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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0161

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P E L O P S:

LOPS

<sARCrMENT.

O mbx e n que leprefènt tableau foitle trentiefme endatte de^
dans Philofirate Jl nom aneantmoinsfemblé deuoirallerdeuant
ledixfeptiefme^quenousauons mù toutincontinentapres,com-
meefiant dumefme fubjet. Carpar raifon la defcription de Pe~
lopSj © de l equipage dont Neptune luj fit prefent 3doit ÿrecederte combat
quil eut depuù contre Oenomaus. Dauantage, l’^Autheur mefme nous mar--
que cela en i celuj dixfeptiefme) Id ou il allegue <vn endroit de cettuj-cj> com^
me ilprefuppofoit quon ïeufidefiaparcouru &pafié. ^xraj q , ô rèv xvJtbv r%,

à£e?V Ç07T0V, wA'n %çtj üj&iv dyàv, JLuzf<£ 'cZ&Sw tlcPèÇ, OTB (siç Ct7I7IülÇ 70V nocn/JK)

II est; vestu delicatemenc à la façon Lydienne, ayant laage 6C beauté que
vous auez nagueres veu5quand il demandoit les cheuaux à Neptune. Ce mi
efitout lefub jet du prefent tableau. Lefurplus le contexte vous le monfirera*
l' annotation quifuiura apresynefmement le lieu dePindare quij esiame^
néjequel defcritsort particnlierement tout cecj,

A chamarre âinfî gorgiase &C mignonne ; vray
accoustrement de Lydie, ÔC vn Adolescent en son
premier poiLfollet 5 Neptune aussi qui luy soubs-rit^
pendant quü prend plaisir à manier ses cheuauxjtout
cela monstre que c est Pelops, lequel s enva à la mer
tout expres3 pour faire ses doleances à ce Dieu conrre
Oenomaus3qui ne le veut accepter pour gendre: ains
mettant à mort les amoureux d’Hippodamie, se bra-
ue&giorifiedeleursdespouïlles. Orvoila*vncha-
riot doré qui vient de la mer àPeiops durant qu il fait sarequeste, dont les
cheuaux sont pour aller sur cerre 3 &C qui d vn pied leger, quand &C quand
sans moüillerressieu,parcouroient toutelamer Egée, depuisvn boutius-
ques à Fautre : au moy en dequoy le combat luy succedera bien. Mais venons
àconsidereroù lepeintreaeulepîusfortàfaire. Carcenest pas(àmonad-
uis) peu de labeur,datteler quatre cheuaux de front,sans embarasser ne con-
fondreles jambesde pas vnd’eux ; &C leur auoir ainsi messé vne gaye ioyeu-

setéaiieçquesvne ardeur prompte &fiere:plancé cettuy-cycommesere-

M iiîj

* Vn chm&£
doré |

àpua. vn cha-
riot d’or, nou
pas doré seu^
lementj& l’in-
terprece de
Pindare dit*

os (i

fôury a?:aa »
&lescheuauX
sont appellez

terreftres. pour
les distinguer
des cheuoux
matinsdeNe-
ptune j qui
som à demÿ
poissons.
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