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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0281
P E R S E V S. 2jp
at'Ccvnegroffèforceajjàillieagtiet apres luyauoir exposési sllepourcsuelquefaufseamorce. Triton,
Non. Mais vous auez, assez., cognu(ce mefmble) mefmement vous Iphianajfe, ce Perfeus, ie dts ce petit enfiwt
de Danae, auquel ayant efê 'ietté quant& fa mere dans vne 'huche en la merpar fon ayeul matcrnel, vom
sauuasies laviepour lapitie que vott-s eneusses, s'illeftut ains croire. I p h i a na s s E. say co^nu devray
ccluy quetu dis : mais il esàprcfuppofer qùil ess deptiis deuenu grand, courageux ,& hardy i & d’vne belle
apparence. Triton. C essluysans autre qui a tue la baleine. Iphianasse. Età quelle occaflon Tn~
toniCanlnenom deuoitpasrcndrecettepareillepouriauoirgarantydemort. Triton. Ievomraconte-
raytout Tajfairecommeileftpafé. 11 auoit estedepefthéaux Gorgones, asin diexecutercette entreprise comme
pour vn coup d*eJsy,pour le seruice du Roy. Maù apres qùilfut arriuêenLybie. Iphianasse'. En quel
equipage Tritonfteul, ou s’il mena auecques luy quelque efiorteiparce que le voyage eftfort malaisé. Tr iton,
llallaparl’air,car M tncrue Tauoit accommodê daiftes.Or apres qùilfutarriuêla partou cllesfe tenoientimais
dles dormoient lors, à ce qtte ie penfè, parquoy cettui-cy ayant tranchêla tefte à Medufte > sen reuola derechesi
Iphi anasse.B commentles vid-ilicaronne les peui regarder: ou bienft queîqùvn a vne sois iettc
l’œildejfits, ïlnc void iamaisplus rienpuis apres. TritoN. CMmerue luyportantau deuantvn bouclter»
tout ainfiqne qnelquessambeau, (car ie Touys comme il le racontoità Andromede, & dcpuis ençores à Cephéej
M inertte doncques luyftt voir dans ce bouclier reluistant,nypltts ny moins qùen vn miroùer, Timage de UPse~
dufe.Etluy Tayant empoignéeparles cheueux de la maingauche,& veu lastgure dsicelle,ilhaujfa (on conrbe ci-
meterre Harpé, dont ti luy auala le cheftout net : puis s’enuolapremicr que les autres fœurs suffint ejtieillêes.
Aupartirde là, cornme il sut arriué en La cofte dÎEthiopie voletant ancunementpres de terre, il void^Andro*
mede attachèc à vnpau contre vne roche s’aduancant en la mer. 0 Dieux comme elle esioit agreable, demy
nùéiusques bien bas an deffom des tetins. Luy du commencementayantgitiêde sa désortune, luy demande U
caufède cette condamnationpuistout incontinent apres eftant esiris de fton amour ( car il fiiloit que la Da-
woiflelle fusi conferuéefaine & entiere)Jè delibera de laJècourir. lAu moyen dequoy fttoftque la baletne s’ap~
prochasiere & terrible à merueilles, commeft deplcine arriuèe elle Teustdeu engloutir toute nettc, Tadolefcent
' s’efteueprowptement en haut, & ayant mis ia maïn droïcie àfton cimeterre, ensrape le monftre, & de Tautre
Îuy monsirant U Gorgone,le conuertit en vnepierre; tellement qùil eftmort, & tomfès membresftont demeu-
rez, roidcs & endurcis:ceux-là au moins qui ontveu CMedufe: mais cettui-cy ayant coupéies liens dont la Da-
tnoifelle eftoit attachèe, & mettantla main au dcjsom, la fouftint comme dle defcendoitdela roche furle bout
des orteils,car elle eftoit haute de vray,&sortpanchante. Et maintenant ilse marie anec elle chez, Cephem ,cT on
ilTemmenaquant&soyà cArgos. Ains aulieudelamortellearecouurê vnparty qninefipœspeudechoje.
La Nerei.-E#bonnesoyienefitispointantrementmarrie,queÎetoutsoitpajséaïnft:carqueifîgrand
cutrage nom auoit sait cette creature ,fîfa mere si voulut lors enorgueiliir, & fe dire plm belle que nom?
T r i t o N. Elleeuftcertes JouJsert vn sortgrandmartyre, de voir ainfî mounrceile dont elkeftoit mere*
La N e r e i . Ne nom souuenonsplm de cela ( Doris ) Jivne fernme insolente & mai apprise a plm causé
qu’elle ne denoitparce qùelle a ajsèz, endure depeinc,ayantestèconstituée en vne telle crainte pourl’amour de
sa sille :parquoy resionyjfons-nom de leurs nopces.
Cette fableicyesttraidéetres-elegammentd’Ouidcau 4. de la Metamorphose. Mais
pour passser auxautres poin&s qui concernentrintelligence dece tableau & fidion Poctique,
Pindaretoutaucommencementdelaii.Pythienneparlede lanaissance de Perseusfortmi-»
gnardement; le disant auoir esté nay d’vnor coulant de soy-mesme.
IjOÇ ACLVctCLÇ, Tvv'&70
ggVOTW tpctpfyj CW&pplTO'J
Fuistoutsoudain il adiousle quePerseus ayanttranchêlatesle àMeduse,Minerue là desïus
trouuaTvsage des ssutes,ou plustosl: des orgucs &: chalumeaux, du sifssement des serpcns, donc
elle auoit sa cheuelure ; i’ayant ainsî la Deesse accoustrée, par dépitde ce que Neptune l’auoic
violéededanssontemple: & ausîides lamentations&complaintes quenfirentsesdeuxsœurs
Euryalc,& Stheno»
Av regard des Gorgones,les Poëtes)& les Historiensencores sesoncestendusàplaisir là
dessusjquid’vnefaçon5quid’vneautre. HesiodeensaTheogonie,Hyginus>& Bassiisau com-
mcnraire sur Aratus,discourent comme ces Gorgones furcc trois sœurs,nayans pour elles tou-
tes qu’vn œii seulement,dont elles se seruoient l’vne apres l’autres equipees au reste de grandes
aisses,c6me celles d’vnmoulinà vent:& encheuelées de couleuures sifssantes,enlieude tress'es
&perruques :lesdents comme les deffences d vn vieii Sanglier en son quart an, quileursor-*
toienthors de la bouche.Les grisfes acerées & crochiTës;d’airain ainsiqu estoient lesarmes des
anciensHeroës.Leursnoms;STHENO,commequi dkoïtsorte&puJfànte:MEDVSE flin deTesiat:
Evryale',admirale, ouayantcommandementÇurlamer. Homere cn 1 onziesme de 1 Uiade parlanc
delaTargue d’Agamemnon, au milieu delaquelleestoitl horribleface de la Gorgone,
tjÏ cft’ ’Qn sisij yjpisù @?&ovpa>7nç \<pi(pojcovi
éstov ùîpxofîst'n, ùei/joç n cpoÇoç ts»
Y iüj
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