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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0100

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temsle /Àfotton ,futparluy aufii misà mort\ & toutefa lignée ejîeinte ck
pefie : Priue encores pour raifion de cela és enfiers apres fon tresfias , Çs de la
veuê, de falyre, r.y plus ny moinsquePhamyns.

Er c vre (àceque londit) fut le premierquï
asTembla vnelyre (inuention certes tres-quebel-
Ic de deux cornes seruans de bi anches,dvn che-
ualec fait de bois? & dvn fons auec sa table, de
lescailledVne tortuë: &C apres sauoircomrnu-
niquéeà Apollon &auxMuses,en fit present à
Amphion leThebain. Cettuy-cy faisant sade-
meure à Thebes, qu’elles n'estoiei encores cem-
tes de murailles, adrelTa (es chansons aux pierres
&rochetS5 &lespierres &T rocherssescoutansattentiuement3accoururent
versluyxar tout cecy esl en kpeinture.Courez doncques desoéd cettepre-
mierelyre5si elle efl: portraite commeelle cioit estre.Car lesPoëies disènt que
c’est la corne dVne bondiïsante cheure5 dont le Musicien se sert àlalyre j &C
s archer en ce qui luy est propi e. V ôus voy ez bien ces cornes noires èc rabo-
teuses5assez mal aisées à tailier: Et tout le fust qui fai t besoin à cet instrumenù
estredeboüysdur &lilséensoncstoffe5maisenaucunepartdàceluyilnya
point d iuoire, parce queles homesne cognoistoient encores5ny FElephant,
ny en quoy ils ie pourroient seruir deses cornes. Le fons fait dela coquedV-
ne tortuëest noir austi 5 & exa&ement labouréau vray 5semé de cerclesde-
liez5 ioints 6c accouplez svn àsautre 5 auec des boüillons ou petires bostettes
iaunes. Les cordes5 partie tiennent au magadis ou cheualet d enbas5estans at-
tachées aux bostettes5 partie au iougou cheualet denhaut, où elles semblent
encrées dedans 5 Car cette forme est la mieux proportionnée pour elles5 afin
quellcs s’estendent droi£t àpîomben cet instrument. Orquest-ccquedit
Amphion ? Et quoy autre chose5 sinon qùilchante? Car l’vnedes mains at-
trait fort attentiuement sa pensée à la lyrc5 ne monstrant quant à luy rien des
dents5sinon autant qu’il conuient à vn qui chante. Mais sa chanson est à mon
aduis de la terre 5 laquelle estant generatiue 5 &C la mere de toutes c hoses5 luy
donne volontairemët des murailles. Quant àsa cheuelure5 elle est pour vray
fort agreable de soy : se promenanr parmy le front5 d'où puis apres elle saua-
le le long des aur eilles5 pour venir rencontrer îe poil-fol de sa barbej $C mon-
stre tenir ie ne sçay quoy de sor : Mais plus iolie est-clle encores auec le scof-
fion5que ies Poëtes dient en leurs Apothetes auoir esté ouuré par îes Graces,,
Ornement certes fort plaisant à voir5 &C le dernier qui puisse estre enlalyre.
CarMercureépris de samour d’Amphion^luy àfait sce mesemble)svn&;
sautreprelent. Lê vestement puisapres qùilporte5estencores venudeMer-
cure5nestant pas Ùvne couleur seule5maisen change6Cvarie5ny plusny
moins que sarc en ciel.Et est astis en lieu haur5battant la mesure du pied con-
tre terre5pour venir à la cadence5pendant que de la droicfte touchant les cor-
des 5il chanre &sonne tout ensemble. Mais sautre tient lesdoigtsestendus
tout droid5 pour y donner àson tour : Ce queiestime nepouuoir estre con-

a*efai£l
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