esi force d’en venir qucrir tous les iours.
N E p. Tunememets en peude peine,Triton ,pour m’auoir dit celadc ccttc flie. Parquoy allons latrouuer*
T r. ^Allons, car aujü bien l’heure approche qtiellea accoiftuméde veniràieau : & csidefia en queiqiie lieu
à my-chemin de Lerne. Nep. Pourtant appreftemon chariot : ouplufioft,poune que cela nows pourroit retar-
derpar tropd’atteikrks cheuaux & appareillertout cecariage, amene-moy icy quelqu’vn de mes Dauphins ie
plus viste, qui m’y porte en diligence. T r. Voicy le plus legerde tous. Nep. Bon, Marchons doncques &
m’accompagne, nageantà cofiéde moy. Orpuis qhe nous fommes arriuez, à Lerne, ie me tiendray icy cn aguet;
Ettoy endefcouurant,prensgarde quandtulaverras approcher. T r. Lavoicy toutaupres. Nep. Devray
vnebellegarce,ensieurd’aage,&debonneprifèiMaisslnomcnsautfaisirce-pendant. Amymone'.À
qu me menes-tu ainfil’homme ?Tu dois certes eftrc quelque hrigandmeurtrier (ce mefemhle:) Parauenture
qne mon oncle t’a icy tout exprés depefchede l’ Egypte. Parquoy l’appelleray ?nonpere,& crieray tant que iepour-
ray. TR. Tais-toyAmymoné,c’eftNeptune. Amy. £fi£cft-cequetumevasalleguantdeNeptune?Mais
pourquoy m’emmenes-tu ainsiparforce (èl’homme) droità la mer ïcarie m’y noyeray fiudain efiant plongee
dans les ondes. Nep. Nete chaille ,car ie feray cn forte que tu n’y receuras aucun mai, & donneray ordre
de saire fourdre icy vne fontaine du meftne nom que tu es ,siappant à tout mon trident le rocher qui eft ioi-
gnant ce regorgement de la mer. Tu ferus au furplus hien-heureufi, &plm heureufe encore; voire feule de tou^
Us tesfisurs, qui apresta mort neferaspointtourmentse à porter de i'eau,pour emplirvntonneauperct,

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L E S
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