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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0226

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204 HY ACINTHE.

chaslcauxolibourgadcsde sonresTorr. Nicandcrau rcstccnsesTheriaquesditjqu’Apollon
par tnesgardetuaHyacinthed’vn coup deovùgç, (cariirappélleainsij &: nonDisque) aupresla
riuiere a Àmycles.ToutsemblablcaccidentaduintchcoreCcommcraconte PausaniasésElia-
ques) à Thermius, que son frerc Oxilus mitàmort en tirant le Disquc : les autres dientque cc
fut Alcidocus fils de Scopias,qui fut tué,&non Thermius. Et Perseus en fit autant à songrand
pcre Acrisius,és ieuxfunerauxde Polydedes,selon Hyginus au 63. chap. I’ay bien veumoy-
inesme quelquefois i*ompre des iambes à quelqucs-vns des spedateurs en tirant la pierre,pour
ii’auoir pasesté astez soigneuxdetenirPœilauguet, &demeurer surleursgârdes. Maispour
retourner à Hyacinthe, il futapres sa mort tenu en fort grande rcuerencc, &: luy fit-on des sa~
crificcs annuels, comme tesmoigne lemesmc Pausanias és Laconiques ; où il dit qüe AgefîUns
âyant mis vnearmée en campagne pour aller ajsaïllir Corinthe ,pource quela fejte des Hyacinthies approchoit,
il r'enuoya les Amycléens au logis.pourcelehrer les sacrisices accousiumez, d’estre faits a Apollon & Hyacinthùs%
De laquclle solemnité nousinstruit bienplusamplement Athenéc au ^.liure&chapitredes
Dipnosophistes, alleguant cn cela Polycrates en son histoire Lacomque. LesLacedemomens
(dit-il) auoientde couftume de celehrcrtrois iours durant lesfkcrtstces d’ Hyaçinthe,esquelspour raifon de l'en-
nuy qu’ils rece'urent autresois defta mort , ils ne fe couronnentpoint au ftouper de chapeaux de fleurs, & n’y fer-
uentaucunpain,maisfteulement quelque maniere de deflftertei&fèwhlables chostes legcres. J/s ne chantent non-
plmpoint d’JIymnes au Dieu Apollon > & nesont rien de toutes les autres ceremonies •vfltécs és ftacrifices, ains
fte departent a demy-ftoupeztous tristes & melancoliques. Au milieupuis-apres de ces trois series, fte sont tout
pléin de ieux & esbatemens, auec vnesort notah/e &grande astftemhlée depeuple. Car des enfitns equipez, aueç
depetits hoquetons, vont iouans du Ciftre > & chantans quand& quand au fen desflutes&haut-hois >pasfta-
gient surtoutes les cordes auec leplettre d’vne mefture Anapeftique, en ton estclatant & aigu. D’autres ftur des
cheuaux richementharnachez,>passent vne carriere à trauers le Theatre. Et d’autres encore entrans àgrandes
iroupes, recitent ie ne sçay quellespoèstes à la mode dupays :parmy lesquellesftont entrcmeflcz, des Baladins qui
fte contresont en danfànt, aufton des ssutes & chanfons, bors de toute cadence. Des silles, les vnesftont moniées
dans vn chariottisftu de Clifsè,fort magmsiqucment eqntpéi les autres sont leurs monftresfturdes caroz,z,es at-
telez,pouïcourirà l’enuy. Et cependant toute la ville eft fort attentiuement retenuêàgrand’ ioye &plaistn car
xe îour-là fe sontsorcefàcrifices > & les hahïtans à tom ceux de leurcognoissànce> voire à leurspropres estclauesy
donnentà hanqueter. N’y ayant perftonne quelconque qui ne fte trouue à ces ftacrfices, de ftorte que la citédc~
meure entierement vuide > cartout lepeuple s'achemine à la seste.

L A 1 a M B e exerciteeà laccurfte,&fte Yeftueillantdefta le hras. Là destous sont compriscs les cinq
manicrcs d’exercices & combats solemnels és anciens ieux du prix : par la iambc, ce qui estoic
Ic moins penible &: dangereux, la course, &: le sault, & quelque portion de la lu&e encore, où
il entreuient des crocs en iambe, trappes, clinquets, & semblabies entrelastemcns, ruses,&: ar-
tificcs pour mettrc son aducrsaire par terrc : &: auec les bras, ietter la pierre, lancer la barre de
scr,darder leiauelot; escrimer à coups de poings armez degros gantelets de cuir bouïlly. Mais
de celanouscnparlerons plusàpleinés tableaux d’Arrichion, Phorbas,&: Palcstrc.

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